A partir d'une critique du métaphorisme "un peu naif" de
certaines analyses structuralistes, des linguistes comme van Dijk exigent
un meilleur fondement théorique de l'analyse du récit et un langage
plus systématique d'analyse et de déscription.
Pour lui, le but d'une
grammaire du récit est de définir la compétence narrative - c'est
àdire la capacité de produire et de comprendre n'importe quels
textes narratifs
bien formés - en terme de règles.
Le point de départ
d'une analyse peut être comme pour les structuralistes le récit raconté.
Van Dijk définit le concept important de macrostructure qui définit
la signification globale du texte et ainsi également
en partie la signification
sémantique des phrases et leur relation entre elles.
Toutefois cette macrostructure sémantique
doit être liée a d'autre structures textuelles (et
cognitives).
Il nous faut également une théorie qui permet de préciser
le rapport entre texte surface et macrostructure, qui dit
entre autre comment traduire des phrases dans des
macro-propositions.
Ainsi la linguistique de texte tente de synthésier d'autres approches sous un paradigme d'analyse réuni. Ces efforts n'ont que partiellement abouti, car il s'avère difficile de construire une grammaire complète de texte sans travailler avec des modèles de traitement de texte "mentalistes". La détermination du sens d'un objet est le résultat d'un processus de réflexion compliqué. En effet, une structure est défini aussi par son contenu qui est difficile à formaliser. Ainsi la linguistique de texte s'est également tournée un peu vers l'intelligence artificielle. Nous allons revenir sur ce fait dans le dernier chapitre de se travail, ou on examinerai les différentes possibilités d'intégration des méthodes discutées dans ce travail.