Nous avons
vu les différents comportements que peuvent avoir les singes entre-eux,
envers les autres, envers les prédateurs.
Premièrement
tous les comportements qui ont été discutés sont de
nature relativement complexe, et il est difficile d’examiner tous les stimuli
qui les génèrent.
Il y a donc
toutes sortes d’agressivités différentes, exercées
par divers membres de la communauté, et un ensemble de règles
régit la plupart du temps ces mécanismes agressifs et défensifs.
Il faut relever que chez les primates, l’agression est le plus fréquemment
utilisée en tant que menace permettant de garder son statut dans
la hiérarchie ou tout simplement dans le but de préserver
la communauté et les règles de base qui la régissent.
De plus, les
attaques physiques se concluent machinalement par la fuite, les luttes
jusqu’à la mort étant quasiment inexistantes. Une question
importante à se poser, est celle de savoir si la fuite peut être
considérée comme un véritable mécanisme de
défense, mais une défense étant par définition
un moyen de protection de l’individu, il paraît donc évident
que c’est justement un tel mécanisme et peut-être même
le plus intelligent dans certains cas.
De nombreux
réducteurs d’agressivité jouent un rôle fondamental
au sein d’une communauté de primates (comme la présentation
ou la protection d’un petit par une position inhibitrice de violence des
mères), c’est certainement une des raisons importantes pour laquelle
une hiérarchie fonctionne bien.
Nous avons
également constaté qu’il y a divers degrés d’agressivité
(exemple des clans qui se battent et finissent par se liguer contre une
menace ou un ennemi commun), ressentis dans des situations parfois paradoxales,
mais ayant toujours la fonction de servir au mieux la hiérarchie.
Pour terminer,
nous pourrions peut-être nous demander si de tels mécanismes
existent chez l’homme et de quelle manière les inhibitions d’agressivité
s’exercent-elles chez nous autres humains.
L’aboutissement
de cette interrogation pourrait d’ailleurs nous faire sourire et nous surprendre. |