Welcome
Introduction
Obsession
Compulsion
Cas cliniques
Thérapies
Bibliographie



 
  • exemples(voir ci-dessous)

Le gendarme étrangleur

   Jérôme est élevé en province. L'éducation protestante qu'il reçoit est porteuse de valeursmorales plutôt rigoureuses. Un évènement dramatique survient peu de temps après son onzième anniversaire: son père, victime d'une encéphalite virale, reste paralysé puis comateux pendant un an et demi avant de mourir.
Lorsque débutentses troubles, Jérôme a quarante et un ans. Marié, il a deux jeunes enfants âgés de quatre ans et deux ans et demi.
Son histoire débute par une douleur vertébrale intense. Bientôt, il ne peut plus marcher à cause d'une paralysie de pied droit et de sciatique extrêmement douloureuse de la jambe gauche. La suite est classique: consulataitions, examens complémentaires, scanner puis IRM. Jérôme est alors très angoissé.
Finalement, une intervention chirurgicale est décidée. L'angoisse monte d'un cran. L'anesthésie, l'acte chirurgical, les suites opératoires se détoulent sans poser la moindre difficulté. Si l'évolution fonctionnelle de sa maladie est idéale: il marche sans la mondre douleur, il n'a pas de séquelle, en revanche, on ne peut pas dire la même chose de son état psychique, sérieusement déstabilisé.
Le premiers t.o.c. apparaissent de retour chez lui. L'imaged'une femme alitée et dénutrie qu'il a vue au cors de son hospitalisation l'assiège et lui cause une terrible angoisse. Puis, d'autres obsessions, encore plus angoissantes, viennent remplacer cette image mentale. Il s'agit de phobies d'impulsion revêtant la forme d'une imagerie mentale obsédante: il se voit en train d'étrangler ses enfants. Parfois, c'est le mot "étrangleur" qui l'assiège sans cesse et ne lui laisse pas de repos


Top