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ILLUSTRATION
MECANISME DE
PRISE DE DECISION
DES MECANISMES
DE PRISE DE DECISION A DIFFERENTES ECHELLES DE TEMPS
L ‘ENVIRONNEMENT
SOCIAL COMME DETERMINANT MOTIVATIONNEL
LES HORMONES
ET LE COMPORTEMENT
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ILLUSTRATION
- La fuite des papillons :
Le papillon de nuit mâle n’a
qu’un objectif, c’est de trouver une femelle, cependant il y
a des prédateurs ( Ex : la
chauve-souris) En effet, la chauve-souris chasse par ultra-
son. Une conduite peut donc être
inhibée par une autre ( Ex : le papillon en fonction
du son acoustique de la chauve-souris
va arrêter de voler)
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MECANISME
DE PRISE DE DECISION
· Facteurs internes de causalité :
- Les comportements sont régis par des
priorités et l’ordre de priorité peut varier en fonction
d’un ensemble de variables non réductibles à des influences
externes uniquement. En plus des facteurs externes de causalité,
il faut nécessairement envisager l’existence de facteurs internes
de causalité qui se superposent aux premiers. Le comportement
résultera de la combinaison des deux.
- Chez le Guppy, on a mis en évidence la synergie
d’un facteur externe ( la taille du déclencheur, c’est-à-dire
la femelle) et d’un facteur interne ( le degré d’excitation sexuelle
du mâle). L’apparition d’un comportement donné se produit
au moment où la combinaison des 2 facteurs est suffisante.
- Le comportement s’inscrit dans une double boucle de
rétroaction : une idée liée à celle d’homéostase.
Cette dernière est réalisée physiologiquement mais
aussi comportementalement. Cependant, les animaux ne sont pas de simples
thermostats : ils anticipent ( Ex : les rats assoiffés, comme les
humains d’ailleurs, arrêtent de boire après avoir ingéré
la quantité suffisante d’eau, bien avant que l’équilibre
physiologique soit atteint puisqu’il faut du temps à l’eau pour
passer dans le sang.)
· Compétition, inhibition et organisation
hiérarchique du comportement :
- Un animal ne peut en général
réaliser qu’un seul comportement à la fois, même s’il
y a plusieurs besoins : il est essentiel que le sujet choisisse la bonne
action, le bon « candidat ». Donc à un moment donné,
plusieurs systèmes motivationnels peuvent être en compétition.
Des mécanismes inhibiteurs règlent les cas de compétition.
Chez la limace de mer, pondre des œufs et se nourrir ne peuvent avoir lieu
en même temps. Il y a inhibition des muscles buccaux par l’hormone
qui déclenche la ponte.
- Les conflits motivationnels se traduisent souvent par
l’apparition d’activités de déplacement (ou de substitution),
qui n’ont pas de lien avec les comportements en conflit. Comme ils ne peuvent
pas libérer leur énergie dans les différentes zones
motivationnelles, ils vont libérer cette énergie par une
action qui n’a rien à faire dans les motivations mises en jeu. On
dit aujourd’hui, que ces 2 comportements s’inhibent l’un à l’autre,
il va y avoir blocage des comportements prioritaires pour laisser la place
aux comportements secondaires ( le toilettage).
~ Explication énergétique :
// énergie :
Ces comportements ne peuvent pas se réaliser,
car l’un inhibe l’autre, et on ne peut libérer l’énergie
suffisante. Comme il n’y a pas de mécanisme inné de déclenchement,
il va y avoir un glissement d’énergie qui va augmenter l’énergie
d’un comportement secondaire.
// neuromimétique :
Il va y avoir inhibition mutuelle, c’est-à-dire
mise à zéro de ces 2 groupes de neurones, l’activité
secondaire va pouvoir s’exprimer, car il y a une légère stimulation.
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DES MECANISMES
DE PRISE DE DECISION A DIFFERENTES ECHELLES DE TEMPS
· A très courte échelle :
- Un cheval décide de son allure (pas,
trot, galop) en fonction de sa vitesse, et optimise sa dépense énergétique,
en choisissant les combinaisons les moins coûteuses.
