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TRAVAIL DE MATURITE COLLEGE CALVIN, septembre 2003

AURORE FEHLMANN : Le stress de l'élève : pesante charge ou nécessaire aiguillon ?

Remarque : ceci est un travail de maturité = bac : il a été évalué TB .
Sans reprendre toute la mise en page du document rendu , il apparaît ici dans le texte rendu au final.
Il n'a pas de caution scientifique ou autre, et, bien que cet éléve ait fait un travail remarquable dans le contexte scolaire, il ne peut prétendre être une source fiable d'informations !

Résumé :

Ce travail contient deux parties : la théorique et l'expérimentale. Dans la partie théorique je cherche à répondre à ces questions : Pourquoi une personne stresse plus qu'une autre dans des situations similaires, pourquoi une va être stimulée et une autre va se sentir paralysée ? Quels sont les facteurs de conditionnements qui déterminent si une situation stressante va paralyser une personne ou la stimuler ? Puis, dans la partie expérimentale, j'ai fait passé un questionnaire parmi les collégiens à Calvin afin de montrer les différents types de personne devant des situations scolaires stressantes, j'ai voulu déterminer quels types de personne étaient stimulé et quels autre étaient paralysé par ces situations de stress.

Les facteurs de conditionnement peuvent accroître ou empêcher sélectivement les effets du stress, parmi ceux-ci, il y a les traits de la personnalité, le vécu, l'environnement, notamment le passé affectif lié à la relation parentale. Mais je me suis particulièrement intéressée à certains traits du tempérament tel que les types A et B, les internalistes et les externalistes et le besoin plus ou moins élevé de stress pour agir ou réagir. A partir de ces données, j'ai essayé de faire une catégorie de personnes ayant tendance à être stimulée par le stress et une autre à être paralysée par le stress. En conclusion, j'en ai déduit que les personnes internalistes, de type A avec un besoin de niveau moyen ou élevé de stress pour réagir sont stimulés par le stress et que les personnes externalistes, de type B avec un besoin faible de stress pour réagir sont paralysées par le stress et perdent leur moyen. Puis, grâce à l'étude réalisé au collège, j'ai pu en quelques sorte démontrer ce que j'avançais.

Aurore Fehlmann


Table des matières :

INTRODUCTION :

PARTIE THEORIQUE :

Qu'est-ce que le stress ?
Etymologie
Historique
Définitions
Réaction physiologique du stress
Les stresseurs :
Les facteurs de conditionnement :
La double évaluation
Le contrôle
Le mauvais traitement de l'information
Personnalité :
Type A ou B
Internaliste ou Externaliste
Performance :
Synthèse :
Les effets du stress :
Les risques supplémentaires du type A
Les effets à court terme du stress
Les effets à long terme du stress

PARTIE EXPERIMENTALE :

Introduction
Matériel et Méthodes
Résultats
Analyse des résultats
Conclusion

CONCLUSION :
BIBLIOGRAPHIE,

SOURCES DES IMAGES :

REMERCIEMENTS

Annexes

Résultats : définitions du stress par les élèves

Questionnaires


INTRODUCTION :

Baladez-vous dans les couloirs du collège et écoutez les élèves, vous pouvez être sûr qu'il y aura au moins un d'entre eux qui prononcera le mot stress. Vous pouvez aussi être en période de semestrielles et demander à chaque élève comment il se sent, la majorité vous répondront par une phrase contenant l'expression stress, stressant, stressé... Ensuite, vous vous promenez en ville et vous remarquez plusieurs produits relaxants, agissants contre le stress ou anti-stressant. Enfin, vous pouvez lire plusieurs journaux dénonçant le stress comme étant le grand mal du XXIe siècle.

Nous pouvons donc voir que " stress " est un mot très utilisé dans le cadre du Collège ainsi qu'ailleurs. Mais les élèves savent-ils vraiment ce que cela veut dire ? Pas vraiment, nous avons tous une idée vague de ce que c'est parce que nous savons le reconnaître lorsque nous le ressentons, mais nous ne savons pas l'exprimer ni le définir avec exactitude. D'ailleurs, l'annexe 3 contient toutes les définitions des élèves ayant répondu au questionnaire. Ces définitions personnelles sont assez différentes et souvent peu claires. Alors prenons un dictionnaire comme par exemple Le petit Larousse illustré 2002, et cherchons le mot " stress " qui signifie " ensemble de perturbations biologiques et psychiques provoquées par une agression quelconque sur un organisme ". Là, la définition est tout à fait correcte, mais elle est très vague.

C'est pour ces raisons que j'ai choisi de faire mon travail de maturité sur le stress. Parce qu'il est utilisé tout le temps, alors que nous n'arrivons pas à le définir exactement. Ensuite c'est un thème intéressant qui touche beaucoup de domaine dont la biologie et la psychologie.

