WELCOME 
IDENTITE
RESUME
DEVELOPPEMENT
SURPECHE
POLLUTION
BORDS DE MER
 

                                              DEVELOPPEMENT 

 
Nous désirons ici démontrer la double enfance de l’Humanité. La conception de l’Homme comme fils de la mère mais aussi fils de la Terre, puisant des deux la nourriture indispensable à sa survie. Il serai temps reconnaître et d’accepter les conditions existences et de développement des écosystèmes dont notre vie dépend, d’appréhender les multiples interactions et leurs natures systémiques. Il convient de mesurer ensemble le social et le biologique afin de tenir compte des conditions nécessaires au développement de l’homme vis-a-vis de son environnement. L’approche écologique donne une grande importance à l’interdépendance des éléments dans un système organisé de manière dynamique pour maintenir cette même dynamité. La symbiose et la coévolution se révèlent primordiale dans l’évolution du vivant.
Nous ne sommes pas hors ni au-dessus de tout, mais au contraire marqué à jamais par notre relation à la biosphère, qui, prise dans son ensemble, constitue un immense système auto régulé d’une formidable complexité. La vie sur Terre contribuant à créer et à entretenir ses propres conditions de vie. Ceci amène des questions importantes et on se demande jusqu'où peut aller l’humanité  dans son délire de volonté de puissance et de maîtrise de la nature, dans l’augmentation de sa population et dans le productivisme sans limite de ses activités industrielles.
 
Comment, et au dépend de qui se nourrit une espèce ? Une meilleure perception de la nature, depuis l’infiniment petit jusqu'à l’infiniment grand, ne nous fournirait-elle que des moyens plus efficaces pour la détruire ? Les hommes de science ne sont nullement responsables des destructions de l’environnement. Sont coupables ceux qui utilisent leurs découvertes à des fins nocives pour l’humanité sans se soucier des effets dommageables sur a planète.
L’égalité n’existe pas en ce qui concerne l’accès aux biens de la Nature. Il se passe des pillages sans scrupules d’un héritage non renouvelable.
La mer et les océans doivent être pris comme un patrimoine commun, un lieu précieux contenant de multiples merveilles de faunes et de flores, qui par leur beauté devraient nous pousser au plus grands égards. L’environnement marin, à première vue, insensible aux modifications par son immensité est en fait un écosystème paticulièrement fragile. Il remplit un rôle primordiale dans les processus de développement durable de la planète. Il stabilise le climat par sa capacité de transfert de chaleur et d’évaporation, il absorbe la moitié de la pollution humaine en CO2 et recycle les gaz à effet de serre. Mais aujourd'hui les activités humaines bouleversent ce que la Nature avait patiemment mis en place. Les ravages sont insidieux car les agressions sont multiples et se combinent entre elles pour en accroître les effets. Ça commence par les pollutions d’origine domestiques et involontaires qui fragilisent tous les organismes. Ainsi les égouts ménagers non traités finissent tous à la mer. Il y a également l’immersion de rejets industriels, chimiques et atomiques, le dégazage des pétroliers, ainsi que les accidents liés à l’exploitation du pétrole off shore et son transport. Les coraux, particulièrement sensibles, ne protègent plus les zones côtières déjà surpeuplées et sur-exploitées par l’aquaculture. Aucune barrière n’arrête plus la force des flots. Les poissons, objet d’une pèche frénétique ne se renouvellent plus, victimes d’éléments chimiques présents même à l’état de traces. Sa nourriture se raréfie, certaines espèces végétales plus résistantes aux agressions des polluants, remplacent les espèces utiles locales. Mis dans l’incapacité d’assurer sa fonction régénératrice, l’océan se meurt et le reste de la planète avec elle.
 
