AnalyseDidabioB09

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Construction du projet Didabiolo d'un groupe de maitres en formation FORENSEC : Bertrand Emery - Joëlle Martinelli - Julien Dufour.


L'analyse de l'activité en classe à partir des observations.


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Résumé:

Analyse :


Accès vers les différentes pages :

  1. PresentationDidabioB09 : Présentation générale.
  2. SavoirsDidabioB09 : Interview et description des savoirs à enseigner.
  3. DispositifDidabioB09 : Description de la séquence didactique.
  4. JustificationsDidabioB09 : Justification des choix pédagogique et description de la problématique.
  5. ObservationsDidabioB09 : Compte-rendu des séances.
  6. AnalyseDidabioB09 : Analyse des séances.
  7. BilanDidabioB09 : Généralisation du dispositif et de son analyse.


En détails:

Remarques communes :

A partir des analyses personnelles de chacun d'entre nous (voir plus bas), voici ce que nous retrouvons dans les différentes classes.

Séance de questionnement


Séance de bilan



Remarques générales et propositions de remédiation :


Analyse des conjectures :

Cette analyse se trouve sur la page suivante : BilanDidabioB09 (Généralisation du dispositif et de son analyse).
En effet, comme nos conjectures sont générales, il nous semblait plus pertinent de les mettre sur la page de la généralisation.



Plus en détails :

Analyses personnelles des séances


Julien Dufour :

Réponse aux points d'observation prévus :


Présentation d'un sujet nouveau les interpelle d'où une écoute attentive. L'apparition d'un animal qu'ils connaissent, d'une amputation d'un animal déjà vu par certain, et donc que les autres voudraient en savoir au moins autant, et qu'une analogie avec le lézard surgit dès les premières interventions, les a plongés directement sur un problème qui les touche assez personnellement. En plus il y renforcement aux problème posé, lié aux anecdotes, et l'éventuelle analogie de la queue du lézard, depuis leur enfance. L'expérience animale semble donc très accrocheuse et facile d'accès, car c'est concret et vivant.
Les questions posées dès la fin de l'intro leur donnent envie de trouver et imaginer des réponses, à chacun de donner son idée et espérer qu'une réponse sera apportée par les autres ou le prof.

L'activité sous forme de questions apporte une participation collective et active, car il sont la liberté de laisser aller leur imagination. Les questions avancée par les uns inspire les autres, et l'activité de groupe est alors enrichie à ce niveau, ce qui est me parait séduisant pour la mise en commun des infos tirées de leur lecture. Les questions auxquelles je refuse de répondre les frustre du fait qu'ils soient habitués à ce qu'une question élève égale réponse enseignant.
Lors de la fin de la première séance, certains proposent des théories, et me demandent de les approuver; je refuse systématiquement, afin qu'ils aient un but à lire les articles, et qu'ils puissent en débattre ensemble par la suite. Je remarque alors que ceci fragilise la crédibilité de leurs idées, et les déboussole un peu dans la manière de procéder. Ceci empêche formellement l'envie des autres à compléter les théories avancées, mais devrait les motiver davantage pour la lecture.
Lors de la séance bilan quand un élève apportait une réponse à une question, les autres n'en ont pas profité pour compléter sa réponse. Quand la question rentrait dans les objectifs que je m'étais posées, j'intervenais pour qu'ils détaillent, ensemble, les réponses à l'aide leur lecture, sans valider ou non cette dernière. Parfois ils n'en éprouvaient pas le besoin, se satisfaisant de leur réponse, prétendant que les articles n'apportaient rien de plus. Ils ont peut être eu du mal à les comprendre, ou ceux qui contenait des détails n'ont pas été lus, freinant l'investissement de chacun dans le groupe. Parfois un ou deux autres complétaient les premières suggestions de réponses. A ce moment le travail de groupe apparaissait constructif.
De manière générale ils sont accoutumés à ce que les apports de connaissance soient effectués par l'enseignant et non à partir d'articles dont ils ont eux-même trier les informations. En effet ils considèrent plutôt que cette tache est du ressort de l'enseignant. Ils ne se sentent pas assez en confiance pour être les arbitres des connaissances à retenir, ce qui les empêche surement de faire des liens entre les infos apportées par chacun. Ils semble tout simplement qu'ils manquent d'expérience et de confiance pour mettre leur savoir en commun et le synthétiser.

