Analyse de l'interview de Clément Tolusso, porte parole de Greenpeace

Tout d'abord, nous tenons à remercier M. Guy Ackerman, qui nous a beaucoup aidé à réaliser cette interview. En effet, M. Ackerman, que nous avions contacté, nous a invité à "prendre le thé" et commença à nous révéler les ficelles d'un métier, que nous allions côtoyer. Après avoir fait un plan concret des questions, plus quelques astuces, nous l'avons interviewé, à sa demande (la cassette de cette interview de préparation se trouve à disposition auprès de Michael ). Durant l'interview, cet entretien nous a beaucoup aidé !

Clément Tolusso est porte-parole de Greenpeace depuis 6 ans. Notre but, pour cette interview, était de trouver un avis extrême sur le sujet. Cependant, comme le confirme sa réponse à la dernière question : "  C'est à dire, on est ni pour, ni contre une technologie. On est contre le mauvais usage qui peut en être fait ! ". Il est très difficile de n'être pas d'accord avec ce point de vue.

Cette interview nous apporta plusieurs bons points :

• Premier "face à face" officiel ;
• petite expérience de journalisme ;
• quelques "scoops" : En effet, le round-up de Monsanto, inefficace en Suède. Ainsi que le congrès de Carthagène, en Colombie. Et enfin, le groupe Edipresse ("producteur" des quotidiens romands, sauf le Courrier), "sponsorisé" par Novartis, Nestlé.

Quant à la position de Greenpeace, M. Tolusso, l'énonce clairement : " pas de disséminations, des contrôles, des obligations de déclarer les exportations et d'obtenir aussi l'autorisation d'importer du pays importateur. (!) " Sur le moment, nous avions été assez convaincus par les propos de M. Tolusso mais après avoir bien observé et mis par écrit ses dires, nous avons pu remarquer qu'ils sont parfois assez confus, par exemple lorsqu'il parle de maladies génétiques, il mélange finance et maladie ("maladies héréditaires les plus chères "). Il dit que nous devrions être compatissants, vivre avec des gens pas tous beaux et intelligents. Nous pensons que cela est plus compliqué. En effet, lorsque les parents ont de grands risques d'avoir un fils atteint d'une maladie génétique incurable, ils sont en droit de le savoir et d'avorter, pour éviter des souffrances à l'enfant. Ses idées ne ressortent cependant pas comme nous l'avions perçu sur le moment, et qui nous avait plues. En examinant une fois de plus ses propos, on se rend compte qu'il est difficile de maîtriser une interview : il est bien visible que M. Tolusso répond plusieurs fois en s'éloignant du véritable sujet de la question.

Malgré cela, nous avons eu un très bon contact avec M. Tolusso. Il nous a remercié pour notre intérêt, distribuer une quantité de brochures sur le sujet et nous encouragea pur la suite.

11 / 3 / 99

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