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Chris Carter, le créateur de la
série, peut être rangé dans la série des grands
enfants, tels que Georges Lucas ou Steven Spielberg,
qui ont su capter l’air du temps tout en l’accommodant à leur vision
du monde. L’originalité de Chris Carter, est d’avoir joué
sur la corde sensible de la paranoïa et d’avoir
défini l’ennemi à la fois à l’intérieur du
pays et à l’extérieur. Un scénario
alambiqué, et une série déjà promulguée
culte,
traite de la manipulation du gouvernement, et en même temps, par
le succès de la série, Chris Carter se joue de la tendance
de l’être humain à adhérer à tout propos
Cette série, par l’engouement qu’elle suscite, et le nombre de sites qu’elle engendre, est en effet une démonstration efficace de l’aliénation que peut engendrer notre envie de maîtriser la vérité , et notre dépendance via à vis d’un maître, d’un gourou qui en propose une version séduisante, et qui rencontre notre adhésion ; plus on vous cache de choses, sous l’apparence de la vérité, et plus vous vous laissez faire. Le message de Chris Carter a porté
ses fruits ; la vérité est ailleurs et la recette commerciale
de ses affirmations transite par un compte bien approvisionné d’une
Major Compagny. Quel est le fan qui n’a pas sa pas sa photo, ou toutes
les K7 ou DVD de toutes les saisons (les épisodes diffusés
aux States, qui mettront 1 à 2 ans à passer l’Atlantique,
peuvent être suivis et décortiqués sur la toile)
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