 

 
 

URGENCE DE PRENDRE CONSCIENCE DES CHANGEMENTS ET DE LEURS  CONSEQUENCES 

Nous avons vu que la survie de l’espèce humaine est liée aux ressources offerte par son environnement et la capacité de l’homme à s’adapter aux conditions d’accès à ces ressouces. Copernic et Galilée ont démontré que la Terre est une sphère ce qui signifie que ses ressouces ne sont pas infinies. Ce concept a pu être visualisé par les photo de la Terre prise de la Lune par les premiers astronautes et ainsi a pu être largement diffusé à un publique non scientifique. La Terre par sa forme sphérique s’apparente donc à un système fini qui doit être géré faute de quoi il est impossible de perpétuer les processus qui s’y déroulent. Les humains, comme tous les organismes vivants ont besoins de matières premières et d’énergie pour vivre et les transforment en sous-produits qui ne sont plus d’aucune utilité métabolique. On voit donc que l’existence même de l’homme a une action transformatrice sur son milieu mais, paradoxalement que sa survie dépend d’une stabilité de son milieu pour que ce dernier soit toujours à même de lui offrir de quoi satisfaire ses besoins physiologiques. La Nature a inventé la complémentarité entre espèce pour assurer cette stabilité. Ainsi le monde animal produit du dioxyde de carbone que les végétaux vont absorber pour assurer leur base biologique, eux qui sont principalement constitués de carbone. En échange ces végétaux rejettent cet oxygène nécessaire à la vie animale. Nous avons là la création d’un système ou chaque protagoniste est interdépendant, la survie de l’un dépendant de la survie de l’autre. Ce système implique un équilibre entre les éléments qui le composent et fonctionne comme un mécanisme autocentré à l’état naturel. Par une série de mutations cet équilibre s’est modifié imperceptiblement mais de façon certaine, à cause de la lenteur à vue humaine, du rythme des ces changements.
 
Deux facteurs concourent à la rupture de l’équilibre entre les hommes et les autres habitants de la biosphère. Ils sont d’ordre quantitatif et qualitatif et ils peuvent se cumuler pour accroître l’effet de ce déséquilibre. Pour le premier il s’agit du nombre d’êtres humains et l’autre de la capacité individuelle à modifier cet équilibre par son action. Il n’est pas difficile à comprendre ceci en comparant l’impact d’un aborigène a sur son milieu avec l’occidental citadin exigeant quotidiennement 500 litres d’eau à titre d’exemple.
Cette évolution est donc le fruit de mutations entraînant des catastrophes du point de vue de la survies des espèces en présence. Ici de nouveau l’homme est au centre d’un paradoxe. Il est la victime de la mutation initiale engendrant ce cercle vicieux du déséquilibre. Effectivement, contrairement à son frère chimpanzé, il a affecté d’un handicap le dotant de 50 à 100 fois plus de neurones que lui. Ce handicap mis immédiatement en péril la survie du mutant et lui imposa de naître avant le terme normal de gestation, le bassin de leur mère n’ayant pas été élargit en proportion de la taille de la boîte crânienne d’un foetus mature et capable d’autonomie. Le taux de survie de nouveau né fut si faible que seule une fertilité maximale permis la perpétuation de l’espèce. Cependant, l’homme mit à contribution ce handicap pour améliorer son adaptation au milieu donc aux ressources disponibles. Cette capacité nouvelle lui permis de se mettre à l’abris d’une extinction de son espèce dans la compétition qui les opposent entre elles.
 