Ce travail contient une partie théorique pour mieux comprendre ce qu'est le stress et savoir ce qu'il signifie vraiment. La partie théorique aborde les sources du stress et ses effets, mais ce n'est pas ce qui m'intéresse le plus. Je me suis demandée pourquoi une personne stresse avant une épreuve et pas son voisin, se retrouvant dans la même situation ; pourquoi une personne stresse plus qu'une autre dans des situations similaires ; pourquoi l'une sera stimulée et l'autre se sentira paralysée ? Je me suis demandé quelles étaient les facteurs de conditionnements qui déterminent si une situation stressante va paralyser une personne ou la stimuler ?

Puis, dans la partie expérimentale, j'ai fait circulé un questionnaire parmi les collégiens de Calvin afin de montrer les différents types de personne devant des situations scolaires stressantes, j'ai voulu déterminer quels types de personne étaient stimulées et quelles autres étaient paralysées par ces situations de stress.

PARTIE THEORIQUE

a) Qu'est-ce que le stress ?

Etymologie :

Comme première approche, il est intéressant de comprendre l'origine du mot. Or, la racine du mot stress est latine : le verbe est stringere, ce qui signifie serrer, étreindre, blesser ou offenser, ce verbe donna plus tard en vieux français, le nom estresse, ce qui désigne l'étroitesse ou l'oppression. Mais le mot stress, dans un sens plus médical, nous parvient de l'anglais. En effet, au XVIIe siècle, il définissait la souffrance, la privation, l'épreuve ou l'adversité. Puis un siècle plus tard, le stress ne détermine plus de conséquence émotionnelle, mais il en devient cause et il signifie alors la force d'impulsion ou la pression immatérielle. Toujours à cette époque, le stress est utilisé dans la physique des matériaux pour désigner une pression matérielle, plus exactement, le stress est une "contrainte imposant une déformation au métal". Au XIXe siècle, le sens métallurgique du stress donne le sens métaphorique du stress psychologique, c'est-à-dire que nous passons de "contrainte imposant une déformation au métal" à "agression extérieure entraînant des troubles physiques ou mentaux", c'est ce deuxième sens qui m'intéresse.

Nous remarquons donc que la définition du mot stress reste assez polysémique.

Historique :

Au début du XXe siècle, beaucoup de scientifiques 1 s'intéressent aux relations entre facteurs émotionnels et maladies physiques, entre psyché et soma ; c'est la médecine psycho-somatique. Cette discipline s'intéresse aux troubles physiques d'origine psychique et au retentissement psychique des maladies.

Dans les années vingt, le physiologiste américain Walter Cannon 1 étudia les réactions de frayeur d'un chat confronté à des chiens. Il remarqua que la fuite du chat ou ses attaques étaient dues à une libération dans le sang d'une hormone nommée adrénaline lors d'une confrontation entre le chat et les chiens. Ainsi, il identifia le messager de la peur : l'adrénaline. Pour confirmer sa découverte, il injecta de l'adrénaline dans un chat au repos et il remarqua que le chat avait les mêmes symptômes qu'avant, c'est-à-dire lorsqu'il était confronté aux chiens. Il montra ainsi qu'il y avait une relation biologique entre le psyché et le soma. 1 : se référer à la bibliographie.

 

 Fig.1: Hans Selye

A la même époque, le jeune étudiant en médecine Hans Selye1,2 remarque que de nombreux patients atteints de diverses maladies infectieuses présentent des symptômes identiques au stade précoces de l'affection. Il les regroupe sous le nom de "syndrome général de maladie", c'est une réponse organique globale non spécifique de l'organisme à une agression physique. Puis, en tant que pathologiste, il fait une étude sur les hormones sexuelles sur des rats en leur injectant des hormones bovines. Il retrouve les mêmes symptômes que ceux observés chez ses patients. Il continue son étude plus loin en testant l'effet d'autres substances étrangères (eau contenant des impureté ou du formol) toujours sur les rats, puis il les confronte à d'autres agressions physiques (rayons X, froid, brûlures, ...). L'organisme réagit de façon similaire et les symptômes sont toujours présents, ils les regroupent sous l'appellation de "syndrome général d'adaptation" (SGA) dans un article publié en 1936 dans Nature 1. Grâce à cela, il est considéré comme le père du stress, d'ailleurs le SGA est la définition actuel du mot stress, c'est-à-dire réaction globale de l'organisme à un stresseur.

Mais sa théorie ne tient pas compte des spécificités de chaque individu, c'est-à-dire sa capacité propre à faire face et à encaisser, ni du contexte dans lequel survient l'agression. Les études menées depuis les travaux de Selye ont démontré l'importance dans le stress de la dimension personnelle qui dépend du terrain psychologique du sujet, de son expérience cognitive et de son environnement socioprofessionnel.

Définitions :

Je vais d'abord donner quelques définitions venant de dictionnaires spécifiques :

Nouveau Larousse médical, Librairie Larousse, 1987 :

1) Contrainte interne

2) Ce terme désigne en médecine à la fois les divers agents aggresseurs auxquels peut être soumis l'organisme (traumatisme, choc chirurgical, chaleur, froid, émotion, maladie infectieuse, etc.) et l'ensemble des phénomènes métaboliques ou viscéraux qu'ils peuvent provoquer (voir SGA).

