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LA SCHIZOPHRENIE

                         Bien que les scientifiques ne puissent pas encore apporter de réponse définitive à toutes les questions concernant cette maladie, on
                         sait que la schizophrénie n’est pas un " dédoublement " de la personnalité ni une personnalité " multiple ".
 
  La schizophrénie est une maladie du cerveau
                         Le cerveau étant l’organe avec lequel nous pensons, nous ressentons, nous interprétons nos perceptions et contrôlons nos actions,
                         cette maladie affecte la pensée, les sentiments et les émotions tout comme la perception et les comportements. Toutes ces fonctions
                         ne sont cependant pas perturbées au même moment et dans la même mesure. De nombreux patients schizophrènes semblent
                         parfaitement normaux pendant de longues périodes.

                         Bien qu’elle ne touche pas à l’intelligence proprement dite de la personne, la schizophrénie occasionne souvent un certain nombre de
                         déficits intellectuels qui perturbent notamment l’attention, la mémoire, l’apprentissage et le traitement de l’information. Ces déficits
                         appelés " cognitifs " sont souvent présents dès le début de la maladie et diminuent la capacité de la personne à réagir avec son milieu
                         de manière appropriée.

                         La cause de la schizophrénie n’est pas encore entièrement élucidée. Plusieurs facteurs jouent un rôle dans son apparition et son
                         évolution. En général, on considère la schizophrénie comme un trouble résultant d’une interaction complexe entre une vulnérabilité
                         biologique et psychologique d’une personne et le stress associé à son environnement. Ce modèle explicatif de la schizophrénie appelé
                         modèle vulnérabilité-stress sera détaillé plus avant dans ce manuel.
 

                         Comment reconnaître la schizophrénie ?
                         Les symptômes de la schizophrénie sont subdivisés en symptômes " positifs ", qui apparaissent souvent pendant un épisode
                         schizophrénique aigu et qui sont une perturbation du fonctionnement cérébral normal et en symptômes " négatifs " qui sont des
                         affaiblissement ou des pertes de fonctions normales.
 
                        Les symptômes positifs les plus fréquents
                              Les hallucinations

                         Les hallucinations sont des perceptions sensorielles qui ont leur source dans le cerveau de la personne plutôt qu’à l’extérieur. Les
                         hallucinations sont causées par la maladie. Les patients schizophrènes entendent parfois des voix (hallucinations auditives) qu’une
                         personne saine placée dans la même situation n’entendrait pas ou voient des choses (hallucinations visuelles) que personne d’autre ne
                         perçoit. Ces perceptions sensorielles étranges sont souvent très perturbantes pour le patient qui éprouve parfois d’énormes difficultés à
                         distinguer hallucinations et perceptions réelles. Pour le patient, les voix sont réelles et il peut donc agir en conséquence, parfois d’une
                         façon incompréhensible aux autres personnes.

                              Les idées délirantes

                         Il s’agit de convictions erronées constantes, non transitoires, qui ne sont pas partagées par d’autres et que le patient continue à
                         considérer comme réelles même en présence de preuves démontrant le contraire.

                         Le patient peut être convaincu qu’il est poursuivi (délire de persécution), qu’il est Dieu (idées délirantes mystiques) ou qu’il est le centre
                         (idées de référence) des événements qui se déroulent autour de lui. Ces convictions erronées sont dues à un trouble du fonctionnement
                         cérébral. Habituellement, elles ne peuvent pas être modifiées par des faits ou des arguments; elle ne peuvent l’être que par le
                         traitement. Le patient est souvent incapable de comprendre que ses convictions sont erronées et qu’il est malade. Les idées délirantes
                         et les hallucinations sont réelles pour le patient. C’est pourquoi ses comportements et sa conduite sont souvent incompréhensibles aux
                         personnes saines.

                              Les troubles de la pensée

                         Les personnes souffrant de schizophrénie peuvent être incapable de penser ou de communiquer de manière logique. Leur pensée et
                         leur discours deviennent désorganisés et difficile à suivre.

                              La perturbation de la perception de soi

                         Il arrive que le personne atteinte perde le sens de son identité personnelle. La frontière entre lui-même et le milieu qui l’entoure se
                         dissout. Cela se manifeste par exemple par la conviction que d’autres peuvent lire ses pensées, ou qu’ils peuvent introduire directement
                         des pensées dans sa tête.

                              Les troubles du comportement

                         Ces troubles peuvent se manifester par des comportements relativement bizarres ou injustifiés, qui peuvent aller jusqu'à l’hostilité et
                         l’agression.
 

  Les symptômes négatifs les plus fréquents
                              Manque d’énergie et de motivation

                         Le manque d’énergie est un symptôme négatif fréquent. La maladie peut causer une perte de vivacité, d’entrain et d’intérêt général chez
                         le patient. Cela se traduit souvent par une incapacité d’assumer ses responsabilités à la maison, au travail ou à l’école.

                              Emoussement affectif

                         Le patient perd sa capacité à ressentir et à exprimer des émotions. L’expression faciale est souvent réduite ou même absente.

                              Retrait social

                         Les patients présentent souvent un manque d’intérêt envers leur milieu social et finissent par éviter tout contact social et même familial.

                              Pauvreté de la pensée

                         Les patients peuvent devenir très peu portés à s’exprimer spontanément et peuvent présenter un ralentissement général de la pensée,
                         voir même une absence d’idée.
 
 

 

 
 
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 LES PSYCHOSES

 
 
Les données cliniques actuelles débattues de manière internationale reconnaissent aux psychoses l'expression de troubles dans des domaines aussi divers que les perceptions, l'attention, la mobilité, la pensée, l'intelligence, la mémoire, le langage, la volonté, le jugement, la capacité à tester la réalité, la vie affective et relationnelle, la qualité des aménagements psychiques face aux angoisses...
 
Aspects cliniques généraux des psychoses de l'enfant:
 
  • Premier contact : bizarrerie du comportement globale, originalité, anormalité de contact, manque d'harmonie dans la présence sociale.
  • Jeux de groupe anormaux ou absents, altération de l'aptitude à se faire des camarades.
  • Handicap du fonctionnement familiale et socio-scolaire.
  • Troubles de la propreté, hygiène, propreté sphinctérienne.
  • Ne cherche pas, ou mal, à être conforté quand il souffre.
  • Anomalies des activités perceptives.
  • Restriction marquée du champ des activités et des intérêts.
  • Incohérence ou relâchement net des associations.
  • Manque d'empathie pour l'existence ou les sentiments des autres.
  • Anomalies marquées dans la forme et le contenu du langage ; altération marquée de l'aptitude à engager ou à poursuivre une conversation avec autrui ( lorsque le langage et lui-même adapté).
  • Communication  non verbale très anormale : par le regard, l'expression faciale, la position du corps ou des gestes destinés à entamer ou à moduler une interaction sociale.
 
 
 
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