LE GOÛT
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De la langue au cerveau | Le goût avant la naissance |
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La langue fait saillie dans la cavité buccale. Elle se compose de muscles qui lui confèrent sa mobilité (rôle dans la mastication, la déglutition, la phonation ) et d’une muqueuse contenant les récepteurs sensoriels de l’appareil de gustation. Les molécules sont dissoutes dans la salive et stimulent les récepteurs sensoriels de la langue. Les cellules sensorielles gustatives sont groupées en bourgeons gustatifs (environ 10'000). Ces derniers sont situés dans les papilles gustatives et sont répartis sur l’ensemble de la langue. Le rôle de ces bourgeons est de décomposer les sensations en quatre saveurs de base : le sucré, l’acide, le salé et l’amer.
La
pointe
de la langue est surtout sensible au sucré et au salé (papilles
fongiformes).
Les
côtés détectent mieux l'’acide (papilles foliées)
et l’arrière est dévoué à l’amer (papilles
caliciformes).
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3.
Acide
4. Amer |
Nous sommes capables, par la combinaison de ces quatre sensations de base, de différencier plus de cent saveurs.
Toutes
les sensations gustatives plus subtiles ne s’exprimeront que lorsque les
molécules odorantes traverseront la cavité
nasale. En effet, des millions de cellules olfactives permettent la
distinction de milliers de substances chimiques différentes.
La
sensation tactile des aliments (chaud, froids, mous, …) participe également
à la nutrition.
Les
fibres, suivant leur lieu d’origine, cheminent selon deux voies différentes.
Les
fibres provenant de la partie postérieure de la langue passent par
le nerf glosso-pharyngien pour rejoindre le ganglion d’Andersch et de là
gagnent le tronc cérébral, puis le thalamus et atteignent
enfin le cortex.
Les
fibres provenant de la partie antérieure de la langue utilisent
d’abord le lingual, le quitte par un nerf, la corde du tympan, gagnent
le ganglion géniculé, passent par le nerf intermédiaire
de Wrisberg, atteignent le tronc cérébral, puis le thalamus
et enfin le cortex.
Pour de plus amples renseignements, |
A la
naissance, le bébé possède déjà de nombreuses
papilles gustatives. Il débute son expérience gustative dès
la vie intra-utérine. Le fœtus déglutit, chaque jour, une
quantité importante de liquide amiotique. Le goût de ce liquide,
étant modulé par ce que la mère mange, permet au fœtus
la découverte de saveurs différentes.
Une
expérience a été effectuée sur deux groupes
de nouveau-nés, un groupe d’Occidentaux et un groupe d’Indiens.
A leur naissance, on leur a mis un peu de curry sur la langue. Le groupe
de bébés occidentaux l’a aussitôt recraché alors
que les Indiens avaient l’air d’apprécier ce goût. Les nouveau-nés
d’origine indienne ont été habitués à cette
saveur lors de leur vie intra-utérine car cette épice faisait
partie de l’alimentation de base de leur maman.
Le
goût de la naissance à une année
Cette section sera consacrée à la constitution de l’alimentation de base du nouveau-né.
La séquence d’actions : olfaction – succion – déglutition - satiété procure au nourrisson ses premiers moments de plaisirs.Les repas du bébé, moments privilégiés d’intimité et d’échanges, sollicitent tous ses sens.
Pendant les quatre premiers mois de la vie, le lait constitue l’unique source alimentaire du nourrisson. Le choix des parents quant au lait utilisé (maternel ou de substitution) mérite réflexion. Ces derniers doivent tenir compte de leurs désirs ainsi que de leurs possibilités (travail, insuffisance de lait, fatigue, …). Quantité de facteurs peuvent influencer la production de lait et même, dans certains cas, l’arrêter (stress, contrariétés, fatigue,...) L’alimentation de la maman peut favoriser la lactation (tisane de fenouil, carottes, céleris, pommes, abricots, …).
Le lait maternel est parfaitement adapté au bébé. Il lui apporte de nombreux anticorps, est très digeste et diminue les risques d’allergies. La composition du lait ainsi que sa proportion des divers éléments (sucre, protéines, graisse,…) s’adaptent à l’âge et aux besoins de l’enfant. De plus, pendant les premiers jours, le lait maternel a une forte ressemblance avec le liquide amiotique, ressemblance qui diminue progressivement et assure de ce fait une douce transition. Le goût du lait, variant en fonction de l’alimentation de la mère, offre au bébé une panoplie de saveurs.
Dans
le cas où la mère ne pourrait ou ne voudrait pas allaiter
son enfant, il n’y a pas lieu de s’inquiéter car les laits
de substitution sont d’une grande sécurité et s’approchent
de plus en plus du lait maternel.
Les
laits de premier âge sont ceux qu’il convient de donner au bébé
pendant les 4 premiers mois. Ensuite, on pourra opter pour des laits plus
riches en fer et en protéines.
Il
existe également des laits hypoallergéniques et des laits
à base de soja pour les enfants qui ne supporteraient pas le lait
de vache.
L’appétit et la durée des repas varient de beaucoup d’un enfant à l’autre. En moyenne, les bébés boivent six à sept biberons dont un durant la nuit. Vers six ou sept semaines, certains enfants commencent à avoir des nuits de cinq ou six heures. Entre trois et cinq mois, les bébés pourront passer à quatre repas.
Dès
quatre mois, la diversification progressive de l’alimentation de
l’enfant peut débuter. Il ne faut toutefois ni forcer l’enfant ni
le presser mais attendre qu’il soit prêt. Il est nécessaire
d’introduire les nouveaux aliments un par un afin de pouvoir vérifier
la tolérance de l’enfant car certains peuvent provoquer des allergies
(céréales, carottes, viande, œufs, beurre, crustacés,
…). Il faut commencer par de petites quantités et compléter
les repas par du lait. Il est bien, par exemple, de donner à l’enfant
du lait le matin et le soir et de privilégier le repas de
midi et les quatre heures aux autres aliments.
La liste ci-dessous, tirée du «Baby Guide », indique l’âge auquel les différents aliments peuvent être introduits | |
4ème mois |
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5ème mois |
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6ème mois |
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7ème mois |
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1 an |
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Si vous le désirez, , vous arriverez sur le site d’Odile Renaudin, nutritionniste |
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