HISTORIQUE  
Le jour fatal   
Le Vésuve   

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   C’était sans doute une chaude journée d’été comme tant d’autres à Pompéi, ville pleine de vie et d’animation située au pied du Vésuve, carrefour névralgique du commerce des produits de la Campanie et d’un riche artisanat, lorsque la violente explosion ensevelit la ville, les hommes et les campagnes, sous une coulée de lave, de lapilli et de cendres.  
   C’était le 24 Août de l’année 79 ap. JC : à Pompéi le temps s’arrêta. Le volcan cracha des nuées ardentes : gaz très chauds mêlés à de multiples débris qui dévalent la montagne à la vitesse d’un ouragan, suivis d’un écoulement de lave  
   L’eruption surprit les habitants dans leurs activités quotidiennes : les commerçants dans leurs boutiques, les paysans et les esclaves au travail, les riches familles dans l’oisiveté de leurs villas, les enfants dans les bras de leurs mères, les chiens attachés à leur chaîne.  

   Il y eut plus de 2000 victimes : emportant leurs biens les plus précieux, beaucoup de gens furent bloqués par la lave, moururent asphyxiés par les émanations toxiques, les rues étaient envahies par les gens paniqués, et la seule voie de salut, la mer, bouillonnait en soulevant des vagues gigantesques. Les derniers survivants seront terrassés dans leur fuite ; l’empreinte de leurs corps est restée imprimée dans la cendre, devenue aussi solide que du béton en refroidissant.  
Pompéi fut recouverte d’une fine pluie de lapilli, le paysage enfoui sous une épaisse couche de cendres.  
   Il faudra dix-sept siècles avant que Pompéi sorte de son long sommeil.  
L’étude des produits volcaniques émis par le Vésuve a permis de reconstituer plus précisément la chronologie des événements de cette fameuse journée.