Les origines : 1908-1910

Ce concept de police fédérale interétat, dans une société fortement fédérale et  à cheval sur 
l’autonomie des états, résulte de la rencontre de 2 hommes décrits comme progressistes, Téodore Roosevelt et Charles Bonaparte.
Ils  avaient tous les 2 une vision commune que la nécessité de l’intervention de l’état dans des départements sensibles comme la justice et l’économie d’une part et de s’entourer pour cela d’un personnel efficace et expert.

A l’accession à la présidence,, Roosevelt a mis à la tête du département de la justice CB, qui a pu concrétiser sa vision en créant un corps d’élite d’agents spéciaux qui dépendait uniquement de lui, et fait nouveau, d’agents nationaux, ce service n’avait pas encore de nom, mais son affectation était claire : agents dévoués, surentraînés et chargés de lutter contre la corruption et le crime.

Le département de la justice avait l’habitude de faire appel à des détectives privés chèrement rétribués pour effectuer des enquêtes spéciales, puis à des enquêteurs d’autres agences fédérales.
En 1907, cette équipe de choc, souvent appelée pour des missions spéciales, très efficaes mais aussi très honéreuses et surtout qui ne rapportait plus à l’Attorney général, montrait déjà des prémices de ce qu’allaient devenir ces armées de l’ombre, au pouvoir étendu, mais sans existance légale, laissant la publicité à Kojack ou Strasky et Hutch, amuseurs publics, présentant par ces séries faussement noires des agents bon enfant et droits.

Bonaparte, en bon homonyme, a réussi a récupérer sa petite armée, en faisant promulguer une loi pour garder sous sa coupe son corps d’élite, et en mai 1908, une loi a ainsi empêcher le département de la justice d’engager des actions secrètes…le pouvoir de la loi et la loi du pouvoir…
En Juin 1908, le FBI naissait officiellement, et la plaque annonçait la couleur…