Répondre brièvement aux questions leur à été facile et satisfaisant, leur faisant croire que leur lecture les à conduit aux connaissances manquantes pour y répondre. Cependant ils semblent s'être rendu compte que les discuter plus en profondeur, quand je leur demandais de le faire, s'avérait plus ardue. Cette tache semblait manquer d'entrain car ils n'osaient pas reprendre leur lecture pour compléter leur réponse, avant que je leur demande de le faire. Ils ont l'air de s'être contenté de ce qu'ils avaient retenue, oubliant qu'ils avaient droit de reprendre leur lecture( ou leur résumé), pour argumenter. Ils ont eu plus de facilité à le faire, ensuite, mais n'arrivant pas encore à être à l'aise avec leur remarques, se souciant souvent de mon approbation. L'apport de l'enseignant est une sécurité, et, une validation de leurs interventions, dans ces moment là, pourrait faire mine de vérité. Cela pourrait se justifier par leur manque d'habitude a confronter les connaissances scientifiques entre eux, fonder sur leur lecture, et non sur celles de l'enseignant.

Ils ont de la facilité à répondre rapidement sans détailler, ce qui prouve une difficulté à s’investir dans la construction de leurs connaissances et de faire le lien entre les questions posées et l’objectif de parvenir à construire un savoir à partir de leurs questions.
Les réponses à leurs questions sont souvent peu claires, et m’obligent à leur demander d’être plus soigneux dans la formulation de leurs explications. Ils ne ciblent pas réellement le besoin d’expliquer les problèmes posées par leur questionnement, mais attachent plus d’importance à donner une réponse brève et sans explication.
Les élèves ayant partagés les mêmes lecture ne semblent pas avoir ressenti le besoin de compléter les connaissances apportées, mais simplement de les confirmer. Toujours ce manque de précision et de diversité dans les apports de connaissances, tirées des articles, qui semble être une résistance à synthétiser et faire des liens.
LA synthèse aurait-elle été plus efficace si j'avais regroupé les élèves ayant lus les même article pour pré-réunir les connaissances apportées par leur article ? Cela aurait-il facilité les discussions, et auraient-elles été plus argumenté lors du débat de classe ?

Les questions qu’ils échangent des l’apparition du problème posé, montre qu’ils ont compris le but de cette introduction, et qu’ils sont soucieux d’essayer de creuser le problème. Cette introduction
Les questions qui suivent et qui s’enchainent alimentent leur curiosité, et leur donnent envie de trouver des solutions de suite. A ce moment ils donnent l'impression d'être immergés dans le sujet et ne pensent pas à faire de pause, ce qui montre un vif intérêt à poursuivre leur recherche de questions sur le sujet, et que la partie « questions », s’est bien enchainée avec l’introduction.
Quand je leur propose de noter leurs explications, ils refusent, préférant noter encore des questions, ils sont dans une dynamique de gestion de la construction de leur sujet et se gèrent de manière autonome à ca moment là. Ils sont donc les acteurs principaux, et ne suis plus qu’un spectateur.
La lecture des articles scientifiques est plus difficilement convaincante. La majorité a les a lu, preuve en ai du résumé qu'ils m'en ont fait, les autres, l'ayant "oublié" chez eux, n'ont quasiment pas participé au débat. Les premiers ont participé généreusement, certain montrant plus d'investissement qu'aux autres cours. Peut-être parcellises se sentaient plus en confiance au vu de mentionner des données scientifiques sures,n'émanant pas de leur avis personnel. Ils ont quand même eu des difficultés à lier leur lecture entre eux, mais cela m'est apparu plus constructif à partir du moment ou chacun essayait de justifier ce qu'il avançait en citant un passage de ses lectures.

Au cours des 2 séances je ne suis intervenu que 2 fois pour recadrer les débats pour éviter la dérive vers des idées trop imaginaires.
Je n'ai noté aucun silence.
Les explications étaient plus divergentes lors de la séance de réponses que celle des questions.
Tous les élèves ont participé à l'élaboration des questions, un petite partie à celle des idées lors de la première séance.
La moitié des élèves environ ont majoritairement participé aux réponses aux questions, et explications, certains n'ont que peu participé.


