LES MAGASINS
 
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Les boutiques   

   Les rues commerçantes étaient animées par les boutiques, les tavernes, les fabriques et les échoppes d’artisans. Nombreuses étaient les boutiques pourvues d’ un logement à l'étage.  
On trouvait aussi quelques magasins le long des edifices fréquentés journellement par le public, comme les thermes. Des magasins d’alimentation entreposaient leurs grains, leurs fruits secs et leurs liquides dans de grandes jarres en terre cuite enfoncées dans un comptoir en pierre, décoré le plus souvent de morceaux de marbre en couleurs. Viandes et volailles pendaient accrochées dans l’ entrée.  
   Les jours de marché, les rues grouillaient de passants, de musiciens, de jongleurs, de mendiants et d’escrocs. Les propriétaires de tavernes, de boutiques, invitaient les passants , surtout étrangers, à admirer leurs produits exposés, à goûter leur vin etc…  
   La majeure partie de ces boutiques étaient dirigée par des affranchis, anciens esclaves ayant obtenu la liberté.  
  

                              Comptoir en pierre 
 

Les boulangeries 

   Nombreux étaient les métiers exercés par les artisans à Pompéi. Les boulangers occupaient une place importante dans la cité. Le pain que l’on ne faisait pas chez soi, était acheté dans des boulangeries telle que celle de Modeste. Cette boulangerie appartenait à un boulanger répondant au nom de Modeste. Un long couloir donne accès à un atrium, on passe dans la zone où le blé était moulu et où l’on cuisait le pain. On peut y voir des meules en lave. Elles comprenaient deux parties, l’une conique et fixe dite « meta » qui s’insérait comme un coin dans l’ autre biconique et creuse, dite « catillus », à laquelle des ânes attelés à des poutres en bois , imprimaient un mouvemnet de rotation. 
   Le blé était versé dans l’ouverture supérieure du « catillus ». Une fois molu ,on le recueillait sur des lames de plomb placées sur la base où était appuyée la « meta ». 
   Tout près se trouve le four, découvert avec sa porte en fer encore fermée ; à l’intérieur il y avait quatre-vingt pains ronds carbonisés, que l’on avait certainement enfournés avant l’éruption. 
 

                      Meules en lave, entrée de la boulangerie de Modeste