L’homme usa si bien de cette capacité qu’il se mit à se multiplier, disposant à discrétion des ressources alimentaires, médicales, énergétiques par le biais des techniques qu’il a mis en oeuvre. Il n’échappe cependant pas à son statut d’insulaire qui se retrouve confronté à un monde fini. Vivant sur le globe terrestre et dans l’impossibilité d’en faire des extensions, il est contraint de d’en gérer les ressources disponibles. Ce n’est pas de gaieté de coeur qu’il l’accepte, lui qui a été habitué à assurer sa survie du fait de la compétition entre espèce pour accès au ressources en utilisant tout les moyens mis à sa disposition par l’écosystème. Il l’a donc considéré comme un garde mangé sans fond et ne s’est pas plus préoccupé de la montagne de déchets qu’il a accumulé, rompant la relation de complémentarité. Cette attitude comporte aujourd’hui un aspect d’urgence car la multiplication des humains confère à une véritable prolifération. Tout système fini à pour conséquence d’interrompre une prolifération par épuisement des ressources disponibles.
C’est exactement ce qui se passe avec des bactéries introduites dans un milieu sucré : elles prolifèrent jusqu’à un point maximum de façon exponentielle puis meurent soudainement car tout le sucre a été absorbé mais également à cause des produits quelles ont créé et l’alcool dans une fermentation alcoolique. Les septiques mettent en doute ce modèle, arguant que la technique va multiplier la capacité à produire ces ressources. Ils ont tord car il est facile de démontrer leur erreur qui est due à une notion particulièrement difficile à appréhender car très abstraite : l’exponentielle. D’abord, la croissance de la population humaine est bien une croissance exponentielle. A l’aube du paléolithique, il y a 40000 cette population avoisinait le million d’individus et a atteint 5 millions puis est resté stable jusqu’au néolithique. Ce nombre a décuplé il y a 10000 ans puis a crû à 250 millions au début de l’ère chrétienne. Il y a eu doublement de cette population vers 1600 puis c’est une véritable explosion démographique : en 300 ans l’humanité passe de 500 millions à 1.5 milliard en 1900, 5 milliards en 1990 et 6 en l’an 2000. Ce rythme de croissance permet des projections de l’ordre de 10 milliards en 2075.
Cette logorée de chiffres n’est pas plus éclairante sur le caractère urgent des échéances qui se profilent mais ce sont des faits incontestables. Essayons maintenant  de rendre concret ce processus de constance dans l’accroissement. La métaphore de la mare au nénuphar va nous y aider. Prenez une mare dans laquelle chaque nénuphar procrée chaque jour un autre nénuphar. Donc le premier jour il y en a 1, le second il y en a 2 et le troisième jour il y a 4 nénuphars. Si l’on admet qu’il faut 100 jours pour couvrir la totalité de la surface combien de temps faudra -t’il pour occuper la moitié de la surface ? La réponse est 99 jours mais si spontanément vous aviez répondu 50 vous pouvez maintenant saisir l’aspect explosif de ce processus. Deux chiffres encore, après 95 jour seul le 3 % de la surface est occupée, on peut comprendre que l’esprit humain ne perçoive pas l’imminence de la catastrophe pourtant à 5 jours lorsque 97 % des ressources sont encore disponibles. Si nos nénuphars, prévoyants procédaient à une extension égale à 3 fois celle de leur mare d’origine, ils ne feraient que de repousser l’échéance de 2 jours !
 
Ce qui différencie les humains des bactéries dans un processus de ce type c’est l’aspect qualitatif, et malheureusement ce n’est pas à l’avantage des premiers. Chez les bactéries, la consommation unitaire de sucre est équivalente ce qui n’est pas le cas chez les hommes. Si l’on vivait tous comme les indigènes des forêts tropicales ou les esquimaux ne prélevant dans la nature que leurs besoins exempt de surplus mais surtout rétrocédant à cette dernière des déchets dont elle est capable d’assimiler et de réintégrer dans les cycles biologique le problème ne serait pas si aigu. La Terre peut porter (peut-être) 10 milliards d’aborigènes mais suffoque avec 2 milliards de Genevois ou de New yorkais.
En conclusion, il est urgent de ne plus attendre et tergiverser comme le font les pouvoirs publiques inconscients ou corrompu. Ils doivent se réapproprier le légitime pouvoir de fixer des règles pour l’utilisation des ressources de la Terre et veiller à ce que le contenu de nos poubelles soient recyclable pour que l’homme redeviennent véritablement un des organismes intégré dans la biosphère. Cette prise de conscience doit s’accompagner de celle du simple citoyen qui a un double rôle à assurer soit celui d’être le premier à mettre en principe ces préceptes et celui de tuteur du monde politique afin qu’il ne s’endorme pas sur ses belles promesses. Il en a d’ailleurs tout intérêt car il sera le premier, victime de la politique suicidaire du profit immédiat qui est actuellement menée car consommateur des articles de base produits en masse donc de la plus faible qualité et il sera aussi le premier appelé à défendre l’intérêt supérieur de la nation le jour ou des tentions apparaîtrons devant la rarification des ressources disponibles.
 

Retour à la page RESUME