les personnes
L'alcoolisme n'est pas une maladie
qui touche seulement les pauvres ou seulement les hommes. Elle concerne
tout le monde, indépendament de la classe sociale, le sexe et l'âge.
Presque tout le monde consomme
de l'alcool, après le travail avec les collègues, le soir
avec des amis ou encore en solitaire devant la TV. Mais entre une consommation
épisodique, même massive, et l'alcoolo-dépendance,
il y a un pas à (ne pas) franchir.
Les prédispositions à
l'alcoolisme sont présentes chez certains individus dès la
naissance (facteur génétique), mais toute personne présentant
cette caractéristique ne devient pas forcément alcoolique.
Quels sont
donc les facteurs de risque à éviter?
1. La précocité
de l'initiation alcoolique:
Plus jeune se fait la rencontre entre l'adolescent
(voir l'enfant) et l'alcool, plus grandes sont les probabilités
d'attachement au produit.
2. Les conduites paternelles
vis-à-vis de l'alcool:
Si l'alcool est consommé à la
table familiale de façon régulière et banalisée,
non seulement la rencontre du jeune avec le produit se fera de plus en
plus tôt, mais, de plus, le fait de boire de l'alcool sera intégré
comme une habitude normale et deviendra partie intégrante du comportement
alimentaire du futur adulte.
3. Les attitudes éducatives
parentales:
Une attitude trop permissive ou, au contraire,
trop restrictive devant la consommation alcoolique peuvent être néfaste
pour le jeune. Il faut donc que les parents trouvent un juste milieu lorsque
se pose le problème de la rencontre de leur enfant avec l'alcool.
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Il existe quelques signes qui
permettent de reconnaître le passage d'une consommation à
risque à une consommation alcoolique. Ces signes ne permettent pas
de poser un diagnostic, mais ils peuvent néanmoins permettre de
déceler une éventuelle apparition de la maladie.
Voici donc 14 de ces signes:
° Consommer une plus grande quantité
d'alcool que celle initialement prévue.
° Prendre de l'alcool en dépit
du fait que l'on avait décidé de ne pas en consommer.
° Ressentir de façon persistante
un désir pour l'alcool.
° Tenter sans succès de réduire
ou de contrôler la consommation d'alcool.
° Consacrer une partie importante de son
emploi du temps à la consommation d'alcool.
° Mettre un temps considérable
à récupérer de ses cuites.
° Etre sous l'emprise de l'alcool au moment
de s'occuper de ses enfants ou de travailler.
° Conduire ou travailler avec des machines
/ outils dangereux en étant en état d'ébriété.
° Abandonner ou réduire ses activités
sociales et ses loisirs à cause de sa consommation.
° Mal faire ou négliger son travail
à cause de sa consommation.
° Maintenir une consommation excessive
d'alcool en dépit de la prise de conscience que ces excès
causent des problèmes.
° Devoir consommer une plus grande quantité
d'alcool pour ressentir le même effet.
° Avoir des tremblements lorsque la consommation
d'alcool est suspendue plus de 24 heures.
° Consommer de l'alcool pour diminuer
ou éviter les malaises physiques causés par l'arrêt
de la prise d'alcool.
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