La participation des élèves s'est déroulée dès le début de chaque séance sans que j'ai besoin de les motiver à prendre la parole. Ils semblait être a l'aise dans le déroulement de l'activité, prenant part au débat, gérant soigneusement leur prise de notes, semblant donc y attacher de l'importance.
Les débats n'ont pas nécessité de relance de ma part. Ils ont su se laisser la parole chacun leur tour avec quelques élèves intervenant très souvent, et d'autres n'intervenant que très peu.
La participation des élèves s'est révélée plus importante lors des questions, que lors des réponses.
Je suis intervenu plusieurs fois pour leur rappeler qu'ils ne devait pas tous parler en même temps pour que le scribe puisse écrire leurs suggestions, et prendre des notes.
Je n'ai pas eu besoin de faire de discipline.
Les élèves m'ont plus sollicités au début de chaque séance qu'à la fin pour que j'apporte des connaissances, surement parce qu'ils se sentent plus confortable et plus en confiance que si eux même le font.
Mes interventions, plus fréquentes en fin qu'en début de séances, étaient ciblées sur la reformulation de leurs phrases, l'aide, l'orientation pour qu'ils creusent. Ils ont souvent ébauché des idées, qui nécessitaient d'être détaillées, pour qu'ils atteignent les objectifs de connaissances fixées, d'où mes appuis répétées sur les besoins d'étayer leur arguments.
Certains élèves ont couverts les prises de paroles d'autres. J'ai du demander, rarement, à ces derniers de repeter leur interventions, ce qui n'a posé aucun problème.



Bertrand Emery :

Réponse aux points d'observation prévus :










Joëlle Martinelli

Réponse aux points d'observation prévus :
L’image du triton où l’on voit un triton amputée d’une patte puis le développement, semaine par semaine, de sa nouvelle patte les a impressionnés. A partir de ce moment les questions ont fusés et déjà des explications émergeaient.

Cela s’est passé difficilement. Au lieu de débattre de leurs idées entre eux, ils me répondaient à moi et attendaient une confirmation de ma part. Après avoir expliqué à plusieurs reprises que je n’interviendrai pas lors de leur discussion, ils se sont mis, tant bien que mal, à se poser des questions et s’expliquer certains phénomènes qu’ils ne comprenaient pas. Ce n’était pas naturel pour eux. Le fait de ne pas avoir une confirmation immédiate de ce qu’ils avançaient les a perturbés. Au bout du compte ils ont répondu à mes attentes, c'est-à-dire qu’ils ont réussi à trier les informations et répondre aux questions que nous leur avions fixées implicitement.

L’utilisation des articles a été très importante pour des vérifications en cas de doutes ainsi que pour prouver aux autres ce qu’ils avançaient.

La prise en compte des informations des différents groupes a été indispensable, pour recouper leurs informations et apporter des informations supplémentaires qu’un seul groupe a pu obtenir avec sa lecture individelle.

Lors de la partie questionnement, il ne fait aucun doute que le sujet les a intéressés. Beaucoup de questions et d’hypothèses sont sorties. Dans cette partie, je n’ai pas eu de mal à me retirer de leur discussion. Ils se sont ensuite empressés de lire les articles que je leur avais distribués et de trouver des réponses à leurs questions. Trois élèves ont pris pour leurs lectures individuelles 4 articles au lieu de 1.

Je n’ai eu besoin que de très peu d’interventions concernant une dérive du sujet et aucune pour des questions de discipline dans la première séance.
Pour la deuxième séance, qui était la synthèse des informations lues dans les articles, j’ai à plusieurs reprises leur dire que le débat devait se passer entre eux. Ils ont eu du mal à intégrer le fait que ce n’était pas à moi qu’il fallait donner les réponses mais à la classe. Je me suis donc déplacée d’un côté de la classe pour aller au fond de la classe et être hors de leur champ de vision. Je voulais qu’ils se sentent un peu plus libres de discuter entre eux. Cela n’a pas eu l’effet désiré puisqu’ils se retournaient pour me répondre, ce qui n’aidait pas au bon déroulement du débat. Pas de problème de discipline dans cette deuxième partie non plus.


Première séance : aucun problème. Plus difficile pour la deuxième partie, le démarrage a été lent.

Dans la deuxième séance afin qu’ils ne me répondent pas à moi mais à l’ensemble de la classe et quelques petites interventions pour dérive.


Bon dans l’ensemble, quelques fois des élèves parlaient en même temps ou il arrivait que certains s’expliquent certaines choses entre eux. Je suis intervenue pour qu’ils le fassent à l’écoute du reste de la classe. Cela s’est bien passé.

Trois élèves ont participé intensivement (ceux qui ont lu tous les articles proposés), trois sont intervenus souvent et quatre n’ont pratiquement rien dit.


B.E. + J.M. + J.D.

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Créé par: lombardf dernière modification: Mercredi 20 of Mai, 2009 [10:50:53 UTC] par Emery_B