Les jardins suspendus de Sémiramis à Babylone

 
 
 

 
 
Lieu 

Les jardins se trouvaient sur la rive de l'Euphrate, dans la ville de Babylone à 50 km au sud de Baghdad, en Irak.

 

Historique

Selon la tradition, le roi Nabuchodonosor II (604-562 avant J-C) avait fait construire pour sa femme Sémiramis, les célèbres jardins suspendus de Babylone en souvenir de la végétation des montagnes de son pays: la Médie (Iran actuel).
On pouvait apercevoir ces jardins de loin, car ils dominaient la ville d'une bonne vingtaine de mètres.
En fait, ces jardins sont peut-être le fruit de l'imagination des Grecs, car on n'a retrouvé aucun texte babylonien les citant.

Description

Actuellement on a retrouvé les fondations de Babylone; l'enceinte faisait 93 km, 48 mètres de haut et il y avait de nombreuses tours tout le long de l'enceinte. Les chambres du palais donnaient sur les toits où se trouvaient en terrasse les jardins.
Ils avaient la forme d'un carré de cent vingt mètres de côté. De nombreuses colonnes, dont certaines atteignaient vingt cinq mètres de haut, soutenaient de lourdes dalles de pierre. Ces dalles constituaient donc des plates-formes que l'on recouvrait de roseaux et d'asphalte, puis d'une double rangée de briques, elles-mêmes tapissées de plaques de plomb. On obtenait ainsi une étanchéité parfaite: il ne restait plus qu'à ajouter de la terre en quantité suffisante pour voir se développer les essences d'arbres et d'arbustes les plus diverses.
Sur la première terrasse qui s'élevait à une hauteur de huit mètres environ, on planta les grands arbres: platanes, palmiers dattiers, pins et cèdres.
Sur la deuxième terrasse, à cinq mètres plus haut, on plaçait les genévriers, les cyprès et quantité d'arbres fruitiers.
Encore plus haut, sur les deux dernières terrasses, moins vastes, fleurissaient les anémones et les tulipes, les lis et les iris...sans oublier les roses si chères à la belle Sémiramis.
L'arrosage était assuré par un système de vis hélicoïdale et de chaîne sans fin munie de godets. La machine, dissimulée dans une colonne pour ne pas nuire à l'esthétique de l'ensemble, était actionnée par des esclaves qui tiraient l'eau du fleuve.