VISION

Pour les plus pressés... :      didacticiels         micromondes         simulations        hypertextes
                                                                               collecticiels        campus virtuels

Nous allons maintenant établir lesquelles des solutions proposées pour répondre aux besoins de formation, il est judicieux de commencer à mettre en œuvre pour le syndicat. Ceci va de paire avec une explication des avantages et des inconvénients qui influent sur la décision de mettre en marche tout de suite ou plus tard les activités proposées. Nous mettrons également en cause la durée des activités, solutions à court, moyen ou long terme. Enfin, nous parlerons des implications concrètes découlant de la mise en pratique des activités mentionnées.

En parlant du didacticiel, on ne peut que souligner son utilité immédiate pour le syndicat. En effet, comme nous l’avons décrit auparavant, le didacticiel est une excellente méthode d’auto-formation à condition de le créer de la manière la plus simple possible, bien structuré afin qu’il soit accessible à tous les intéressés. Un des meilleurs atouts de ce processus réside dans le fait que l’apprenant soit presque autonome dans le développement de ses connaissances de base puisqu’il peut s’y mettre lorsqu’il a du temps libre et qu’il n’est pas obligé d’être à une heure précise dans un lieu précis pour suivre un cours magistral. C’est un des points qui sont importants dans la situation du délégué syndical de pouvoir gérer son emploi du temps comme cela l’arrange le plus.
Un seul bémol apparaît dans la réalisation de ce projet, c’est l’importance remarquée par certains auteurs de la complémentarité d’un didacticiel et d’un enseignant à la disposition des élèves. En effet, si le didacticiel est un moyen plus économique que d’autres il n’en reste pas moins que la version comprenant l’aide d’un enseignant est beaucoup plus onéreuse que sans celui-ci. Nous conseillerons par conséquent au syndicat l’introduction rapide d’un didacticiel de bonne qualité pouvant ainsi limiter un éventuel appui d’un professeur et des dépenses supplémentaires pas forcément nécessaires.
 

Si on se penche sur les micromondes, on constate que c’est un outil qui se situe entre le didacticiel et la simulation sur le point de la concrétisation des connaissances. En effet, il permet à l’apprenant d’avoir une vision plus globale et plus réelle qu’avec un didacticiel sans pour autant avoir recourt aux dépenses engendrées par les simulations. C’est donc le premier avantage de cette méthode. Cette facette nous semble primordiale en ce qui concerne le syndicat surtout lorsqu’il s’agit, comme nous l’avons proposé, de se rendre compte de dangers présents sur un chantier et des règles à suivre pour éviter tout accident.
Un autre point positif se situe au niveau de l’efficacité de l’apprentissage. Grâce aux micromondes, l’élève a l’occasion de construire par lui-même ses connaissances , ce qui peut signifier un regain de motivation et une meilleure compréhension du sujet par rapport à l’apprentissage à travers un didacticiel dans lequel on ne fait que de répéter ce qu’on nous présente comme nouveau savoir (nous adopterions par conséquent les micromondes pour un autre type de savoirs que ceux présentés pour les didacticiels.).
Ceci serait intéressant pour le syndicat dans le sens où le délégué qui doit se former prendrait goût à cet enseignement et ne ferait de ce fait pas tout son possible pour l’éviter. Il ne faut pas oublier que cet argument peut être à double tranchants puisque si personne ne le contrôle, l’apprenant peut se démotiver devant ce travail et cet investissement de temps.
Toutes ces observations nous amènent à adopter le micromonde qui est en majorité avantageux pour les besoins d’un syndicat et qui est moins coûteux qu’une simulation tout en permettant un (quasi) aussi grand réalisme dans les situations nécessaires.
 

En ce qui concerne les simulations, elles peuvent être utiles, comme présenté plus haut, pour une introduction aux techniques de négociations. Toutefois, il ne s’agira pas là, selon nous, de la priorité. Dans une optique de formation assistée par ordinateur dans le contexte d’un syndicat de l’industrie et du bois, les négociations sont un pilier trop important qui ne peut être assuré par un programme informatique. L’engagement de délégués favorise déjà cet aspect : en effet, quelqu’un d’introverti, timide ou ayant un contact social difficile ne peut pas travailler dans une telle institution. Le candidat pour un tel poste devrait presque avoir déjà un profil de négociateur…
C’est pourquoi, l’investissement dans un programme de simulations peut être intéressant mais il est loin de représenter la première étape à considérer, même si les simulations semblent le meilleur type de programme pour un tel but formatif.

