Les pachtouns, cultivateurs et éleveurs , occupent le sud-est de l’Afghanistan, et le North-West Frontier Province du Pakistan. On les trouve également dans le Nord et dans l’Ouest, suit à une migration favorisée par plusieurs gouvernements pachtouns. Dans le Centre, les nomades pachtouns ont pris possession d’une partie de la richesse de la population hazara. Cette population parle le pachto et il se divise en deux grands groupes de tribus. Les Durrani et les Ghilzai. La famille royale était Durrani (tribu Mohammadzai). Le coup d’Etat de 1978 a amené au pouvoir les Ghilzai.

 
 
 
 

Descendants des habitants originaux du pays,  les Tadjiks ne représentent plus une vrai ethnie,  mais plutôt un ensemble de peuple ayant une culture et  une langue le dari communes, d’origine ouest-iranienne.  Les Tadjiks sont cultivateurs et commerçants.  Nous les trouvons dans l’ouest, dans le nord et dans le nord-est, dans les villes et en Tadjikistan soviétique.

Comme beaucoup de groupes persanophones,  les Hazaras se disent parfois Tadjiks.  Comme leurs visages le montrent cependant,  ce sont des descendants des MongolsTchatagay  venu au 14ième siècle.  Les plateaux et les vallées des provinces centrales constituent le territoire des Hazaras : le Hazaradjat.  Beaucoup ont émigré vers les grandes villes, notamment Kaboul.  Les Hazara sont chiites, et, répartit en tribut, ils savent très bien s’organiser.  Ils vivent d’une culture et d’un élevage difficiles.

Envahisseurs turco-mongols au 16ième siècle,  les ouzbeks sont restés maîtres du Turkestan jusqu’au 19ième siècle.  Cultivateurs et artisans, ils habitent des villages poussiéreux le long des canaux d’irrigation dans la plaine septentrionale,  dans les villes comme Mazar, et dans l’Ouzbédistan.

 
 
 
 

Nomades éleveurs venus de la Russie pendant  la première partie du 20ième siècle,  les Turkmens ont des origines ethniques et  une langue similaires à celles des Ouzbeks.  On les trouve dans le nord et l’ouest, et en Turkménistan.  Les femmes font les plus beaux tapis d’Afghanistan.

 
 
 
 

Descendants d’une migration aryenne très ancienne  (ils prétendent avoir du sang grec grâce aux soldats d’Alexandre).  les montagnes orientales du Nouristan sont restées indépendantes  et païennes jusqu’à la fin du 19ième siècle.  Les langues du Nouristan dérivent d’un indo-iranien très archaïque