|
|
|
|
|
|
|
|
Au cours de ses premières semaines à Paris,
Vincent est impressionné par leurs œuvres. Il a l’occasion de rencontrer
un grand nombre d’artistes et pas des moins fameux : Pissaro, Cézanne,
ou encore Monet. Ces derniers passent des heures à discuter de l’avenir
de l’art.
Vincent, influencé, abandonna sa palette de couleurs sombres qu’il utilisait jusque-là pour lui préférer une palette de couleurs vives et lumineuses. Il commença à peindre des scènes de rue, des cafés ou encore des parcs fleuris. Ci contre Le Restaurant de la Sirène à Asnières. |
Les impressionnistes avaient bien sûr bouleversé la peinture
de Vincent, mais celui-ci recherchait toujours un style personnel. Il était
continuellement à l’affût de nouvelles idées et techniques
et les utilisaient dans son œuvre.
Vers la fin de son séjour à Paris,
il s’intéresse aux estampes japonaises et introduit ainsi, en s’en
inspirant, encore plus de vie dans son art. Il s'essaye alors au style
japonais et paint le Portrait du père Tanguy
en hiver 1887.
Vincent aime les couleurs simples et la sérénité de l’art japonais qui évoque pour lui davantage la conception d’un tableau comme un ensemble. Et cela se voit car ses coups de pinceau s’intensifient et sont donnés avec plus d’assurance. A 34 ans, Vincent commençait à trouver son propre style de peinture. |
Le champs aux alouettes
est
la
plus grande toile de Vincent à Paris.
On y voit déjà les quatre couleurs de base de Vincent : le jaune, le rouge, le bleu et le vert. Il se dit à ce moment-là qu’il faut quitter Paris pour apprendre et décide d’aller dans le sud pour trouver la couleur pure et le jaune. |
En Février 1888, après un séjour de deux ans pendant
lesquels il a exécuté plus de deux cents toiles, Vincent
quitte Paris pour Arles où commence son périple vers le sud,
attiré par la clarté du Midi et la chaleur des couleurs.
Il emporte avec lui les découvertes qu'il a faites au sujet de la
couleur et la lumière.