Dictionnaire de Psychologie, Françoise Parot, Roland Doron, édition PUF, 1991 :

En psychologie, le terme de stress est utilisé pour évoquer les multiples difficultés auxquelles l'individu a du mal à faire face (les événements stressants de la vie) et les moyens dont il dispose pour gérer ses problèmes.

"Stress" est un mot polysémique, c'est-à-dire qu'il a plusieurs significations. En effet, il définit les causes, les réactions et les conséquences.

" Stress " définit les causes, nous utilisons cette signification par exemple lorsque nous disons " ça me stresse ! " ou que quelque chose est stressant comme une épreuve, une audition, un exposé.... Il signifie aussi les réactions de stress, " Action des agents ou des conditions entraînant ces perturbations " et les effets, " ensemble de perturbations métaboliques et viscérales provoquées dans l'organisme par des agents agresseurs variés (traumatisme, choc chirurgical, froid, maladie infectieuse, émotion, etc.) ou des conditions extérieures mettant en danger l'équilibre homéostatique " 13.

Hans Selye décrit le stress comme un des principaux éléments du syndrome général d'adaptation (SGA) qui comporte trois étapes : la phase d'alarme (réaction de stress rapide permettant une adaptation immédiate), la phase de résistance (réaction de stress ultérieure pour tenir le coup) et la phase d'épuisement (l'organisme est épuisé et c'est à ce moment là que nous ressentons le stress de manière négative).

modele de brenda

Fig.2: Modèle conceptuel du stress (Brenda Dutil, Jeanne d'Arc Fortin, Hélène Roy, 1984)

Dans un article 6, j'ai trouvé ce modèle conceptuel de stress (cf. figure 2) qui donne une très bonne approche du stress en proposant trois groupes de variables :

Les stresseurs :

Stimuli d'ordre physique et psychosocial, aussi appelé agent stressant

Les facteurs de conditionnement :

Ils peuvent accroître ou empêcher sélectivement les effets du stress

Les effets du stress :

Le stress représente donc l'interaction de toutes ces variables, nous allons développer chacune des trois variables en les définissant et les illustrant, mais ce modèle conceptuel n'est en aucun cas une définition !

La définition que nous allons utiliser durant la quasi-totalité du travail est celle de Hans Selye ; nous prenons donc le mot stress défini comme une réaction (agent ou processus chimique, ou émotionnel qui s'exerce sur l'organisme et provoque une agression ou une tension pouvant devenir pathologique).

Réaction physiologique du stress :

Dans ce sous-chapitre, la signification du stress est celle de Hans Selye : le SGA (syndrome d'adaptation générale). Il faut d'abord préciser qu'il y a deux réactions simultanées, la première passe par le système neuronal et la deuxième par le système neuroendocrinien. Le point de départ des deux réactions se situe dans l'hypothalamus lorsque un individu est soumis à un agent stressant, mais après les réactions sont différentes pour la phase d'alarme et celle de résistance.

Fig.3: système endocrinien

Phase d'alarme :

L'hypothalamus envoie un signal d'alarme par les nerfs neuronales à la partie centrale des glandes surrénales (médullosurrénale) se situant au-dessus de l'extrémité supérieure de chaque rein (cf. figure 4), ce qui provoque la libération d'adrénaline et de noradrénaline qui sont des catécholamines. L'adrénaline dans le sang permet une multitude de changements 3 :

Au niveau cardio-vasculaire :

L'augmentation de la fréquence cardiaque (le c?ur bat plus vite), la vasodilatation au niveau des muscles (les muscles sont mieux irrigués par le sang), la dilatation des pupilles.

Au niveau respiratoire :

L'augmentation de la fréquence et de la profondeur de la respiration.

Au niveau musculaire :

L'augmentation du tonus musculaire (afin qu'ils se tendent).

Au niveau cutané :

La vasoconstriction (les petites artères se contractent), l'augmentation de la sudation, l'horripilation (les poils se dressent).

Au niveau digestif :

La diminution de la motilité digestive (la digestion se ralentit, voire s'arrête).

Au niveau sanguin :

La diminution du temps de coagulation du sang, l'augmentation de la glycémie ou taux de sucre dans le sang).

 
Fig.4 Les effets d'un taux élevé d'adrénaline

Ces changements préparent à l'action physique parce qu'ils permettent un grand apport en oxygène de manière très rapide dans notre cerveau et dans nos muscles, ce qui permet une adaptation très rapide, c'est-à-dire que l'individu sera capable de répondre à l'agent de manière immédiate. C'est d'ailleurs ce qui se passe dans la phase d'alarme décrite par Hans Selye.

