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C'est
à Pittsburg, dans les années 30, que nait Andy Warhol de
parents tchèques. Entre 1945 et 1949, il fait partie des élèves
du Carnage Institute of Technology de Pittsburg, où il acquiert
ses connaissances en dessin technique, en histoire de l'art, en sociologie
et en psychologie.
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Ce
désir de répétition découle simplement du fait
que Warhol jugeait que l'art doit posséder et garder son anonymat:
"Tout le monde se ressemble et agit de la même manière
(...) " et "ce qui m'incite à peindre de la sorte, c'est que je
désire être une machine(...)" Andy Warhol.
Warhol deviendra, au cours de son évolution, de plus en plus distant et absent de son oeuvre, appliquant ses grands principes: indifférence pour le sujet, refus de toute subjectivité, goût de l'anonymat et utilisation des moyens mécaniques. |
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Ce procédé sérigraphique n'a pas été utilisé uniquement pour les portraits de personalités, mais pour beaucoup d'autres sujets. Vers 1963, une série, que l'artiste a intitulé "Disaster" , contient des images réellement frappantes, dont les sujets sont souvent sociaux ou politiques: des accidents de voitures, des crash aériens, des émeutes raciales ou encore des chaises éléctriques. L'Amérique dans les années 60 était dans une période très mouvementée tant socialement que politiquement: guerre froide, manifestations de droits civiques dans le sud du pays, mouvements contre la peine de mort (après l'exécution de Carly Chessman). Warhol, touché par ses événements, décide de les illustrer. | ||
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Ces
catastrophes automobiles ou aériennes transforment les images de
voitures ou d'avions, symboles suprêmes de la consommation américaine,
en instrument de blessures soudaines et souvent irréparables. Dans
ces séries de désastres, la répétition force
le spectateur à porter son attention sur l'horrible banalité
du sujet traité.
Cette répétition affaiblit-elle l'attention portée à la douleur visible? Incarne-t-elle une prédiction macabre, quotidienne que tous les évenements de la vie ont une issue identique, la mort? Ou, au contraire, n'accroît-elle pas notre sensibilité face à l'évènement? Quoi qu'il en soit, l'effet produit par les portraits de stars et des désatres est très semblable! "Lorsque on observe toujours le même spectacle (macabre ou pas), il ne fait réellement plus le même effet" . A travers "ses" répétitions, Warhol démontre que les tragédies pour autant qu'elles restent dans les mains des médias assoiffés de sensations , peuvent rendre n'importe qui fameux un court instant, une fois dans la vie. Celle-ci perd sa valeur à travers la répétition de clichés ordinaires... |
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Une autre oeuvre d'Andy Warhol "Flowers", qu'il expose en mai 1965 à la galerie Ileana Sonabend a peu de choses en commun avec les oeuvres précédentes: l'image choisie , redécoupée et retouchée, recolorée est produite mécaniquement à plus de 400 exemplaires elle marque une cassure avec l'art contestataire de l'artiste. Il reste cependant cette reproduction sérigraphique que Warhol a utilisé dans ses oeuvres précédentes. | ||
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Durant
la dernière période de sa vie, Warhol développa un
style un peu moins connu que le reste de son oeuvre: retoucher certaines
oeuvres de la Renaissance.
Dans "La Cena" de Léonard de Vinci, remanié par Warhol, il introduit certains éléments du capitalisme: il y a d'une part, l'emblème du entreprise électrique qui représente la lumière divine et d'autre part, une marque d' un savon très connu des américains, symbole de purification. Pourquoi une telle oeuvre? Comment s'est-il permis de retoucher des oeuvres de si grands artistes? Est-ce là une offance à la religion? Non, certainement pas car Warhol était très chrétien. Une des meilleures explications proposée à cet acte est l'esprit contestataire de Warhol. Evidemment, cet acte à suscité de vives réactions auprès des fidèles amateurs de la Renaissance. Le but de Warhol ètait avant tout de devenir célèbre et d'avoir de l'argent. Il l'a fait de la manière suivante: tout au long de sa vie, il a surpris et alla même jusqu'à choquer le grand public. Si l'on pense, par exemple, à Warhol cinéaste, quand, dans une Amérique encore très puritaine, il se permis de faire revendiquer à ses stars une libération sexuelle totale, saccageant les sentiments et revèlant ce qui ne l'avait encore jamais été: le sexe masculin ( "Couch", "Vinyl") . Il montre dans ces dernières oeuvres ce qui a longtemps été censuré: le sexe et surtout le sexe amoral, dans la mesure ou ses acteurs étaient très souvent homosexuels. Voilà de quoi traumatiser une Amérique bien chaste... |
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