Les hypertextes concernant les conventions collectives semblent être le point le plus facile à envisager sérieusement mais aussi le plus accessible financièrement. En effet, le syndicat possède déjà un site web (www.sib.org). Il suffit, par conséquent, de l’améliorer et de l’agrandir afin que des informations importantes puisse être accessibles facilement. Aussi bien pour les travailleurs du bâtiment qui veulent savoir de combien a été l’augmentation de salaire enregistrée dans la convention de leur secteur, que pour les délégués qui veulent préciser un point où avoir une vision panoramique de la situation suisse, un hypertexte sur les conventions collectives semble la démarche idéale.
De plus, une séparation entre information interne (pour les délégués) et externe (pour les travailleurs) est facile à réaliser : il suffit d’introduire un accès demandant un mot de passe comme pour, dans la section de Psychologie, « psecom ».
Par conséquent, nous pensons que l’enrichissement du site web du Syndicat de l’Industrie et du Bâtiment devrait bénéficier d’une priorité maximale. Cette priorité devrait être d’autant plus grande que la dernière fusion avec Unia crée aujourd’hui la grande maison syndicale suisse. Des comparaisons et des recherches d’informations entre secteurs très différents pourraient se faire très rapidement.
Il suffirait donc de consacrer un certain laps de temps pour construire les différentes pages html et la structure du site pour obtenir une source d’informations on line, répertoriant les principales actions en cours ou envisagées, les conventions à l’état actuel et peut-être futur des choses, etc…

En ce qui concerne le programme des collecticiels administratifs, cette partie apparaît assez utile et pratique pour le syndicat. Ce programme permet justement aux délégués d’ apprendre et d’approfondir certains thèmes (comme travail / salaire et impôts / taxes).  Comme mentionné auparavant, chaque thème aurait pu être composé de deux parties :
« apprentissage » et « forum ». Dans la partie d’ « apprentissage », un lien dans le site web rendrait plus facile l’accès aux informations désirées.  En utilisant le programme MOO, un individu aura la possibilité de discuter avec d’autres personnes sur un thème sélectionné dans le cadre d’un « forum ». Ce programme donne la facilité d’apprendre d’une manière autonome mais, en même temps, en débattant de ses propres opinions. Il n’y a pas de gros désavantage d’installer un tel programme. Cette partie (parmi toutes les autres proposées) sera la plus facile à intégrer. Il suffit d’ajouter toutes les informations sur le site web qui est déjà en vigueur. Toutefois, la maintenance doit être constante et toujours en relation avec des nouvelles informations. La même rigueur correspond aussi au « forum ».

La mise en scène pour l’addition au site web ne prendra pas beaucoup de temps. Cependant l’entretien des informations et le « forum » demanderont l’aide d’un moniteur. Alors, c’est possible d’avoir quelqu’un dans le cadre de syndicat qui prendrait cette tâche d’entretien du site web ou le syndicat engagerait quelqu’un à plein temps (toutefois, une personne à mi-temps devrait être suffisante). Cette accessibilité à ce programme d’apprentissage et ce forum permet au syndicat d’ émettre des renseignements importants aux délégués, et, de plus, permet aux personnes avec l’accessibilité d’échanger des informations et conseils.  En somme, en comptant les coûts et le temps qui doit être investi, nous pensons que c’est une partie qui vaut la peine d’ intégrer dans le syndicat du SIB…

Concernant la partie du campus virtuel, c’est la partie la plus ambivalente. C’est vrai, qu’il est un peu difficile à constater le besoin absolu d’intégrer un campus virtuel comme outil technologique pour le syndicat. C’est évident que d’avoir l’opportunité d’un moyen pour apprendre étant disponible pour, non seulement les individus dans le cadre du syndicat mais aussi les gens qui y sont liés, est très attirant !

Comme avec le programme des collecticiels, le campus virtuel sera connecté par un lien interne du site web du syndicat. L’accessibilité ne sera pas disponible pour tout le monde. Il y aura un accès libre mais quand il s’agit des domaines ou parties particulières, un mot de passe devra être utilisé. Ce programme de « campus virtuel » demandera plus d’argent et plus de temps que mettre un programme « collecticiels » sur pieds. Tout d’abord, on aura besoin d’une personne pour mettre à jours tous les nouveaux renseignements. Par exemple, les dates pour des conférences ou pour des séminaires offertes dans le campus virtuel. De plus, un moniteur devra aussi mettre constamment à jours les ressources pour ses cours sur le site web. A la différence du programme des « collecticiels », le campus virtuel aura besoin justement de quelqu’un à plein temps. Voici encore plus de frais qu’il faut assumer.  C’est bien d’avoir une telle addition pour le site web du syndicat SIB mais on ne mettrait pas celle-ci comme étant prioritaire.

Il est bien clair que toutes ces additions technologiques pour le syndicat du SIB montrent une certaine utilité pour les bénéfices et l’enrichissement du syndicat. Pourtant, pas tous les domaines demandent autant d’importance et de nécessité. On suggère de mettre la partie des « collecticiels » assez vite en fonction car on prédit qu’ils donnent leur utilité la plus rapide et d’une manière la plus active. Si le syndicat a le temps et l’argent disponible, le campus virtuel sera un outil très efficace au bénéfice des délégués syndicaux et tous ceux qui sont impliqués.
 
 
 

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