 

Phase de résistance :

Dans la phase de résistance, l'hypothalamus envoie un messager hormonal, le "Cortitrophin Releasing Factor" (CRF) ou corticolibérine, en direction de l'hypophyse qui est la glande endocrine reliée à la partie antérieure du cerveau sécrétant plusieurs hormones importantes, dont l'ACTH. Cet ACTH stimule la glande corticosurrénale qui libère le cortisol dans le sang. Les corticoïdes entrées en action provoquent la synthèse des sucres de l'organisme, ce qui est une source d'énergie immédiatement disponible. Ainsi l'individu tient le coup lorsqu'il ne peut pas contrôler directement le stresseur.

 

Système

Hypothalamo-Sympathico-Adrénergique

Hypothalamo-Hypophyso-Cortico-Surrénalien

Voie d'action

Système nerveux sympathique

Voie sanguine

Hormones libérées

Catécholamines (adrénaline et noradrénaline)

Corticoïdes

Lieu de libération

Adrénaline : médullo-surrénales (partie centrale des glandes surrénales) Noradrénaline : terminaison des nerfs du système sympathique

Cortico-surrénale (partie externe des glandes surrénales)

Délai d'action

Immédiat

Progressif

Finalité

Préparer le corps à l'action

Augmenter l'endurance

Stratégies adaptatives

du sujet

Tentative de contrôle de l'environnement

Résignation

 Fig.5: Les deux principales voies biologiques du stress

 

Phase d'épuisement 14 :

Une des causes d'épuisement est la perte de glucocorticoïdes surrénaliens, ce qui a pour conséquence un abaissement de la glycémie (c'est la concentration de glucose dans le sang), ce qui empêche aux cellules de recevoir suffisamment de nutriments pour fonctionner.

L'affaiblissement des organes est également une cause d'épuisements car une phase de résistance trop longue ou trop intense peut créer une forte demande pour le corps, surtout au niveau du cœur, des vaisseaux sanguins et de la medullosurrénale.

b) Les stresseurs :

Peu d'entre nous (les collégiens) se rendent compte que beaucoup d'agents stressants, autres que les épreuves nous assaillent au collège. Il y en a effectivement un certain nombre que nous allons tenter d'identifier3,5,7:

Le volume et la quantité de travail (surcharge ou sous-charge) :

Cet agent stressant peut être de nature quantitative ou qualitative (French et Caplan 4) et être une surcharge ou insuffisance de travail. Par exemple, un travail trop difficile ou trop long , c'est-à-dire que si un élève doit fournir un travail difficile, cela va le stresser parce qu'il se sentira incompétent pour cette tâche. L'insuffisance de travail peut aussi être stressante, dans le sens où elle amène la routine et le manque de stimulation et c'est cet ennui et ce désinvestissement psychique qui peut diminuer la capacité de réaction des travailleurs et des employés dans des situations d'urgence ou d'imprévu. C'est dans ce genre de situation que cette personne démotivée se sentira très stressée par rapport à une personne ayant une charge de travail correcte.

Le manque de temps :

Beaucoup d'élèves ont la sensation permanente de ne jamais avoir assez de temps pour terminer le travail qui leur est réclamé. Des expériences ont d'ailleurs montré que le fait d'imposer un temps limité, mais largement suffisant, à des personnes passant de simples petits tests (à priori rien de stressant !) augmente leur niveau de stress.

Les situations d'incertitudes :

L'inattendu est une grande source de stress parce que lorsqu'elle survient, elle provoque chez les gens une sensation d'incapacité à faire face, et c'est pour cette raison que les personnes vont stresser. Par exemple, lorsqu'un étudiant a pour la première fois une épreuve avec un professeur qu'il n'a jamais eu auparavant, il va stresser énormément parce qu'il ne saura pas ce que l'enseignant exige de lui dans ses épreuves, par contre à la deuxième épreuve, avec ce même enseignant, il stressera beaucoup moins.

Le système de récompense :

Les comportements humains sont déterminés par deux grands systèmes : celui de récompense et celui de punition. Les récompenses, les bons résultats, ont tendance à nous motiver. Alors qu'à l'inverse, les punitions, les mauvais résultats, ont tendance à nous démotiver, et ainsi notre action diminue. Un élève qui a toujours de mauvaises notes se demandera à quoi ça serre de bosser si aucun résultat positif n'apparaît, et il sera alors démotivé.

La lutte interne :

La lutte interne est le stress que l'on s'impose. Par exemple un élève désire recevoir tel résultat dans une branche, il va alors se créer un stress, ce qui n'est pas forcément mauvais, mais à forte dose, cela le devient.

La gravité des erreurs possibles :

L'élève est souvent soucieux de ces résultats ; il faut qu'il ait sa moyenne, sinon il redouble. Nous pouvons alors dire que ses erreurs ont quand même des conséquences importantes et c'est pour cela que c'est stressant. Il y a une présence constante de menace.

La frustration :

Le niveau de stress augmente chez une personne dont ces talents ne sont pas gratifiés, par exemple, cette personne peut être déçu par une note basse par rapport à ce qu'elle pensait avoir.

