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Troubles particuliers à la victime
 
 
 
Tout d’abord il faut préciser  qu’aucune catégorie de trouble n’est directement 
 imputable au statut de victime. Les réactions peuvent êtres très différentes d’un 
 individu à un autre, d’une culture à une autre. 
 Toutefois il est vrai qu’on voit apparaître une série de troubles bien précise en 
 général dans des circonstances similaires. 
Exemples théoriques et illustratifs :
En ce qui concerne la petite enfance dite première enfance et deuxième enfance on retrouve les troubles suivants :
       
      • Troubles des conduites (automutilations)
      •  Troubles oppositionnels avec provocation
      •  Troubles de l’attention
      •  Troubles du sommeil
      •  Troubles de l’alimentation
      •  Troubles du contrôle sphinctérien
      •  Troubles anxieux (PTSD surviennent aussi pendant l’enfance)
      •  Stéréotypies
      •  Troubles non spécifiés


 Il faut noter que les enfants ne perçoivent pas la réalité de notre manière, pour eux 
 en effet le passé n’existe pas, la douleur et l’angoisse pourtant sont facilement 
 repérables même par les nouveaux né ce qui fait que par exemple un traumatisme 
 pourra être revécu sous la forme d’un jeu répétitif.
 On parle beaucoup en ce moment de viol sur mineurs, d’inceste , ces traumatismes 
 subis pendant la petite enfance laissent des séquelles considérables qui se 
 traduisent par des faits concrets et souvent non perçus par l’extérieur ou plus grave 
 encore au sein des familles.
 Les troubles les plus souvent impliqués dans ces situations où le traumatisme est 
 parfois subit plus d’une fois,  sont, des troubles des conduites (arrachage de 
 cheveux, crises nerveuses, états d’excitation non justifiés) des troubles du sommeil, 
 des troubles alimentaires (refus de manger et de boire) ainsi que des troubles 
 anxieux (agitation extrême suivie de léthargie). La plupart du temps ces symptômes 
 qui peuvent donner des indices aux parents ou à  la famille sont tout simplement 
 ignorés ou mal interprétés (difficultés d’adaptation etc…).
 Ceci est la partie visible de l’Iceberg en effet les enfants victimes peuvent sembler 
 très bien fonctionner dans leur enfance et deviennent des adultes pathologiques de 
 nombreux enfants violés par exemple développent à l’âge adulte des troubles du 
 comportement alimentaire (hyperphagie) ou des troubles phobiques.
 

En ce qui concerne les victimes adultes on voit se développer les troubles 
 suivants ( entre autres ):
  •  Troubles anxieux (T.O.C, phobies, PTSD)
  •  Troubles de l’humeur ( dépressions majeures, psychoses)
  •  Troubles liés à l’utilisation de substances 
  •  Troubles du sommeil
  •  Troubles de l’alimentation
  •  Troubles de la personnalité (conduites borderline, personnalité évitante , etc)
PTSD
 Un des troubles les plus fréquemment expérimenté par les victimes est le PTSD.
 Le post traumatic stress desorder est un des exemples les plus saisissants des 
 troubles affectant les victimes.
 Situation typique : il faut un événement d’une violence extrême ou la victime à eu 
 l’impression de mourir. Cela peut se retrouver dans les situations suivantes : hold 
 up, attentat à la bombe, vision d’un accident de voiture, bombardement etc…
 Ces événements de vie on changé en l’espace d’un instant toute une vie.
 C’est alors que se met en place le PTSD.
 Selon la classification du DSM 4 : il y a deux sortes de stress post-traumatiques :
 Aigus/chroniques ou avec survenue différée lorsque le stress survient au moins 6 
 mois après l’événement traumatisant. On peut dès lors parler de PTSD latent 
 pendant des années et dont la survenue peut différer.

 Critères diagnostiques du PTSD (voir DSM4).

 B.C. 
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