Groupes
de travail du 29 Septembre 99
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de support à un exposé
Un exemple de motivation : Projet
YRE.
Type de pédagogie : Projet
But : biologie, méthodes de travail, de synthèse, de
rédaction.
Dispositif :
- Recherches
scientifiques
- Approche
des médias
- Interviews
d'opinions diverses
- Débat
et identification de questions précises de recherche
- Analyse
des interviews et d'informations complémentaires.
- Synthèse
par les élèves.
Bilan
du point de vue du prof
Observations
- Le
prof n'est pas la seule ni même la principale source de savoir.
-
Il est le médiateur de l'info., (mise en scène)
il organise,
- Il forme à la méthodologie
- Il suit il motive.
- Le projet est perçu comme authentique quand il quitte l'école...
- Les pages WEB ne sont pas forcément une source d'information
(reference), mais s'apparentent à une bibliographie
(Hub) ou servent à communiquer (inofs.,
lieu de consensus, maintien de la motivation)
- Problèmes de surcompétence.
- Les attentes des élèves sont d'autant plus élevées qu'ils se sont
investis beaucoup !
- Les disciplines explosent
- Les frontières des disciplines n'ont pas tenu longtemps... Centré
sur la biologie au départ, le projet s'est diversifié rapidement vers
le journalisme, la critique d'information, l'anglais, le droit etc.
- Les compétences acquises sont plus génériques : l'esprit critique,
la gestion dans le temps, la capacité à structurer une recherche d'information,
les outils de recherche et la synthèse...
- Le courrier électronique est un média pauvre sur le plan de la communication.
Un gros travail de gestion doit parfois être fait pour éviter les
malentendus ou gérer les flames. Il faut prendre le temps d'éduquer
aussi à ces problèmes-là.
- Problème des conditions matérielles minimales qui
ne sont pas réunies
Conclusions :
- Le respect
des élèves est à la mesure de ce que l'enseignant
a réussi à leur faire faire et pas à l'aune
de ce qu'il a fait.
- Savoir dire je ne sais pas, c'est rendre crédible son savoir.
- Voir le WEB comme un médium dynamique et confidentiel, d'une
certaine manière.
- L'investissement est lourd mais gratifiant.
La culture ce n'est pas juste jeter une ou deux graines et récolter
!
- Comme dans tout projet très prenant, il faut prévoir que l'enthousiasme
des élèves soit le reflet de celui des enseignants, leur engagement
en temps aussi! C'est dire qu'il faut avoir de l'énergie et du temps
à investir.
- Les savoirs ne proviennent que rarement du maître; en grande majorité,
les élèves ont été chercher des savoirs auprès d'autres sources :
personnes, livres, internet, etc. Le rôle du maître est plutôt de
motiver, de structurer, de recadrer, d'aider à se focaliser, etc.
- D'autres relations, plus authentiques, plus franches, avec des élèves
- Il faut savoir gérer la surcompétence et l'émancipation; Certains
élèves exceptionnellement doués (ce sont souvent eux qui choisissent
ce type de projet) risquent bien d'en savoir plus sur le sujet étudié
que le maître responsable du projet. C'est qu'au Collège, on a du
temps et de l'énergie, et pas tellement les pieds sur terre, ça libère
de beaucoup de choses...
- Savoir le reconnaître, c'est laisser la place pour que l'élève
reconnaisse d'autres compétences de l'enseignant que le fragile avantage
du savoir. D'autre part plus le projet avance plus les élèves deviennent
autonome, c'est-à-dire qu'ils ont de moins en moins besoin du maître.
Or on sait à quel point la motivation de l'enseignant est faite de
la richesse de cette relation pédagogique... Il faut savoir l'accepter
et le gérer comme un succès...
F.Lo 28 sept 99
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