Une mauvaise rétroaction sur la performance :

Il est pénible pour quelqu'un de ne pas savoir si ses efforts ont été jugés satisfaisants par un supérieur. Par exemple, l'attente des résultats de maturité doit être une torture pour l'étudiant, il doit vivre une toute petite période d'angoisse parce que l'enjeu est relativement énorme et qu'il est en attente...

Problèmes relationnels :

Les conflits amènent une mauvaise ambiance, ce qui est très pesant pour les sujets et pour l'entourage. Cela est très fréquent au collège car qui n'a jamais eu de problème relationnel avec un camarade ? Je pense pouvoir facilement affirmer qu'il n'y a jamais eu personne. Il y a aussi un manque de solidarité dans les classes : lorsqu'un professeur se met contre un élève, les autres camarades le défendent rarement. Au contraire, ils essayent de se faire tout petit pour ne pas avoir eux aussi des problèmes avec l'enseignent. Donc, du point de vue de celui qui est en conflit, c'est très stressant de se retrouver seul contre son professeur qui se trouve être son supérieur hiérarchique. Nous retrouvons aussi le " mobing " qui vient de l'anglais to mob qui veut dire assaillir, c'est lorsqu'il y a une classe qui se met contre un élève, ils sont tout le temps là pour l'embêter.

Le management par le stress :

Beaucoup de professeurs pensent qu'il faut stresser l'élève, lui mettre la pression pour le motiver à travailler plus et mieux.

L'environnement physique pénible :

Cet environnement recouvre beaucoup de choses : le bruit, la luminosité, le confort, l'aération... Elles ont un effet direct sur notre corps, cet impact physique peut être positif ou négatif, mais nous ne nous rendons pas forcément compte de l'effet. Nous avons tendance à les oublier, alors qu'elles sont très importantes. D'ailleurs, c'est le stresseur professionnel le plus étudié par les médecins et psychologues du travail, parce qu'il peut être facilement évitable, alors que d'autres le sont plus difficilement. Le bruit affecte beaucoup les personnes dans leur humeur, mais pas forcément dans leur performance, par contre si cet agent stressant dure, alors la victime aura tendance à diminuer son fonctionnement intellectuel et son comportement risquera de changer. La lumière joue aussi un rôle très important, par exemple, travailler dans un lieu sans lumière naturelle baisse le moral et l'énergie, donc va provoquer un stress. La qualité de l'air qui nous entoure est aussi importante, ainsi que le confort de nos chaises, la disposition d'une classe, tout ces éléments sont souvent oubliés, mais ils restent essentiels.

Il ne faut pas oublier non plus, qu'avant d'aller en cours, nous avons une vie personnelle qui nous stresse, donc nous sommes déjà chargés en stress lorsque nous rentrons dans l'ambiance collégiale. Par exemple, un élève s'est disputé avec ses parents, il va alors en être perturbé. Malgré cela, il devra quand même aller au collège pour subir d'autres agents stressants.

Le collège nous prépare à aller à l'université ou ailleurs, il nous prépare à choisir une voie qui définira notre métier, c'est-à-dire une grande partie de notre vie et de notre temps et c'est très angoissant de ne pas savoir ce que nous voulons faire...donc voilà encore une autre source de stress.

Nous avons également pu montrer l'existence d'un effet cumulatif du stress 5. Ce phénomène décrit ce qui se passe chez le sujet soumis à une répétition de petites agressions : il semble que se met alors en place une sensibilisation croissante aux stresseurs. Le sujet réagit de plus en plus violemment à des stresseurs de moins en moins importants. Il existe peut-être à la base de ces manifestations un phénomène de sensibilisation neuronale : nous savons par exemple qu'un neurone stimulé de manière répétitive par des chocs électriques (stimulus) réagit de plus en plus vite et fort à des chocs (stimulus) de plus en plus minimes.

Tous ces agents stressants sont anodins, nous les classons dans les tracas quotidiens. Ils sont neutres et sans importance, par contre ils s'additionnent et c'est cet amas d'agents stressants qui entraîne un énorme stress. D'ailleurs c'est Lazarus 4, Kohn et Macdonald 4 qui ont étudier les stresseurs de la vie quotidienne et ils conclurent que les ennuis de tous les jours peuvent être la source la plus importante de stress, Lazarus utilisa une phrase de Bukowski 4 pour illustrer cela : "Ce ne sont pas les grandes choses qui conduisent un homme à l'asile... non, c'est un enchaînement continu de petites tragédies... Ce n'est pas la mort de l'être aimé, mais le lacet qui casse lorsqu'on est pressé." Ces tensions permanentes peuvent provoquer un épuisement moral et physique et les gens se disent alors fatigués, lessivés...

