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Conclusion

La théorie des schémas génératrices de récit repose sur des bases plausibles. Tout d'abord le bon sens nous dit qu'il est utile de faire l'hypothèse de l'existence de ce type de structure mentale qui fonctionne sur des stéréotypes. D'autre part des expériences scientifiques ont partiellement coroboré cette hypothèse sans toutefois prover l'existence réelle de ces schémas. L'inconvenient de cette théorie réside dans la généralité des schémas et pour certaines recherches ils en perdent tout pouvoir analytique. Si on veux élaborer des théories plus détaillés sur le traitement des récits, il faudra avoir recours à d'autres outils et parfois à d'autres types de schémas. Enfin la lacune principale des théories de schémas génératrices est l'absense de "mode d'emploi". Il y a là un besoin pour une théorie de leur mode d'utilisation. Finalement j'aimerais revenir sur la distinction entre grammaire et schéma. Une grammaire est un formalisme qui permet en premier lieu de décrire des régularités structurelles dans un texte-récit. Et c'est dans ce sens là qu'on l'utilise de règle générale en sciences sociales. Le schéma est une structure mentale qui est "utilisée" ou activée dans le différents cas de traitement d'information, où il est nécéssaire d'avoir recours à des procédures susceptibles de reconnaître des formes. Si on a l'intention d'utiliser ces grammaires au delà de leur pouvoir descriptif (hypothèse forte) la notion de schéma devra alors évoluer. Le schéma lui-même devra ou bien rendre compte du processus de mise en activité de ces grammaires, ou bien représenter son propre savoir opérationel sur le traitement de structures discutés par ces grammaires. gif En somme, ces grammaires de récit peuvent expliquer pourquoi on trouve des régularités dans les récits, et qu'elles sont elles mais non pas comment un récit est produit et compris. gif



Daniel K. Schneider
Fri Jul 14 16:25:37 MET DST 1995