b. Fiche pregnance: (5 messages)
c. Fiche icone: (1 message)
d. Fiche illusion: (7 messages)
Il faut noter tout d'abord que la durée d'interaction, d'échange de messages, est relativement courte. Moins d'une journée pour les message a1 à a5, 3 heures pour les messages b1 à b5. Les questions d1 à d7 sont plus espacées, mais cela s'explique par le fait que d1 a été envoyé pendant une période creuse, pendant les vacances de Noël. On pourrait déduire de cette première constatation que les échanges sont de nature spontanée.
Il est intéressant de relever que le message a6, envoyé par le formateur, avait une fonction de relance du débat (voir la dimension interactive) après quelques jours de relâche. Cependant, on peut affirmer que l'effet escompté n'a pas été d'un grand succès, car seul un message a suivi. Ainsi, on peut entrevoir que l'interaction entre les participants se fait de manière spontanée et s'inscrit dans un enchaînement qu'il est difficile de relancer artificellement.
D'autre part, si l'on rapproche le moment où les messages initiaux (a1, b1, c1 & d1) avec le nombre d'interactions qui suivent, on peut aussi émettre l'hypothèse que le nombre de réponses est fonction de l'ordre d'apparition du message initial. En effet, pour les trois premiers concepts (a1, b1 & c1), on peut noter que le nombre de réponses diminue, jusqu'à devenir nul pour le troisième concept. Par contre, on peut relever que le quatrième concept, qui apparaît isolément, retrouve du répondant.
On pourrait en déduire que le fait de mettre sur le réseau des fiches-concept simultanément se fait au détriment de la participation aux réactions. D'après l'exemple présent, on pourrait avancer que le nombre idéal serait au maximum deux messages simmultanés.
Ces hypothèses restent à être confirmées...
Il faut relever aussi le taux de participation pour les quatres messages initiaux (nombre d'étudiants ayant participé par rapport à l'ensemble des étudiants): 37.5 %. Ce chiffre n'a pas une grande signification car il ne représente que la participation active et, sur le plan de l'enseignement, omet les personnes qui se sont limités à une lecture.
Après avoir défini la valeur des unités de sens, il nous faut préciser le genre syntaxique retenu comme unité. Henri relève que la quantification des mots ou des phrases n'est pas adéquate car elle serait trop dépendante de la loquacité inégale des différents sujets. C'est pourquoi, il est préférable de regrouper sous une même unité l'ensemble des phrases se rapportant à une même signification. Il faut noter qu'une telle démarche doit être strictement définie si le chercheur veut pouvoir garantir l'objectivité dans la quantification des UDS. Dans l'exemple présent, je n'ai ni les moyens ni la prétention d'accomplir une quantification rigoureuse. Afin de permettre un rapprochement avec les travaux d'autres étudiants, j'ai tenté de reprendre les mêmes critères que ceux employés par Jean-Manu Grob.
b. Fiche pregnance: (10 UDS)
c. Fiche icone: (4 UDS)
d. Fiche illusion: (15 UDS)
L'interprétation de ces résultats n'est pas évidente, et il sera nécessaire de les mettre en relation avec d'autres données.
Pour l'analyse, j'ai choisi des unités d'interaction sociale (UIS) qui reprennent les formules de politesse ("bonjour", "remerciements", etc.) et autres propos "déplacés".
a. Fiche prototype: (26 UIS)
(Remarque: Faut-il penser que je parle beaucoup pour ne rien dire, ou suis-je quelqu'un de très sociable ?!?)
b. Fiche pregnance: (13 UIS)
(Remarque: Si par hasard vous avez fait de l'humour, mais je n'ai pas saisi le fond de votre pensée, faites-moi signe!)
c. Fiche icone: (3 UIS)
d. Fiche illusion: (12 UIS)
Je me rends compte qu'il est difficile de comparer les UDS avec les UIS, car mes deux groupes n'ont pas été exclusifs. Certaines interventions se retrouvent dans chaque type d'unité. D'un autre côté, il n'est peut-être pas nécessaire qu'elles aient un caractère exclusif. En effet, les UDS reflètent la qualité du fond du discours, alors que les UIS sont un indice de la forme.
En se réferrant à l'analyse du nombre de messages, on constate que l'émission du concept initial (message a1) par A (Didier) a induit trois messages (a2, a3, a4) par B1=Jean-Manu, B2=DanielR et B3=DanielS. Seul le message a4 a reçu une réponse par l'initiateur par le biais du message a5. Par contre le message a3 de B2 a induit l'intervention du superviseur de l'échange C=DanielP. Cette intervention impromptue a guidé un nouvel échange entre A et B2.
En résumé, on peut noter les séquence suivantes:
En ce qui concerne les autres fiches:
Selon ce modèle, nous tenterons d'analyser le corpus échangé au sujet de la fiche-concept "Prototype".