Introduction
Nous rédigerons lintroduction à la fin de notre travail.
Cadrage théorique
Nous avons relevé un certain nombre de questions, et nous avons choisi disoler celles-ci plutôt que dautres parce que (explications). Dans ce chapitre nous donnerons la liste des points discutables donnés par Werber dans son roman.
Définitions importantes
Termes scientifiques à expliquer ( exemple : phéromones, trophallaxie, etc ), et concepts à développer pour une meilleure approche du sujet ( exemple : définition philosophique de la conscience, de lidentité ).
Points que nous allons soulever (" Ce que Werber dit ")
Explication plus approfondie des points choisis dans le cadrage théorique, développement de lidée " werberienne ", extraits du roman.
Points que nous allons soulever
Points de vue scientifiques (" Ce que la science nous dit ")
Développement de certains aspects de la vie myrmycéenne selon des ouvrages scientifiques, explication de la vie au sein de la fourmilière selon la science.
Analyse (comparaison des deux points de vue)
Rapprochement des deux avis (scientifique et werberien), afin de distinguer ce qui diffère, ce qui est en contradiction ou non, notamment sur la présence éventuelle dune certaine forme dindividualisme fourmi.
Conclusion (ce que nous avons tiré de ces comparaisons)
Déductions des comparaisons faites précédemment dans lanalyse. Plus personnel. Aboutissement, but du travail, réponse à la question posée.
Mot de la fin ? Remerciements Annexes éventuelles Bibliographie
Selon Luc Passera5 la trophallaxie, venant du grec " trophos " nourriture et " laxis " échanger, est un " [ ] échange daliments liquide entre les membres de la société ". En effet, cette méthode seffectue bouche à bouche ; on lappelle donc stromodéale. La trophallaxie est assez courante chez les animaux, le plus souvent entre parents et enfants, mais entre adultes, elle est plus exceptionnelle. On la retrouve surtout chez les insectes sociaux comme les termites, les guêpes et les abeilles. La trophallaxie entre adultes est même une des caractéristiques des plus importantes chez ces insectes. Chez les fourmis, elle se fait entre ouvrières, entre ouvrières et larves, ou alors entre ouvrières et reine.
Durant la trophallaxie, il y a donc une donneuse et une receveuse. Mais pendant léchange, la donneuse peut devenir receveuse et vice versa. Cette attitude, qui constitue environ _ des échanges, arrive généralement lorsque des ouvrières sont agressives envers des ouvrières étrangères. Léchange trophallactique peut être pratiqué entre espèces différentes, mais aussi avec dautres insectes, nommés insectes myrmécophiles, qui vivent avec les fourmis. Parmi ces insectes ont trouve les Coléoptère Staphylin, le Coléoptère Brenthidae ou la fourmi Camponotus cruentatus.
Pour la trophallaxie, les fourmis ont un estomac à plusieurs poches. La première de ces poches sert au stockage attendant dêtre régurgitée ou absorbée. Cest ce quon appelle le jabot social. La technique de régurgitation seffectue de la manière suivante : la nourriture atteint tout dabord lintestin moyen de la fourmi en passant par le jabot social et le gésier ( ou pro-ventricule ). Lors de la régurgitation, le pro-ventricule sert de pompe, permet le rejet de nourriture soit pour une autre fourmi, soit dans le jabot.
Pour que la trophallaxie est lieu, la plupart du temps, la fourmi sadresse à une congénère dont le jabot sociale est plein. Elle peut lui donner des coups ou bien des caresses sur la tête de la donneuse. Ces gestes sont fait avec les antennes ou avec les tarses des pattes antérieures. Il peut arriver que les fourmis aient des régurgitations tout a fait spontanées, sans être sollicitées. Elle vomissent alors la nourriture directement sur le sol.
