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Corfou (îles ioniennes) Il
est important de savoir que les archipels représentent le cinquième
de la superficie totale de la Grèce. On le sait bien, cette partie
du monde a subi de nombreuses secousses sismiques, ce qui donne au paysage
des Iles ioniennes un caractère rajeuni et hors du commun. Le climat
est un facteur très particulier de cette région, En effet,
il pleut énormément, d’où un paysage impressionnant
tout au long de l’année. Le vent y est également assez violent.
Mais, c’est bien un joyau dont nous parlons, ceux que mêmes les photographies
ne peuvent pas restituer.
Grèce et
Italie. Cocktail a priori détonnant. Il n’en est rien. Ce sont les
deux civilisations à la base de Corfou. Celle-ci est la principale
île ionienne, la plus peuplée et certainement celle au passé
historique le plus particulier. Corfou fut fondée vers 734 avant
J.-C., au lieu-dit Paléopolis, par la ville de Corinthe, désireuse
de s’assurer un point d’escale sur la route maritime de Sicile. Connue
sous le nom de Corcyre, elle créa elle-même des colonies.
Mais divers malentendus entre les habitants firent que Corinthe n’eut pas
d’empire maritime durable. Corfou fut longuement courtisée par Athènes
et Sparte et s’offrit même le triste privilège d’être
le détonateur du plus cruel conflit qui opposa les deux principales
puissances grecques, celui connu sous le nom de guerre du Péloponèse.
Il sied de dire également que Corfou fut le Gibraltar de l’Adriatique
pendant plus de trois siècles, juste après être devenue
vénitienne en 1386. Les historiens l’assimilent même comme
étant l’île des Phéaciens de l’Odyssée et Ulysse,
raconte-t-on, y aurait trouvé l’hospitalité. Sissi, impératrice
autrichienne, lui vouait un amour certain, de même que Napoléon
qui déclara qu’il préférait perdre la vie que
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