Comme nous pouvons le remarquer, presque tout est stressant. Mais alors, pourquoi une personne va-t-elle se sentir plus stressée qu'une autre, alors qu'elle aura subi la même pression ? C'est ce qui nous amène au prochain point :

c) Les facteurs de conditionnement

Nous sommes tous différents et inégaux face aux stresseurs. En effet, certains touchent beaucoup de personnes, d'autres moins ; cela s'explique par des facteurs qui augmentent ou réduisent la réaction de stress suivant chaque individu. Ces facteurs sont appelés "facteurs de conditionnement" 6 et ils peuvent accroître ou empêcher les effets du stress. Nous pouvons en citer quelques uns :

La double évaluation :

Lazarus2,3,5 prétendait que le stress résidait dans l'interaction entre la situation stressante et l'individu concerné, c'est par la double évaluation qu'il montre cette interaction :

Dès qu'une personne subit ou est confrontée à un agent stressant, elle va faire inconsciemment et de manière automatique une analyse qui consiste à se poser deux question :

  1. Quelle menace représente-t-il ?
  2. Quels moyens ai-je pour affronter cette situation ?

C'est ce qu'on appelle la double évaluation ! La première analyse, dite évaluation primaire, s'intéresse à l'agent stressant, c'est-à-dire le risque, l'enjeu, qu'il peut contenir. La deuxième analyse, l'évaluation secondaire, s'occupe de la capacité qu'a la personne à faire face, si elle peut gérer la situation ou pas. Elle est donc subjective et dépendante de la personnalité et du vécus de chaque être. Cette évaluation va déterminer la façon dont nous allons réagir à l'agent stressant : si nous jugeons que le stresseur contient une menace et que nous nous sentons incapable d'y faire face, nous allons stresser. Nous pouvons donc dire que la réaction s'enclenche lors d'un déséquilibre entre l'évaluation primaire et secondaire.

Ce schéma montre que nous avons trois formes d'analyse psychologique :

La première forme d'analyse, celle où la personne juge que la menace est absente, ne provoque pas de réaction ou très peu de réaction.

La deuxième, celle où la personne sent qu'il y a une menace ou un enjeu relativement important, mais qu'elle pourra y faire face, provoque une réaction faible et son attitude psychologique va transformer le stress en challenge et cette personne deviendra motivé pour faire face.

La troisième, celle où la personne sent que le stresseur est menaçant et qu'elle se sent incapable d'y faire face, provoque une réaction de stress très importante et très marquée, mais elle provoque aussi une réévaluation, mais cette fois la personne va sentir le danger encore plus menaçant qu'avant, ces évaluations entrent alors dans " une spirale ascendante ", ce qui amène la personne déjà stressé encore plus stressé qu'avant jusqu'à atteindre un niveau très élevé.

Fig.6 Le modèle de la double évaluation (Lazarus, 1966)

La double évaluation nous permet, en quelque sorte, de réagir en fonction de l'agent stressant et de notre capacité à faire face, c'est en partie elle qui détermine la réaction, bonne ou mauvaise de stress, mais nous verrons qu'il y a aussi d'autres facteurs rentrant en compte...

Le contrôle :

Comme nous l'avons vu au dessus, dans la double évaluation, la capacité à faire face est très importante dans la réaction de stress parce qu'elle la détermine. Or, la capacité à faire face ne peut se faire sans un contrôle de la situation, donc nous pouvons dire que la capacité à faire face a un lien direct avec le contrôle.

Une expérience sur les rats le montre : les chercheurs (Weiss2,3, 1972) ont pris deux rats, chacun se trouvant dans un des deux compartiments de la même cage, parcourue de décharges électriques. Un des rats a un tourniquet qu'il peut actionner pour arrêter les décharges de toute la cage et l'autre pas. Les deux rats reçoivent alors le même nombre de chocs électriques, mais le rat avec le tourniquet a moins de séquelles dus au stress que le second rat. Les chercheurs en ont donc déduit que le rat qui contrôlait les décharges était moins stressé que le rat qui subissait, ou du moins qu'il présentait moins de complications liées au stress.

Cette expérience montre, dans la mesure où elle est transposable, que plus nous contrôlons une situation, moins nous sommes affectés par le stress qu'elle provoque.

Une autre expérience 3 a alors été faite sur des humains : la situation de stress se trouve chez le dentiste où une personne subit les assauts de la roulette dentaire (" fraise ") ; il y a trois catégories de personnes : ceux qui possèdent un bouton pour arrêter la fraise, ceux qui possèdent un bouton ne servant à rien et ceux qui ne possèdent rien ; pour étudier le niveau de stress de chacun, ils ont enregistré le rythme cardiaque (plus il est élevé, plus la personne est stressée et vice versa). Les personnes qui ont eu recours au bouton ne sont pas pris en compte dans les statistiques. Ainsi, les scientifiques ont montrés que non seulement le contrôle diminuait mais aussi la sensation de contrôle traduit par l'idée d'avoir un bouton pour arrêter la fraise sans pour autant l'utiliser. Le but de l'expérience est de savoir laquelle des catégories est la moins stressé, il en est donc ressorti que ceux qui possédaient un bouton, qu'il soit utile ou pas, avaient un rythme cardiaque plus bas, donc qu'ils étaient moins stressés. On peut en tirer plusieurs constatations, la première est que ceux qui ont un bouton fonctionnant correctement étaient moins stressés parce qu'ils contrôlaient la situation, la deuxième est que ceux qui ne possédaient pas de bouton, c'est-à-dire aucun contrôle, étaient plus stressés et la troisième est que ceux qui possédaient un bouton ne servant à rien étaient quand même moins stressé parce qu'ils avaient le sentiment de contrôler la situation. Les chercheurs en ont donc concluent que ce n'est pas la réalité de contrôle, mais le sentiment de contrôle qui est le facteur essentiel de la réduction du niveau de stress.

