Dispositifs médiatiques et systèmes de représentation


Conseils d'utilisation 


Ces pages reproduisent pour vous:
Comment utiliser efficacement les transparents et leurs commentaires ?

Je vous conseille d'ouvrir deux browsers afin de pouvoir voir simultanément et les transparents et leurs commentaires.

Les plages visuelles et le texte : convergence ou distanciation ?
Faites attention aux plages visuelles de ces transparents: elles ont d'autres fonctions que simplement esthétique.... L'image strictement fonctionnelle serait vite lassante; ces plages sont donc, il est vrai, parfois aussi esthétiques, témoins de mes goûts et de ma/mon (in)culture (toute culture est choix et donc ignorance de ce qui n'en relève pas...), clin d'oeil et trait d'humour... Mais surtout, elles déterminent une relation avec l'information verbale: convergence, divergence, complémentarité, différence, etc. Ces différentes relations seront retravaillées en profondeur dans un des autres modules de STAF 13.
Tentez d'analyser intuitivement ce rapport: cela vous aidera à répondre à l'exercice 3 portant sur les plages visuelles dans vos pages Web personnelles. 

Quelques clés pour la lecture des textes :
Vous trouverez écrit en vertdes consignes, des invitations à lire, à relire certains textes ou certains passages de ces textes (fonction conative).
Vous trouverez écrit en vert émeraude des commentaires ironiques, ayant ou supposés avoir un effet de distanciation et dans tous les cas une portée relationnelle.
Pour votre gouverne, ce sont donc des indices de marquage.... !


Sommaire:
Vous trouverez ci-desssous la matière concernant :

    1. Le Module 1
    2. Le Module 3

Module 1 : Liste des transparents (désormais, Tr.)

Tr. 1, Tr. 2, Tr. 3, Tr. 4, Tr. 5, Tr. 6, Tr. 7, Tr. 8,Tr. 9, Tr. 10, Tr. 11, Tr. 12, Tr. 13, Tr. 14, Tr. 15, Tr. 16,Tr. 17,Tr. 18


Tr. 1 Les objectifs du cours

Le cours présente une certaine complexité car il doit à la fois porter sur un cadre théorique (la/les théorie(s) de la communication), sur l'application de ce cadre théorique à une pratique médiatique particulière (le multimédia), sur la mise en relation entre cette pratique et l'activité éducative dans laquelle elle s'inscrit. Enfin, le cours doit vous donner des concepts fondamentaux du multimédia ainsi que des savoir-faire pratiques relatifs aux différents logiciel multimédias.
Le cadre théorique qui sert de référence à Staf 13 constitue une des difficultés majeures pour vous: son contenu vous est, pour la plupart d'entre vous, peu familier. Ses concepts sont donc entièrement nouveaux. C'est pour cette raison que que les textes rassemblés dans le portefeuille de lecture portent la mention de leur niveau de difficulté croissant: vulgarisation, texte de base, recherche.

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Tr. 2 Deux approches possibles

Il est possible d'aborder le multimédia de deux points de vue opposé: celui des techniques et de l'ingéniérie ou celui des sciences humaines, de la demande sociale et de utilisateurs. Le premier point de vue est représenté par la littérature technique centrée sur le développement et l'implémentation de systèmes, sur le développement d'outils, etc. Le second est développé par des revues telles que Technologies, information et société qui offrent quant à elles une approche psychosociologique centrée sur les usages et les usagers. Le Centre d'écologie humaine de l'Université de Genève, le Laboratoire de communication interculturelle de l'Université de Liège (Belgique) ou l'équipe de M. F. Koulomdjian (ex-IRPRACS, Lyon) par exemple travaillent dans cette direction. Cette dernière équipe a entre autres organisé a Neuchâtel, en 1994, un séminaire sur le télé-travail dans le cadre du Congrés de l'Association de Psychologie du Travail de Langue Française (Actes, à paraître fin 1996). Y participait notamment l'équipe de recherche d'EDF-France. Des revues comme Réseaux, la Revue de l'IDATE ou la Collection technique et scientifique des télécommunications publiée par la Documentation Française présentent un point de vue anthropologique, au sens large du terme, tout en s'appuyant sur une base technique importante.