- La mésange charbonnière décide du
moment optimal, où il faut passer à la source de nourriture
suivante plutôt que de rester dans la source actuelle ; pour décider,
elle intègre des informations sur le rendement global de l’environnement,
sur la baisse du rendement de la source actuelle, et sur le coût
du passage d’une source à l’autre.
- Les fourmis champignonnistes Atta s’approvisionnent
de manière optimale de nuit ( ce sont les ouvrières de dimension
optimale qui sortent ) mais, en apparence, pas de jour. Il leur faut en
effet tenir compte du coût à long terme représenté
par les effets d’un parasite diurne ( la mouche Phoride) qui ne s’attaque
qu’aux grandes ouvrières.
· A plus longue échelle :
- Le rythme quotidien du comportement est piloté
par une horloge biologique endogène qui génère un
rythme circadien inné, dont la cyclicité est indépendante
de l’environnement, mais qui dépend d’un mécanisme de synchronisation
pour rester en phase avec l’heure solaire. L’horloge biologique, par conséquent,
se décale de jour en jour par rapport à l’heure solaire quand
l’animal est isolé des marqueurs temporels de l’environnement. Autrement
dit, le mécanisme circadien est quelque chose d’inné, mais
que l’on peut décaler par des expériences, cependant avec
la normalisation de la situation on aboutit à un retour optimal
circadien dans l’environnement.
Ex : Le grillon mâle chante le soir pour attirer la femelle (elle
ne sort que la nuit). Si on isole le grillon mâle, il va y
avoir le maintien du rythme, cependant avec un décalage de 2 à
3 h ( mécanisme endogène).
Rem : Il peut y avoir plusieurs
horloges endogènes
· Rythmes annuels, fausse horloge, pas d’horloge
:
- Certains animaux n’ont pas d’horloge circadienne.
( Ex : les rats-taupes nus, des animaux eusociaux qui vivent sous terre
en Afrique et ne sortent jamais. Ils oscillent entre activité et
repos de manière irrégulière)
- Il existe d’autres cycles : lunaires, marais, saisonniers
ou annuels.
· Pas d’horloge :
- Certaines mesures de durée ne sont pas
tributaires de l’horloge circadienne. ( Ex : le mâle de la
souris devient immédiatement infanticide dès qu’il a monté
une femelle, il tuera les bébés souris qu’il rencontre. Cette
tendance infanticide dure 20 jours, qui ne sont pas mesurés par
une horloge endogène, mais par un compteur des alternances jour-nuit.
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L ‘ENVIRONNEMENT
SOCIAL COMME DETERMINANT MOTIVATIONNEL
- La biche va décaler son œstrus face
à un mâle en rut.
- Effet Bruce : La femelle rat face à un autre
mâle, quand elle porte des petits, va avorter spontanément
, car dit mâle étranger, dit mort de ses petits, alors ne
perdons pas de temps et allons avec ce mâle.
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LES HORMONES
ET LE COMPORTEMENT
- Les hormones jouent un rôle important,
en particulier dans le contexte de la reproduction. Elles permettent de
coordonner des effets physiologiques et des effets comportementaux. Elles
influencent la motivation, et agissent sur le système nerveux aussi
bien que sur des tissus périphériques. L’exemple le mieux
étudié reste celui du comportement reproducteur de la tourterelle
à collier par Lehrman : les activités caractéristiques
de chaque phase à l’autre sont contrôlés par 3 catégories
de facteurs spécifiques : les stimuli extéroceptifs, le comportement
des individus et les hormones.
~ Phase 1 : De la réunion à la
ponte :
· phénomène de cour
· construction du nid
Ces actions vont déboucher sur la progestérone
qui va permettre à l’oiseau de passer à la prochaine phase.
~ Phase 2 : Couvaison et éclosion :
· Les 2 oiseaux couvent ( mâle et
femelle).
· Il y a une transformation du jabot qui va tripler
de volume.
Ces actions sont dues à la prolactine qui va permettre
le lien à la phase suivante.
~ Phase 3 : Soins aux petits :
· Régurgitation du lait pour les
nourrir
Rem :
- Il y a donc une interaction continuelle entre
les hormones et le comportement.
- Les hormones sont impliquées dans le comportement,
cependant elles n’agissent jamais seules, car elles réagissent en
fonction des stimuli externes.
- Si on trompe la tourterelle, elle va essayer de régurgiter
plutôt.
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