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Vision
Le nombre de jeunes intégrés à Sol de Primavera est bien plus élevé comparé au petit nombre d’ordinateurs que possède la Fondation. De plus, à cause du manque de soins que les jeunes portent au matériel, l’accès à la salle informatique n’est donné qu’à un petit nombre d’entre eux à la fois, et sous la surveillance d’un éducateur. Ces derniers ne sont pas nombreux en raison de la nécessité de limiter les frais au sein de la Fondation. lI n’est donc pas possible d’ouvrir la salle tous les jours. Pour que l’apprentissage se fasse sans découragement nous imaginons que le jeune doit s’exercer souvent mais durant un laps de temps assez court. Dans cette optique, peu de jeunes pourraient avoir accès aux ordinateurs.
Les technologies éducatives développées dans ce travail sont difficilement réalisables en raison des coûts souvent trop élevés que nécessitent leur réalisation ; en effet nous avions évoqué l’exemple des enregistrements vocaux dans le chapitre des didacticiels. D’autre part chaque fois qu’Internet devrait être utilisé dans l’un ou l’autre des logiciels, les problèmes financiers se retrouvent.
Un autre problème constaté dans la plupart des techniques étudiées se trouve au niveau des problèmes de lecture des jeunes de la Fondation. En effet la lecture est quasi omniprésente, ce qui peut les pousser, les motiver, mais aussi fortement les décourager. Il serait alors utile d’avoir constamment une aide auditive et visuelle, afin de s’adapter au niveau de chacun. Seulement cette solution nous renvoie à nouveau aux problèmes financiers dont nous venons de parler.
Par contre, l’avantage majeur de l’utilisation d’ordinateurs réside dans le fait qu’il s’agit d’outils peu utilisés par les jeunes de la Fondation, ce qui rend les tâches informatiques toutes plus attrayantes les unes que les autres. Ils trouvent ainsi une stimulation et une motivation à apprendre et à s’informer sur les ordinateurs, ce qui est très positif.
Après avoir discuté des différentes technologies éducatives et compte tenus des problèmes financiers au sein de la Fondation Sol de Primavera, l’environnement le plus adéquat serait un campus virtuel (nous reprendrions l’exemple présenté au chapitre 6), qui insérerait un didacticiel, des simulations, ainsi que des collecticiels." La constitution d'espaces virtuels (un hypertexte, un site WEB) et à terme d'environnements complexes comme les campus virtuels sont l'occasion d'un renouvellement des scénarios pédagogiques tant du point de vue de la médiatisation que de la médiation" [13]
Premièrement, le didacticiel serait un bon moyen pour les jeunes d’approfondir et d’ancrer certains apprentissages rencontrés tout au long du campus ; par exemple, il s’agirait d’intégrer un didacticiel comportant des exercices sous forme de tests où ils devront replacer la langue parlée ainsi que la monnaie correspondant à chaque pays. Le logiciel devrait comporter plusieurs feedbacks, afin d’aiguiller et d’encourager l’utilisateur tout au long des exercices. En le rendant ludique et attractif par toutes sortes d’animations, le jeune trouvera ainsi du plaisir à explorer le didacticiel ; Celui-ci devra également être suffisamment étendu et riche en informations, afin qu’il contribue au mieux à favoriser l’apprentissage de connaissances les plus approfondies possibles.
Au sein des divers pays, afin de compléter les apports ludiques rencontrés, il serait bien d’avoir également un apport plus théorique sous forme d’hypertextes dans lesquels les jeunes dont le niveau de lecture est plus avancé pourraient trouver un grand nombre d’informations selon leurs intérêts. Afin que les hypertextes ne soient pas trop ardus, on pourrait imaginer d’insérer des images pour illustrer et faciliter la compréhension des textes.
D’autre part, les collecticiels seraient très utiles aux jeunes, puisqu’ils leur permettraient de se rencontrer et d’échanger au moyens de chats et de boîtes de mail. Ce moyen de communication rapide et au-delà de toutes frontières les mettraient en contact direct avec des personnes situées à différents endroits du monde.
Nous n’avons volontairement pas inclus les micromondes, en raison majeure de leur coût en général très élevé d’une part, et d’autre part le but du campus virtuel en lui-même n’est pas de constater les différentes stratégies développées par les jeunes, mais bel et bien de leur permettre d’avoir accès facilement à un grand nombre d’informations diverses sur les différents pays du monde.
Quant aux simulations, malgré le fait qu’elles permettent une mise en situation virtuelle de la part des apprenants et malgré le gain de temps que l’on peut avoir avec ces logiciels, nous considérons que dans le cas du campus, il serait difficile d’intégrer un environnement de ce type ; nous trouverions plus judicieux de réaliser une simulation en tant que logiciel à part, mais non intégrée au campus, en raison de sa complexité suffisante au vu des jeunes.
En conclusion, il nous paraît plus utile de réaliser un environnement réalisé de manière avec peu de moyens informatiques, donc peu onéreux et applicable au niveau des moyens à disposition, plutôt qu’un programme très complexe et coûteux, que nous ne pourrions réaliser concrètement. Cependant, il faut éviter de faire un programme simpliste et dénué d’intérêts pour les jeunes.
Bien que ces divers environnements informatiques puissent apporter un
bon complément aux diverses situations d’apprentissage, qu’elles
soient scolaires ou dans la vie de tous les jours, ils ne pourront jamais
remplacer les moyens de communication courants tels que l’enseignant ou
l’éducateur face aux apprenants.