CAMPUS VIRTUEL Syndicalisé
 

Le but de cet apprentissage est que les délégués syndicaux puissent accéder à l’environnement créé pour leurs bénéfices au sein du syndicat. Au travers du campus virtuel, chaque délégué peut entrer dans un monde « virtuel » qui lui permet d’en apprendre plus à propos du syndicat. Inclus dans le site «campus virtuel », le délégué trouvera des outils d’informatique comme l’Internet et le logiciel, Adonis, qui les aideront dans leur formation concernant domaine syndical.

Car ce campus virtuel ne sera pas limité aux délégués syndicaux, il sera également enrichissant pour les ouvriers qui auront la possibilité d’apprendre certaines choses disponibles sur le campus virtuel. D’après le modèle Tecfa (Université de Genève), l’accès à certaines parties du campus virtuel reste limité aux personnes relevantes avec un mot de passe (comme une partie serait accessible seulement pour les délégués et pas pour les ouvriers). Grâce à ce blocage, l’information donnée dans le campus virtuel ne serait pas ouverte à n’importe qui mais laisserait l’opportunité que plus de monde participe, plutôt que seulement les délégués du syndicat.

En effet le syndicat a un site web en activité, l’addition d’un campus virtuel n’est pas difficile à réaliser. Pour le syndicat, le campus virtuel (suivant ses fonctions officielles) sera un endroit où les délégués peuvent assister à des cours qui leur permettront de mieux comprendre quelques aspects du syndicat. Par exemple, une chose qui peut être utile, est le logiciel, Adonis. Il est bien possible que tous les délégués ne soient pas formés quant à la façon de manier un tel programme. Alors, avec l’aide d’un cours « virtuel », un délégué arriverait à utiliser ce programme pour son propre bénéfice.

Nous n’envisageons pas le campus virtuel comme réservé exclusivement pour l’apprentissage de logiciels ou programmes mais comme un centre d’informations prêt à étendre à tous ceux qui sont impliqués dans le monde syndical. Ceci inclut les politiciens, les médiateurs, les entreprises et bien sur, les délégués eux-mêmes. Ce centre (focalisé au travers du campus virtuel) aura des séminaires et des conférences auxquelles toutes ces parties pourront assister malgré le temps ou la distance. Dans ce sens, le campus virtuel ne sert pas forcément comme outil pour apprendre ce qui est nouveau mais aussi avoir l’opportunité d’échanger ces nouvelles informations entre l’enseignant et les participants. Un exemple de ce modèle d’un campus virtuel pour le syndicat est de faire un séminaire pour les délégués en montrant comment mieux entreprendre une situation difficile entre les ouvriers et les directeurs de l’entreprise. Un délégué peut suivre ce séminaire soit de chez lui soit au travers du syndicat. Il y aura des horaires fixés pour parler avec un enseignant ou "enseignant invité ". On fait cette distinction de l’enseignant invité au lieu de l’enseignant tout simple parce qu’il ne s’agirait pas exclusivement d’un seul enseignant pour tous les cours, séminaires ou conférences offertes dans ce campus virtuel. Comme Daniel Peraya l’a suggéré, ce campus virtuel  comprendra

« …des fonctions d’information, de communication, de collaboration… ». (Peraya, p. 3)

Dans le domaine syndical, l’utilité d’un campus virtuel n’est pas tout à fait évidente. Toutefois, pour le SIB, il existe une facilité d’entrer dans un tel monde car un site web existe déjà pour cette organisation, c’est-à-dire, que le campus virtuel sera facile à mettre en place. Tout simplement, un campus virtuel part de l’idée de ne pas être restreint au cadre physique d’une salle de cours de l’université ou d’une entreprise. De plus, l’apprentissage n’est pas limité à un certain horaire mais plutôt à la convenance de chaque personne. Pourtant les conférences ou les séminaires seront plutôt à heures fixes ainsi, les étudiants et l’enseignant auront une chance de communiquer. On présume que la plupart des délégués connaîtront déjà comment manier l’ordinateur (une formation basique). Néanmoins, le niveau des compétences n’est pas pareil pour tous ceux qui veulent utiliser ce campus virtuel. On propose alors plusieurs possibilités pour résoudre cette différence. Chaque délégué dispose déjà d’un ordinateur sur son poste de travail. Ainsi, tous les délégués possèdent déjà la possibilité d’accéder au campus virtuel sans avoir le besoin d’acheter un ordinateur. Malgré cela, c’est bien possible que les gens qui utilisent le campus virtuel aient des difficultés de temps en temps. On propose alors d’avoir un moniteur pendant les heures d’ouverture pour justement répondre aux questions des utilisateurs. Sinon, à cause des coûts et des frais, on peut simplement engager un tutorat par le courrier électronique. Un désavantage du matériel informatique nécessaire est qu’on ne peut pas approvisionner toutes les autres personnes impliquées (comme les politiciens et les ouvriers). Ainsi, c’est à eux de trouver les moyens de se connecter au campus virtuel.

Un autre désavantage d’avoir un campus virtuel est que la nécessité de construire un tel site pédagogique et éducatif est moindre. L’idée de faire un campus virtuel peut être bien bénéfique pour tout le monde engagé mais sa possession n’est pas de haute importance, surtout, en additionnant avec les coûts d’employer des moniteurs et des tuteurs, ainsi que le travail d’engager les enseignants invités dans un temps fixé. Ce n’est pas très facile à entreprendre à long terme.
 
 
 

Home Introduction Chapitre 1
Didacticiels
Chapitre 2
Micromondes
Chapitre 3
Simulations
Chapitre 4
Hypertextes
Chapitre 5
Collecticiels
Chapitre 6
Campus Virtuels
Vision