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Faire une évaluation du nombre exacte de toutes les personnes souffrant de cette maladie est très difficile pour deux raisons principalement:
1) Une grande partie des diabétiques de type 2 ignore leur maladie à cause de la façon lente et progressive de l'instauration de la maladie.
2) Dans les pays en développement une partie de la population (surtout dans les zones rurales) échappe aux statistiques officielles.
Selon l'OMS on prévoit sur le plan mondial une hausse de la maladie de 122%, le nombre de personnes atteintes passant de 135 à 300 millions. Cette augmentation mondiale de plus du double sera le fait de l'accroissement et du vieillissement de la population, ainsi que de l'obésité et de régimes alimentaires.
Les données ci-dessous, ont donc pour fonction d'inviter à une réflexion générale sur les changements sociaux et ses enjeux politiques et économiques au niveau mondial dans les années à venir, plutôt
Pour ce qui est des pays en développement dans leur ensemble on prévoit un nombre considérablement plus élevé de diabétiques en milieu urbain que en milieu rural.
Si les tendances actuelles persistent, d'ici 2025, la plupart des diabétiques des pays développés auront 65 ans ou plus, tandis que la majorité de ceux qui vivent dans les pays en développement seront dans le groupe d'âge des 45 à 64 ans.
En ce qui concerne l'accès aux soins de santé, l'organisation mondiale de la santé (OMS) et la Fédération Internationale du Diabète soulignent des fortes inégalités entre pays développés et pays en développement.
A
titre d'exemple, une analyse a révélé que en 1998
3% seulement des diabétiques des pays en développement suivaient
une insulinothérapie contre 13% dans les pays développés.
Cette sous-utilisation de l'insuline dans les
pays en développement est due au coût élevé
de l'insuline, au manque d'un réseau de distribution ou de moyens
de stockage adéquats.
Un autre grand obstacle est représenté par les idées fausses concernant l'insuline. Par exemple, on croit souvent que l'injection d'insuline est une forme de toxicomanie et il arrive qu'on refuse de l'utiliser même quand elle est disponible gratuitement. On voit donc que le poids de la culture est très fort et s'il se lie à des facteurs économiques peut même décider de la mort d'une personne. C'est le cas de l'Inde où, être une fille diabétique équivaut à mourir dans l'espace de quelques mois. En effet, pour un père de famille, avoir une fille diabétique coûte trop cher en médicament, et en plus il est sûr que personne la voudra prendre comme épouse. Donc pour la bien de toute la famille et pour le sien, il vaut mieux que la jeune fille ne soit pas curée et qu'elle meure.
Responsable de la page: Elisabetta Lo Nigro
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