III.L’INDE DE L’EST 

Plusieurs Etats font partie de l’Inde de l’Est : le Bengale occidental, le Sikkim, le Bihar, l’Orissa, l‘Assam et le Meghalaya. 

1.Le Bihar 

Le Bihar est profondément lié à l’histoire de l’Inde antique : tous les empires de cette époque y édifièrent leurs capitales. C’est également là que le bouddhisme entrepris sa marche victorieuse à travers l’Asie de l’est. Le Bihar tire d’ailleurs son nom du mot « vihar » qui signifie monastère bouddhique. Géographiquement, le Bihar se dresse entre la plaine gangétique au nord et la partie septentrionale du Deccan. 

2.L’Orissa 

Un des Etats les plus ruraux de l’Inde, laisse apparaître un paysage qui est varié : plaines vertes, vallées fluviales, montagnes, chutes d’eau, forêts et plages. Les forêts des collines de l’Orissa central sont habitées par des tribus, mais abritent également des animaux sauvages, y compris les tigres et des éléphants. 62 grandes tribues différentes  ont été identifiées en Orissa. La plupart d’entre eux, vivent encore de la chasse et de la cueillette. 

3.Le Bengale Occidental 

Etat souvent connu uniquement pour sa capitale, Calcutta, bien qu’il offre de la variété au niveau géographique. Il est composé d’une part, du Delta du Gange et des autres fleuves le rejoignant pour former les Sunderbans, et d’autre part, des régions montagneuses des Duar et de l’Himalaya. 

Calcutta 

Depuis la création de l’Union indienne, Calcutta symbolise plus que toute autre ville, pauvreté, misère, famine, catastrophes et épidémies. Après l’acquisition de l’Indépendance et la fondation des Etats islamiques voisins, le Pakistan et le Bengladesh, des centaines de milliers d’hindous ont fui ces pays pour se réfugier à Calcutta. La plupart d’entre eux, n’avaient que leur peau à sauver et ils y sont donc restés, tels des épaves de l’histoire. Les enfants de ces réfugiés ne possèdent guère plus que leurs parents ; ils se contenetent de vivre, si l’on peut appeler vie ce genre d’existence.  
 Il n’est pas nécessaire d’aller dans les bidonvilles pour rencontrer la misère. Elle est omniprésente, on la croise à chaque pas, on ne peut pas lui échapper. Devant les supermarchés, dans les lieux publics, devant les musés, les édifices historiques, les centres de loisirs, à la porte des hôtels luxueux et sur les parkings des restaurants chic, des êtres humains ont élus domicile dans un carton et disputent aux singes, aux chiens, et aux vaches sacrées, les restes de pique-nique, les déchets des restaurants et les résidus en décomposition du marché. 
 La misère se manifeste dans toute son horreur, au moment des pluies diluviennes de la mousson. En très peu de temps, rues, places, caves et cours se retrouvent noyés sous 20  ou 30 cm d’eau, parfois plus. Les flots charrient rats noyés, cafards morts, déchets, excréments, guirlandes de fleurs, morceaux de plastique ou d’étoffe, bouts de bois, plantes et objets indéfinissables. Les bébés laissés seuls et les handicapés incapables de se mettre à l’abri sont voués à la noyade. 
 
4.Le Meghalaya  

Meghalaya signifie « demeure des nuages ». Cet Etat fut fondé en 1971 avec Shillong pour capitale. Cette dernière est bâtie à près de 1500 m d’altitude, dans une région de pinèdes et de prairies. La topographie de cet Etat lui valut le nom de « l’Ecosse de l’Orient » que lui attribuèrent souvent les Britanniques. 

5.L’Assam 

Sa capitale, Guwahuti, est une très vieille ville et est un point d’accès idéal à la vallée du Brahmapoutre, berceau de l’Etat. Immense et enchanteur, le Brahmapoutre inspire crainte et respect. Lorsque viennent les pluies et que le niveau de l’eau monte, rien n’est capable de contenir sa fureur. Mais, lorsque le niveau descend,les eaux laissent derrière elles un sol fertile propice aux cultures de jute, de riz et de moutarde. 

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