Les présuppositions et contraintes culturelles déterminent en grande partie la production et la réception de récits. Ceci est vrai pour n'importe quel type de narration ou de récit qu'il soit imaginaire, réel, formel, spontané, etc. En règle générale, l'effet d'une histoire - la représentation première de l'histoire chéz l'auditeur et son évaluation - dépend fortement de stéréotypes culturels qui jugent aussi sa grammaticalité. Une classe importante de contraintes culturelles vient de la culture d'une société entière sous forme de systèmes de croyance et d'attitude qu'ont les gens. En ce qui concerne la production et le traitement des histoires, des principes universaux qui disent comment sont les choses et comment ils doivent être sont cruciales. Ceci concerne notamment les idées qu'on a sur les gens, sur leur besoins et sur la manière dont ils doivent se comporter. On trouve le même genre d'attentes quelque peu modifiées dans les textes de fiction tels que les contes de fées. Ces constructions culturelles sont acceptées et connues par une large majorité des membres d'une civilisation. Elles ont pour effet de départager ce qui est inintéressant et de ce qui est agrammatical, et d'assurer en conséquence d'une manière générale la communication des récits entre les gens. Elles figurent cépendant rarement de facon explicite dans les récits.