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    L’autre fautif : l’Occident.

     
    En Inde, le tigre a également eu à souffrir des massacres dits sportifs. Une des grandes traditions des Indiens, au début du siècle, était d’organiser une chasse au tigre pour honorer un visiteur. Des centaines de rabatteurs et d’éléphants étaient mobilisés pour l’occasion, de manière à diriger les tigres vers les canons de ces messieurs. On compta même jusqu’à 60 tigres abattus en une seule journée, lors d’une telle chasse. Certains maharadjah eurent ainsi plus de milles trophées à leur actif dans leur existence. Et tout cela pour rendre hommage à des invités !

     
     
     
    N’allons pas croire que les Indiens, paysans, éleveurs ou seigneurs, soient les seuls responsables du déclin du tigre à cette époque-là. L’Occident y a aussi sa part. Au début du siècle, les peaux de tigre étaient très appréciées sur les marchés occidentaux. Profitant de l’aubaine, des chasseurs venus des quatre coins du monde débarquèrent en Inde avec des armes de plus en plus sophistiquées.

     
     
    Devant une situation aussi dramatique, le gouvernement indien réagit en 1973. Plusieurs mesures efficaces, à l’époque, furent prises. L’Inde signa la Convention de Washington, imitée d’ailleurs par l’Urss, le Pakistan, le Népal et le Boutan. Cette convention, rappelons-le, qui interdit totalement la chasse aux tigres, comporte une clause approuvée par les pays occidentaux, interdisant le commerce et le travail sur peaux de tigre.Avec l’aide technique et financière du WWF, Indira Gandhi, premier ministre à l’époque, créa 18 réserves naturelles consacrées au tigre, qui devint le fer de lance de la protection de la nature dans ce pays. Durant un certain nombre d’années, les programmes de protection et de conservation furent des succès. Le pays profita des devises apportées par ce tourisme d’un nouveau genre et la population des tigres remonta à 4 300 individus en 1989.

    La situation  a depuis, hélas, bien changée et s’est dégradée. Le tigre est plus en danger que jamais et les menaces qui pèsent sur lui sont plus dures désormais à combattre. Le bilan est catastrophique.

     


     
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