Le représentant principal de cette approche est S.FREUD (1856-1939). Plus tard des autres auteurs ont poursuivi dans cette voie: C.G.JUNG,   D.WINNICOTT,    M.KLEIN,  A.ADLER,etc...  Ces auteurs ont tous abordé la pathologie mentale en fonction de la dynamique intrapsychique de l'individu.  
 

S.FREUD a cherché à donner à la psychiatrie de son époque un statut scientifique. Il pensait que la psychiatrie de son époque était orientée vers le somatique plutôt que vers le psychologique, et incapable d'expliquer les phénomènes observés. 
Le but de S.FREUD n'était pas d'opposer la psychanalyse à la psychiatrie, mais au contraire de l'intégrer en tant que psychologie des profondeurs, capable de fournir à la psychiatrie une liberté nécessaire pour se débarrasser de ses limites. 

Il propose en conséquence sa théorie de la personnalité qui se base sur 3 paires de concepts. Dans chaque paire, le premier concept est lié à l'expérience clinique, à partir de laquelle est élaboré un deuxième concept à un niveau théorique. 
 
 
 

• L'a priori psychologique: c'est à partir du psychisme de l'individu qu'on explique les troubles mentaux; 

C'est en 1897 que S.FREUD va mettre en place la psychanalyse, après avoir utilisé les méthodes classiques de l'électrothérapie et de l'hypnose directive et cathartique. 
Cette méthode favorise un processus de mentalisation chez l'analysant. 
 

On peut différencier, selon les points de vue utilisés, 3 différents buts de la psychanalyse: 
 

Un des limites de l'approche psychanalytique est le mentalisme, c'est à dire le fait de comprendre les phénomènes psychopathologiques seulement en termes de dynamique intrapsychique. Il existe un risque de spéculation intellectualisant.