Rodin 4 fit une étude, d'abord sur animaux puis cela a été confirmée chez les hommes, démontrant que la perte de contrôle provoquait une libération d'hormones du stress, ce qui a pour conséquence une augmentation de cortisol et une diminution du système immunitaire, donc ces personnes sont plus vulnérables aux problèmes de santé.

D'autre part, le scientifique O'Neill 4 a remarqué que les personnes travaillant dans un bureau stressait moins s'elles pouvaient contrôler leur environnement, notamment en contrôlant leurs pauses et l'aménagement de leur place de travail.

Toutes ces études et observations montrent que le contrôle permet une diminution du niveau de stress, c'est pareil pour le sentiment de contrôle. A l'opposé, un sentiment de perte de contrôle augmente l'effet du stress.

Le mauvais traitement de l'information :

Comme nous l'avons vu dans la double évaluation, lorsque que nous sommes stressés, nous nous emballons dans notre stress parce que nous faisons seulement attention aux menaces qui nous entourent, nous sommes plus sensibles à elles.

Une théorie 5 explique bien ce phénomène: elle prétend que l'humain perçoit deux environne-ments, types de signaux : les sécurisant et les menaçant, et que les signaux de danger empêche la personne de percevoir les signaux de sécurité, donc lorsqu'une personne est stressée, elle ne remarquera que les mauvais signaux ; par exemple, lorsque nous faisons un exposé, nous regardons toujours la personne qui nous juge, celle qui représente un danger pour nous parce que notre note dépend d'elle où nous regardons nos chers camarades qui cherchent à nous déconcentrer par leurs grimaces.

Faire abstraction au signaux de sécurité, c'est comme faire une erreur de traitement de l'information ; nous examinons mal une situation, nous n'en tirons que des cotés négatifs en oubliant tout le positif qui l'accompagne ; voici quelques exemples de déformations d'informations : tirer sans preuves des conclusions négatives, tirer des conclusions générales à partir d'un fait isolé, penser uniquement en tout ou en rien, sélectionner les informations négatives ou focaliser sur les événements négatifs en sous-évaluant le positif... Toutes ces distorsions ne peuvent qu'augmenter le stress.

Un mauvais traitement de l'information peut accroître la réaction de stress.

Personnalité :

Nous avons vu au dessus les différents facteurs de stress, mais ces facteurs dépendent de chaque individu ; mais nous pouvons classer ces individus en fonction de leur personnalité :

Type A ou B :

Friedmann et Rosenmann3,4,7 utilisèrent les termes type A ou type B pour désigner deux catégories de personnalités sujettes au stress.

Le type A se caractérise par un comportement traduisant une lutte permanente contre le temps, les autres et par des états émotionnels hostiles fréquents en situation sociale. Le tableau (figure 7) résume très bien les caractéristiques comportementales du type A.

Comportement de type A

Exemples

Lutte contre le temps

" en faire plus en moins de temps "

  • Impatience
  • Rapidité dans l'action
  • Plusieurs activités en même temps

Lutte contre les autres

" le combat permanent "

  • Ambition importante
  • Compétitivité élevée
  • Émotions d'hostilités

Engagement dans l'action

" le bourreau de travail "

  • Forte implication dans l'action
  • Énergie dans l'action
  • Dépendance au travail

Fig.7 Le comportement de type A (Friedmann et Rosenmann, ?)

Lorsque le type A se bat contre le temps, il vit "à cent à l'heure", il devient impatient parce que soit disant "attendre est improductif" et ne mène à rien, sa volonté de tout faire le pousse à mener plusieurs activités simultanément, il s'impose des échéances qu'il sait irréalisables, ce qui le conduit à bâcler et ne rien faire à fond, cette organisation laisse peu ou pas de place à l'imprévu, c'est bien, cela empêche un facteur de stress, celui du contrôle des situations, mais même, nous ne pouvons pas tout gérer et dans une vie, il y a toujours de l'imprévu ; donc une personne de type A qui a l'habitude de tout organiser paniquera plus facilement qu'une personne de type B devant une situation " inattendue ".

Le type A mène continuellement un combat contre les autres ; il est extrêmement ambitieux, il peut aller jusqu'à exclure tout le reste afin d'atteindre son but ; il est très compétitif, en perpétuel défi, il se concentre sur sa personne pour battre l'autre, au point, parfois, d'adopter un comportement égocentrique et d'étriquer sa perception d'ensemble, par exemple, il peut perdre toute notion d'appartenance à un groupe.

