Devant une situation aussi dramatique, le gouvernement
indien réagit en 1973. Plusieurs mesures efficaces, à l’époque,
furent prises. L’Inde signa la Convention de Washington, imitée
d’ailleurs par l’Urss, le Pakistan, le Népal et le Boutan. Cette
convention, rappelons-le, qui interdit totalement la chasse aux tigres,
comporte une clause approuvée par les pays occidentaux, interdisant
le commerce et le travail sur peaux de tigre.Avec l’aide technique et financière
du WWF, Indira Gandhi, premier ministre à l’époque, créa
18 réserves naturelles consacrées au tigre, qui devint le
fer de lance de la protection de la nature dans ce pays. Durant un certain
nombre d’années, les programmes de protection et de conservation
furent des succès. Le pays profita des devises apportées
par ce tourisme d’un nouveau genre et la population des tigres remonta
à 4 300 individus en 1989.
La situation a depuis, hélas, bien changée
et s’est dégradée. Le tigre est plus en danger que jamais
et les menaces qui pèsent sur lui sont plus dures désormais
à combattre. Le bilan est catastrophique.
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