Herât était l’une des cités
d’art et de culture qui attirait les savants, les architectes et les poètes.
Etape essentielle sur la route de la soie qui reliait la Chine à
l’Empire romain, Herât constituait l’un des entrepôts principal
de la route, où s’échangeaient les richesses des deux mondes,
tissus de soie, teintures, plantes médicinales, contre l’or de l’Empire
romain.
Les monuments, la vieille ville et les bazars ont
été fortement ravagés par les bombardements de mars
1979 en représailles au soulèvement de la ville. Trente mille
morts en quatre jours. Les Soviétiques se sont abattus sur Herât,
porte de l’Iran, passage obligé des caravanes de chars qui apportaient
les matériels militaires. Les offensives ont été particulièrement
violentes : la plupart des villages situés à l’ouest d’Herât
(entre cette ville et la frontière iranienne) ont été
détruits et abandonnés, la population s’étant réfugiée
en Iran.
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