- le projet doit tenir compte de données contradictoires, ce
qui amène à gérer l'incertitude et la complexité
des situations.
- le projet incite les personnes concernées à développer
leurs capacités : à devenir des acteurs-auteurs.
- le projet conduit l'acteur à penser la situation en ternies
d'innovation et de création.
- le projet se fonde sur une logique de l'interaction et de la négociation
; en ce sens, il s'inscrit dans une logique de recomposition du lien
social.
- le projet favorise une action plus efficace grâce à un
temps d'anticipation et de conception.
- le projet permet d'expliciter les intentions et donc de clarifier
la pensée en l'aidant à concrétiser les possibilités
qu'elle recèle.
- le projet conduit à se poser des problèmes de sens au
regard de l'action à entreprendre : sens-direction à
prendre, sens signification à dégager, sens-sensation
à manifester. Ces questions favorisent le confort existentiel
de l'acteur lui-même.
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- la fuite en avant dans le futur provoque une certaine incapacité
à gérer les exigences du moment présent.
- par le volontarisme soucieux d'une maîtrise totale sur
les choses et les individus, l'acteur s'illusionne sur ses capacités
et ne tient pas compte des effets pervers éventuels. L'objet
à conquérir prend le pas sur le processus à conduire.
- l'idéalisation de l'objet visé, transformé
en "bon objet", risque d'engendrer une désillusion à
l'épreuve des faits.
- la dénégation conduit les institutions et professionnels
à se substituer aux individus, transformant ainsi leur projet
de en projet pour.
- le leurre risque de créer un fossé entre l'intention
originelle, ambitieuse, et la concrétisation, très modeste.
- les coûts risquent d'être disproportionnés
au regard des avantages que procure le projet.
- la lourdeur des dispositifs du projet, étouffant la
créativité.
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