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L'HABITATION

 
Quiz: savez-vous d'où vient l'expression: "une peur panique"?

Priène et Delos: les Beverly Hills antiques 
 
La maison fut longtemps très simple. A la campagne, c’est une cabane rectangulaire, abritée par un toit de chaume, avec une salle unique que flanque les étables et les écuries. A la ville, le rez-de-chaussée comprend une ou deux pièces ; l’une s’ouvre largement sur la rue et sert d’atelier et de boutique; l’étage est desservi par un escalier extérieur et se loue souvent à part. On connaît aussi les grandes maisons de rapport, divisée en petits appartements qu’occupent de nombreux locataires; certaines ont deux ou trois étages.
A côté de ce type simple, on rencontre des habitations plus grandes et plus luxueuses. Les états des lieux, annexés aux baux des domaines d’Apollon délien, nous font connaître les pièces ou bâtiments qui, réunis dans un enclos, composent une forme grecque : ce sont la chambre à coucher, la chambre pour les hommes, l’étable, l’écurie, la bergerie, le grenier pour les céréales, la grange pour la paille, le moulin, le cellier pour les grandes vases d’argile ; on signale rarement un étage. La ferme atteint souvent un jardin.
Les maisons riches des villes différaient selon les régions et selon le goût des propriétaires. Les fouilles nous ont livré deux types principaux : l’un à Priène, l’autre à Délos. La maison priérienne comprend trois parties : une cour ; au fond de la cour un vestibule, largement couvert et soutenu par deux colonnes ; enfin une ou deux chambres, donnant sur le vestibule.
La maison délienne a comme centre une cour entourée d’une colonnade ; sur la rue, de petites pièces, isolées du reste de la maison, servent de boutiques ; un large passage conduit à la cour et, tout autour de la cour, s’ouvrent des chambres de dimensions variables, salle de réception, salles à manger, cuisine, communs ; à noter les latrines, avec un système primitif de tout-à-l’égout. Un escalier conduit à l’étage, dont les pièces s’ouvrent sur une galerie portée par la colonnade de la cour. Pendant longtemps on se contenta d’étendre sur les murs un lait de chaux, qui masquait les imperfections de la construction. Avec le progrès du luxe, la décoration se complique et s’enrichit. A l’époque hellénistique, les murs sont recouverts de stucs peints qui, toujours disposés de même, constituent un vrai système décoratif. Ils prétendent imiter la construction en marbre des grands édifices et en reproduisent les éléments essentiels. : au ras du sol une plinthe, puis des grands lambris rectangulaires, un bandeau mouluré, décoré parfois de guirlandes, de personnages, enfin plusieurs assises de panneaux rectangulaires. Au-dessus de ces assises des colonnettes ou des pilastres supportent un entablement.
Cette décoration stuquée et peinte se retrouve dans tout le monde grec, à Alexandrie, à Délos, à Priène, à Théra, en Macédonie, dans la Russie méridionale ; elle est le point de départ de la décoration murale des maisons romaines de Pompéï.
Le mobilier a toujours été rudimentaire. Le Grec, qui vit beaucoup au dehors, ignore à peu près le luxe de l’ameublement. On a des sièges sans dossier, des chaises à haut dossier. Les tables sont basses, le plus souvent rondes et à trois pieds. Le lit est bas, muni de couvertures et d’oreillers. On renferme les vêtements, les objets de toute sorte dans de grands coffres. On éclaire avec des lampes de terre cuite ou de bronze, à une ou plusieurs mèches. On se chauffe avec de hauts braseros de terre cuite.
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   Réponse:
Pan signifie "tout" en grec. C'est en fait le dieu de la Nature en général, avec ses bons et ses mauvais côtés. Quand il est de bonne humeur, ce petit dieu cornu et à jambes de bouc, charme les nymphes en leur jouant de sa célèbre flûte à nombreux tuyaux. Mais s'il se fâche, gare! Il déchaîne alors les puissances naturelles et les hommes fuient épouvantés: c'est cela, la peur panique.