La trophallaxie a un rôle des plus important au sein de la société myrmycéenne. En effet, cest essentiellement par la trophallaxie que la reine se nourrit, ou du moins EST nourrie. Car il est très rare que la reine se nourrisse delle-même. Selon les espèce, la reine sollicite la nourriture et parfois na même pas besoin de cette sollicitation. Cette alimentation de la reine oblige donc la colonie a récolter plus de nourriture, dont une grande partie sera donc réservée à la reine. De plus, léchange de nourriture permet dalimenter les larves, qui sont totalement dépendantes des autres fourmis, car elles sont dans lincapacité de bouger, ou alors très légèrement la tête. Les plus jeunes larves ainsi que les larves destinées à devenir sexuées sont nourries uniquement par trophallaxies, et celles qui le sont moins par une nourriture mixte, puis totalement solide. Il faut noter quil arrive que les larves refusent de la nourriture, car nayant pas la possibilité comme les fourmis adultes de solliciter une régurgitation, louvrière ne fait pas la différence entre une larve affamée ou une larve rassasiée. Un " vomissement " peut aussi se produire par la larve, spontané ou après sollicitation. Il sagit alors dun liquide clair qui est léché par les ouvrières.
Janine Casevitz-Wentersse3 nous apprend quil faut noter que cette transmission perpétuelle daliments permet aussi la transmission de substances chimiques dimportance vitale. Ces substances chimiques peuvent aussi passer dans toutes la colonie par le fait que les fourmis se " lèchent " très souvent entre elles et permettent labsorption de secrétions.
Selon Vincent Albay et Richard Roussel4, la présence de ce jabot social chez les fourmis est une réelle marque dabsence dindividualisme chez ces insectes. En effet, nimporte quel individu peut demander a une congénère de recevoir de la nourriture, qui ne peut rarement refuser. Si la fourmi présentait une once dindividualisme, elle pourrait avoir lidée de garder la nourriture pour elle et sen servir lorsquelle même sera affamée. Si elle avait ce comportement, elle se dirait que donner de la nourriture a une congénère pourrait atteindre a sa propre survie en cas de disette.
Communication chimique
La communication fourmi se fait principalement grâce aux phéromones. Les phéromones ( de " phéro " et hormone, cest a dire:hormone extérieure) sont, selon Bert Hölldolber et Edward O. Wilson1, une sécrétion olfactive et gustative.
Selon Luc Passera5, on a tout dabord parlé déctohormones, puis décomones qui se divisent en deux groupes :les phéromones pour les signaux sur les individus de la même espèce, et les allomones pour les signaux émis pour les autres espèces.
On trouve dans les phéromones deux autres groupes :les phéromones de déclenchement et les phéromones damorçage. Les premières ( en anglais " releaser pheromones ") agissent sur les comportement de la fourmi qui perçoit, grâce au système nerveux, et les secondes agissent plutôt sur le point de vue physiologique et surtout sur les physiologie du système endocrinien et reproducteur. Casevitz-Wenterssese nous apprend que les phéromones sont captées grâce à des poils sensoriels repartis partout sur le corps de la fourmi, surtout sur les antennes. Cest pour cela que si linsecte a ces antennes cassées ou abîmées, il est perdue et est assurée a une mort proche. Il en prend grand soin, et pour cela se les nettoient en permanence avec des brosses situées sur ces pattes antérieures.
Il y a des " messages " évidemment différents. Pour Hölldolber et Wilson, les ouvrières disposent de 5 " messages " pour designer une cible et le recrutement. Elle commence par tracer une piste chimique pour ses congénères et y ajoute une danse, une gestuelle ou des attouchements avec les antennes é chaque rencontre en rentrant au nid. Parmi ces 5 messages, on trouve notamment le fait que si louvrière trouve de la nourriture comestible, elle peut en faire goûter à une semblable quelle rencontre sur le chemin de retour. Si elle trouve un site bien pour un nid, elle ajoute des signaux pour le montrer, si elle rencontre un ennemi pas très loin du nid, elle lentoure de pistes en boucles avec sa glande sternale et ny ajoute aucune gestuelle. Les autres messages désignent la découverte de nouveaux terrains inconnus ou la présence dennemis lointains.
