- Filmologie classique :
- Michotte (1953) : empathie
- Morin (1965) : projection identification
- Cohen Seat (1961) : mimétisme
- Principe commun :
- le spectateur se projette, vit ce que le personnage vit qui devient l'aspect extérieur de ce dernier
- Mode de perception de la vie réelle et de l'image :
- Absence d'un mouvement de recul, de "dédoublement réflexif"
- Interpétation analytique lacanienne (Metz, Le signifiant imaginaire, 1984) : miroir primordial de l'écran cinématographique.
Perception du réel
Perception de l'irréel
Totalité de l'objet existante
- perspectivisme
- vue partielle en profils
- la totalité est construite sur base des profils
- processus d'attribution (pour les personnes)
- processus d'inférence nécessaires, hypothèses et verifications
- extériorité absolue (conscience de l'ici et du maintenant)
Totalité de l'objet inexistante
- un seul profil
- totalité projetée sur cette base
- l'objet est ce que nous y projetons
- pas d'existence en dehors de la perception
- intemporalité
- spectateur "tout percevant"
- plus de conscience du lieu et du temps
- pas de résistance, donc intégration
- plus de dédoublement réflexif
Centration
Décentration
- fusion (cf. tous les "-centrismes")
- rapport avec développment de l'enfant
- "une entité sociale, par opposition aux autres, s'éprouve comme le centre d'un monde" (Meunier, Peraya, 1993, 204-205)
- dépassement
- possibilité de comprendre les positions des autres
"L'image est en deçà, au fond, de la distinction entre centration et décentration. Au plus fort de la participation mimétique, le spectateur n'est ni véritablement centré sur soi, puisqu'il adhère aux conduites qu'il perçoit ni véritablement centré sur les conduites des autres puisque c'est lui qui les nourrit de son propres vécu" (J.P. Meunier, "Image, cognition, centration, décentration", Cinéma, Revue d'études cinématographiques, 1994, 4, 2, 27-47)
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| Mis à jour le 30.01.98 | | Daniel Peraya |