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   Les Romains étaient des gens superstitieux, chaque animal possédait une signification symbolique ou religieuse. Le crapaud par exemple avait pour fonction de faire jaillir de l’eau.  

   Le taux de mortalité était élevé, les parents visitaient les demeures des morts, les tombes, qui s’alignaient le long des routes à la sortie de la ville. On donnait souvent des formes élégantes. Quelques unes offraient même des banquettes à l’ombre où les voyageurs pouvaient se reposer. Ces tombes étaient toujours hors des portes de la ville.  

   Les temples de Pompéi honoraient des dieux grecs et romains. Le plus ancien, celui d’Apollon, remonte au VIe siècle avant notre ère. Dans les premiers temps de l’Empire, au cours du Ier siècle de notre ère, on prit l’habitude de proclamer divin les bons empereurs (par opposition aux mauvais comme Néron). Dans tous les temples de l’Empire, on célébrait des cérémonies religieuses en leur honneur. Des magistrats étaient chargés du culte de l’empereur.  

   La déesse Vénus, protectrice de la cité, pouvait porter chance. Le dieu Pan régnait sur les champs et les forêts, il était donc populaire. Outre sa fonction de gardien de troupeaux, il montrait un goût immodéré et peu respectable pour les jeunes filles.  

   La religion romaine adoptait facilement de nouvelles divinités, soit en les assimilant, soit en incorporant certains caractères de ces cultes aux divinités déjà existantes. Isis, déesse égyptienne, recevait un culte solidement établi à Pompéi, sans doute à cause de la présence des Grecs et des Egyptiens établis dans la baie de Naples depuis que Puteoli était devenu un port d’escale important pour les bateaux égyptiens.  
  

Quelques temples :  
 

    
        Temple              Temple               Temple 
          d'Isis              de Jupiter           d'Apollon