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Tr. 3 Ecologie humaine et technoculture

Le concept de technoculture est proposé par Roqueplo P. (Le savoir décalé. In: Sfez L. & Coutlée G. (1990). Techniques et symboliques de la communication. Grenoble, PUG). Ce transparent montre les realtions entre quatre sphères principales et surtout les interactions entre chacune de celles-ci; les relations entre les poles sur l'axe des diagonales ne sont pas marqués, mais ils sont aussi importants que les autres. Notre approche nous commande d'observer, d'analyser mais aussi de produire dans l'interaction entre socio-, techno- et sémiosphères. A titre d'exemple:


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Tr. 4 Une définition du média

Pourquoi vous donner cette définition ? Pourquoi me paraît-elle intéressante ?
Elle considère d'abord la pratique médiatique comme une activité humaine finalisée. L'accent est donc mis sur l'homme et son activité: l'analyse des médias peut donc reposer sur une théorie de l'action et de l'interaction sociale. Cette définition souligne l'importance du lien social créé par la pratique médiatique entre les interlocuteurs même dans des formes de communication où émetteur et récepteur sont délocalisés (dans le temps et dans l'espace), où la bi-directionnalité du processus communicationnel est réduite par le dispositif technique.
Ensuite cette défintion a l'immense mérite de s'écarter de toutes les défintions spontanées et intuituives que chacun donne en fonction de son expériences des objets empiriques: la télévision comme "programme", la presse comme journal et comme institution, la radio comme "moyen d'information", etc.
Définition générique et indépendante des objets empiriques, elle les constitue donc en objets théoriques.

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Tr. 5 Une activité humaine

Ces différents points seront développés dans les transparents suivants.

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Tr. 6 Des textes lisibles

Ceci pour vous rappeler que la lecture et la compréhension d'une information visuelle, quelle qu'en soit la forme, ne sont jamais évidentes. Les études transculturelles et l'observation des compétences entre les couches socioculturelle et/ou socioprofessionnelles au sein d'un milieu dit "homogène", les études en milieux scolaires contrastés ont montré des différences importantes.
Vous vous reporterez à : "Vers une théorie des paratextes: images mentales et images matérielles", Section 4, "Schémas et images pédagogiques: le poids des science, pp. 142-153 de l'édition originale.

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Tr.7 La notion de statut

Tout processus de communication implique un destinateur, un émetteur. L'émetteur peut être un sujet individuel (un auteur), collectif (un groupe, une équipe de production supposant des rôles et fonctions techniques définis) ou institutionnel (une télévision, TF1, RTL, TSR, etc.). De plus, tout sujet est le lieu d'une histoire individuelle et d'une histoire sociale : il n'y a de sujet qu'historique. Chacun de ses émetteurs est caractérisé par des intentions, des rôles, des moyens d'expression, etc. Il s'agit de l'ensemble des paramètres sociaux dans lesquels s'inscrit l'activité de communication. Bronckart et al. (1985, Le fonctionnement des discours, Delachaux & Niestlé, p. 31 et sv.) distinguent :
  1. Le lieu social :
  2. "Le lieu social peut être défini comme la zone de coopération dans laquelle se déroule (et à laquelle s'insère l'activité langagière). Ce concept a été choisi de préférence à celui d'institution sociale dans la mesure où les zones d'interaction sont plus nombreuses et plus diversifiées que les instances que les sociologues décrivent généralement sous ce terme (situations de travail industriel, interactions commerciales, interactions de loisirs, etc.)." (p. 31 ).
    Ou encore :
    "Nous avons défini le lieu social "comme la zone de coopération" dans laquelle se deroule l'activité humaine spécifique à laquelle s'articule l'activité langagière; il s'agit donc d'un concept très général, couvrant notamment les différents type d'institutions et d'appareil idéologiques de la société, mais aussi d'autres zones d'exercices des pratiques quotidiennes." (p. 33).
  3. Le destinateur qui peut être considéré comme 'l'instance sociale d'où émanent les conduites" (p. 32) de comunication médiatique et le destinataire, notions sur laquelle nous reviendrons dans le Tr. 11.
  4. Le but de l'activité médiatique ( cf. ici même, la défintion du média Tr. 4.
  5. Les valeurs de l'interaction sociale, liées notamment à la zone de coopération et aux buts.
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Tr.8 La notion de technologie

Quelques repères et quelques exemples.