Le Sacré-Cœur : 35 rue de Chevalier ; métro: Abbesses.
C’est l’inévitable et énorme pièce montée qui trône sur la Butte : on ne peut pas la louper !
Cette basilique fut construite à la suite d’un voeux des catholiques pour éliminer la criminalité de Paris. On y croit plus, et pourtant ... 24 h sur 24 des hommes et des femmes se relaient pour prier afin d’éradiquer les pêchés de l’humanité, tout cela depuis 110 ans.
Spécialité du Sacré-Cœur : elle est construite en pierre de Château-Landon et quand il pleut, cette pierre sécrète du calcin, une substance blanche qui ressemble à de la peinture ; donc plus il pleut, plus le Sacré-Cœur est blanc (mince consolation).
A ne manquer sous aucun prétexte : la grande mosaïque du Christ (plafond); le vitrail de la rose sud-est ;  le dôme ovoïde ( le second sommet de Paris après la tour Eiffel) avec ses 237 marches raides et étroites...musclez vos molets, et son campanile de 83 m de haut ; la crypte voûtée où repose Alexandre Legentil.

 La place du tertre
Cette place du 14ème siècle culmine à 130 m, le point le plus élevé de Paris. Portraitistes ( 2 peintres au m2, c’est la loi), dessinateurs-express et marchands de fleurs s’y côtoient. Pour les amateurs d’ambiance campagnarde : le matin au lever du soleil ( avant l’arrivée des touristes), on se croirait dans un petit village provençal.
A ne pas manquer : le restaurant de la mère Catherine qui siège sur laButte depuis 1793.

  Le lapin agile : 26 rue des Saules ; métro: Lamarck-Coulaincourt
Cette petite maison aux allures campagnardes devint un cabaret en 1860 sous le nom du « cabaret des assassins ». Ce cabaret est depuis 1910 le rendez-vous des artistes : Allais, Verlaine, Renoir ou Clemenceau venaient y mettre eux-mêmes le couvert. Plus tard on put y croiser, Blaise Cendras, Picasso (qui paya un jour son repas avec un de ses Arlequins estimé  aujourd’hui à plusieurs dixaines de milliers de francs), Apollinaire, Francis Larco et bien d’autres.
Son nom actuel vient du lapin sortant de sa casserole dessiné sur la façade du bâtiment par André Gill : le lapin à Gill, d’où le lapin agile.

 Musée du Vieux Montmartre : 12 rue Cortot ; metro: Lamarck-Coulaincourt
Ce musée abrite l’œuvre d’artistes ayant vécu dans le quartier , dont Modigliani.
Il retrace l’histoire de Montmartre au travers d’objets, de photos, de dessins... C’est certainement le musée le plus vivant de Paris.
A ne pas manquer : la reconstitution du café de l’abreuvoir, le bistro préféré d’Utrillo.

  Le moulin rouge : 82 boulevard de Clichy ; métro: Blanche
Le french-cancan est associé à ce moulin bâti en 1885 dont aujourd’hui seules les ailes rouges sont d’origine. Cette danse excentrique y fut immortalisée par l’affiche de Toulouse-Lautrec.

Espace Montmartre Salvatore Dali : 11 rue Poulbot ; métro: Abbesses
Lieu insolite creusé dans la Butte oû l’on y expose 330 oeuvres de Dali. La déco reflète la personnalité théatrale de ce genie du XXème siècle ; de plus, c’est de sa propre voix qu’on est guidé au travers du musée.
Ce musée original posséde également une galerie d’art et une bibliothèque. Anecdote : c’est sur la place du Tertre que Dali réalisa son fameux « Don Quichotte » avec une corne de rhinocéros en guise de pinceau.

  St-Pierre de Montmartre : 2 rue du Mont-Genis, métro: Abbesses
A l’ombre du Sacré-Cœur, c’est l’une des plus anciennes et plus mignonnes églises de Paris ; elle est le vestige de l’abbaye bénédictine de Montmartre qui fut édifiée en 1133 par Louis VI. Des vitraux de style gothique remplacent ceux détruits par une bombe durant la seconde guerre mondiale. Devant l’église s’ouvre la célèbre « place du Tertre ».

  Musée d’art juif : 42 rue des Saules ; Métro: Lamarck-Coulaincourt
Trois grandes salles sont consacrées à des expositions par thème et un fond permanent. Collection d’objets culturels, gravures anciennes, robes de mariée...
Une salle est consacrée à l’architecture des synagogues et à la reproduction de pierres tombales des cimetières juifs de Prague et de Pologne.

 Le bateau-Lavoir : 13 place Emile-Goucteau, métro Abbesses
Cette ancienne fabrique de pianos est un haut lieu de la vie artistique et littéraire. Des poêtes, des peintres y vécurent dans des conditions sordides : 1 seul robinet pour tous et ils devaient faire des tournus pour les lits ! Van Dongen, Marie Laurencin, Juan Gris, Modigliani et Picasso (qui y peignit les demoiselles d’Avignon) y résidèrent.
Un incendie en 1970 ravagea les lieux qui ont étés reconstruits à l’identique, mais en béton et qui servent aujourd’hui d’ateliers aux peintres de passage.
 
 

Accès à la butte Promenade sur la  butte Pause  café Un peu de    culture Envie de folie nocturne Cartes postales
 
 
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