Les troubles des conduites alimentaires peuvent être décrits comme une pathologie cognitive de l'image de soi. Ils sont caractérisés par des perturbations graves du comportement alimentaire.
Ils sont typiques des pays industrialisés et touchent plus particulièrement les femmes


 
Facteurs biologiques
Facteurs socio-culturels
Facteurs psychologiques

Diagnostics spécifiques

Anorexie mentale
Boulimie
Les personnes qui se privent de nourriture intentionnellement peuvent souffrir d'anorexie nerveuse.
Signes de l'anorexie:
1. Perte de poids significative (au moins 15% du poids normal, sans raisons médicales connues)
2. Peur de prendre du poids ou de devenir gros
3. Perturbation de l'image corporelle
4. Aménorrhée 

En outre, on peut souvent constater: 
-. Préoccupations et obsessions par rapport aux aliments à faible teneur en gras/calories 
-. Apparition de rituels et d'habitudes alimentaires particulières. 
-. Exercices excessifs 
-. Retrait social et émotif 

Troubles associés:
- Humeur dépressive
- Traits obsessionnels compulsifs
- Consommation abusive (alcool, drogue, vols, ..)
Avec de nombreuses conséquences médicales (anémie, déshydratation troubles hormonaux, diffécultés rénales, érosion émail dentaire, etc).

 

Les personnes qui se "gavent" souvent à l'abri des regards peuvent souffrir de boulimie. 
Signes de la boulimie : 
1. Crises récurrentes de boulimie en avalant des quantité de nourritures impressionnantes 
2. Conduites compensatoires récurrentes
3. Estime de soi influencée par le poids et la forme du corps
4. Pas dans un cadre d'anorexie mentale

En outre, on peut souvent constater les comportements suivants:
-. Se cacher pour manger
-. Se faire vomir pour ne pas grossir 
-. Prendre des laxatifs et des produits coupe-faim
-. Faire de l'exercice
 

Troubles associés:
- Humeur dépressive
- Abus de substances 
- Troubles de la personnalité
Avec des conséquences médicales (règles irrégulières, déshydratation, érosion de lémail dentaire, etc)

 

Plusieurs facteurs sont avancés. Ils sont sans doute inter-reliés.
 
Facteurs biologiques
- Influence génétique supposée: On a pu constster des risques 5x plus important de développer des troubles alimentaires lorsque quelqu'un de la famille a de tels troubles. 
- Fonctionnement cérébral: rôle de l'hypothalamus, des endorphines et des neurotransmetteurs (sérotonine) supposés. 
Cependant ceci ne tient pas compte de l'aspect cognitif. 

 
Facteurs socio-culturels:
- Idéal socio-culturel de maigreur (qui est par ailleurs caractéristique des pays industrialisés)
- Régimes
- Ce sont les facteurs les plus importants

 
Facteurs psychologiques:
- Faible image de soi 
- Interactions familiales ( Une personne dans la famille somatise le problème familial - on constate des résultats thérapeutiques intéressants en systémique)
- Psychanalyse: relations mère - enfant (peu de preuves empiriques)
- Personnalité, évaluée par une série de questionnaires: perfectionniste, timide, conformiste, faible estime de soi, anxieux, faible conscience intéroceptive (soit une difficulté à percevoir ses émotions, si faim, soif, etc)

La prise en charge se fait d'un point de vue médical par une hospitalisation et prescription de médicaments.
Plusieurs approches existent en ce qui concerne le traitement d'un point de vue psychologique:
- Thérapies cognitivo-comportementales: on vise un changement des habitudes alimentaires et des attitudes concernant l'image du corps
- Thérapies comportementale
- Psychothérapies interpersonnelles: amélioration du fonctionnement interpersonnel
- Psychothérapies dynamiques

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