Pour Albay et Richard, lalerte est donnée chez certaines espèces par 4 substances émises par les glandes de la tête. La première odeur sert à la mise en alerte des fourmis alentours qui fouettent alors lair de leurs antennes pour capter le message. La deuxième fait chercher la cause du dérangement, la troisième attire les fourmis vers celle qui a tout déclenché et augmente leur agressivité (elles mordent alors les objets se trouvant sur le chemin ). Enfin la quatrième excite beaucoup les fourmis et les rend très agressives.
Les messages que lancent les myrmycéennes sont très simples. La plupart du temps ils se bornent a un " alerte ", " venez maider ", " cest le nid ", " nourriture pas loin " ou " ennemi pas loin ".
Passera nous indique que, parmi les phéromones, lune delles est a citer car elle serait le " déclencheur " du comportement sexuel soit pour un mâle, soit pour une femelle. Chez le mâle, la phéromone en question est émise par une glande mandibulaire qui excite seulement les reines vierges ou les ouvrières, mais il arrivent que les mâles réagissent aussi, alors beaucoup moins. Lattraction des mâles est luvre de la glande à poison , située sous labdomen. Cette phéromone nest pas unique, car des mâles cohabitant dans un même biotope sont aussi attirés par une femelle. Seulement les accouplements interspécifiques ne sont pas possible, car la phéromone de contact provenant de la reine ( odeur le la colonie ) ne peut être perçue que par les mâles, et ils savent alors si la sexuée est bien de leur colonie ou non. Les phéromones des mâles attirent les reines pendant le vol nuptial et permettent aux futures reines décourter le vol. elles échappent ainsi aux éventuels prédateurs ( par exemple : les oiseaux ).
Il faut cependant noter que les futures reines némettent la phéromone que si la société est peut fournie en sexués.
Nous lavons, les fourmis nutilisent pas que les phéromones pour communiquer. Elles peuvent aussi utiliser la communication acoustique grâce a la stridulation ou par frappement du sol. La stridulation est, selon Wilson " des appels surexcités dune fourmi en alarme ". cette technique seffectue grâce au frottement " dun mince grattoir transversal situé sur sa taille contre un plateau de fines crêtes parallèles sur la surface adjacente de labdomen " pour obtenir un crissement aigu. La stridulation est avant tout un signal de détresse et ses semblables la détectent grâce a de très sensibles détecteur sur leur pattes qui perçoivent les vibrations propagés dans le sol. Selon Passera, les fourmis réagissent principalement aux vibrations passant par le sol qua celles qui passent dans lair. Elles sont plus efficaces car a travers le sol, le son peut être porté a 30 centimètres dans de bonnes conditions. On trouve dans la stridulation deux " motifs " ou phonatomes. Le premier motif, celui dun mouvement ascendant et le second, celui dun mouvement descendant de labdomen. Mais pour Passera, la stridulation nest pas seulement un signal de détresse, mais sert aussi à motiver les ouvrières lors de travaux, déchanges trophallactiques, de combats ou encore pour la découverte de proies de grosse taille. La stridulation peut aussi être utile pendant la construction dun nid car elle peut dégager des particules compactes du sol.
Nous avons choisi ces points en particulier car ils se rapportent dune manière ou dune autre à lindividualisme. Ce sont des passages-clé dans lesquels les fourmis font vraiment preuve dun individualisme quasi-humain, alors que les autres points (non sélectionnés) pourraient être discutables quand à leur véracité, mais ne se rapportent pas au sujet souhaité.
Le premier groupe se concentre sur lhumanisation des myrmycéennes, le second sur lorganisation même de la fourmilière.
BIBLIOGRAPHIE
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