Ils ont un état émotionnel hostile, donc ils ont rarement un comportement d'anxiété, mais plutôt d'hostilité, voire de colère, cet état ne donne pas l'impression ni le sentiment aux sujets qu'ils sont stressés. Ils sont souvent beaucoup plus vifs mentalement et physiquement et ils peuvent accomplir beaucoup tout en entraînant les autres, grâce à leur enthousiasme et leur façon de mener les choses.

Le type A a plus de risque d'être atteint par un problème cardiaque (Friedmann et Rosenmann3,4,7) parce qu'il sécrète, en cas de stress, une quantité plus importante des hormones qui accélèrent le dépôt de plaques sur les parois des artères coronaires, ce qui augmente leur pression artérielle et rythme cardiaque (cf. Les risques supplémentaires du type A dans Les effets du stress).

Le type B est tout l'opposé, il est paisible et détendus.

Il prend le temps de faire les choses à fond, avant d'entreprendre une autre activité, il ne bâcle pas ces activités, il est patient, il prend les choses comme elles viennent, il fait les choses posément et calmement, voir trop lentement, il n'est pas de tempérament inquiet, il est satisfait de ce qu'il fait... Il a de bon rapport avec les gens parce qu'il n'est ni ambitieux, ni compétitif.

Le descriptif des deux catégories qui a été fait est extrême ! En général, les gens se situent entre les deux catégories, il n'y a pas tout le monde dans une catégorie et le reste dans l'autre, ils sont plus ou moins de type A ou B, ils ont certaines caractéristiques de l'un et de l'autre.

Internaliste ou Externaliste :

Nous avons vu qu'une personne qui avait le sentiment de contrôler était moins stressé qu'une personne qui avait le sentiment de ne rien contrôler. Il y a des personnes qui ont plus souvent l'impression de contrôler que d'autre, c'est d'ailleurs dû à leur personnalité, ils ont tendances à être externaliste ou internaliste 5, il n'y a pas deux catégories bien tranchées, les gens se répartissent entre ces deux extrêmes.

Les internalistes pensent que ce qui leurs arrive dans la vie dépend d'eux, de leurs actions, de leurs efforts, de leurs attitudes. Ce genre de personnes sont convaincus que leurs échecs et leurs réussites sont la conséquence de leurs actes, ils ont un discours du style " Quand on veut, on peut... " ou " si j'avais fait différemment, cela n'aurait pas été la même chose "...

Les externalistes pensent que quoi qu'ils fassent, les événements qui doivent survenir surviennent et que leurs efforts ne servent à rien, qu'ils sont inutiles. Ils ont un discours assez pessimistes, ils disent " à quoi bon ? ", " je n'y suis pour rien " ou " je n'ai pas de chance "...

Toutes les études 3 montrent que les internalistes sont moins stressés que les externalistes. Cela s'explique par le fait que les internalistes pensent que ce qui arrive est la conséquences de leurs actes, or, si tout est dû par leurs actes, alors toute situation est indirectement dû par leurs efforts et par conséquent, ils ont un sentiment de contrôle sur ce qui les entourent ; d'une certaine façon, ils ont développé un système de pensée tel qu'ils ont en eux-même plus de ressources pour contrôler les événements. Et ce sentiment de contrôle réduit leur stress.

Les externalistes pensent que tout est hasard ; or, si tout est chance ou malchance, ils ne peuvent rien faire, ils se sentent incapable de faire face parce qu'ils ont l'impression de ne rien contrôler et ce manque de contrôle est un facteur de stress qui augmente la réaction de stress. Aussi, ce sentiment de subir conduit à la dépression, la perte de désir de faire quoi que ce soit, un sentiment d'impuissance ou de résignation.

Les internalistes stressent moins grâce à leur contrôle des événements et les externalistes stressent plus à cause du manque de contrôle des situations.

La performance :

Si notre stress est faible ou absent, nos ressources ne se mobiliseront pas assez et ce stress deviendra alors nuisible. Si le stress est trop fort, nos ressources seront trop en alerte et cela va épuiser physiquement et mentalement. Mais, de toutes façons, nous avons besoin de stress pour vivre, il nous est nécessaire parce que les mécanismes biologiques et psychologiques du stress ont pour premier objectif de nous mettre dans le meilleur état physique et mental pour faire face à une situation difficile et ainsi nous aider à nous y adapter au mieux. Donc le stress est nocif s'il est trop bas ou trop élevé, il faut donc un équilibre.

Une expérience sur les rats montre bien ce besoin de stress, c'est le test de l'" open field " 3 (espace ouvert) : les chercheurs ont pris trois rats, le premier est le rat témoin, le deuxième a absorbé une substance anxiogène pour activer sa réponse au stress et le troisième rat a pris un tranquillisant pour désactiver le stress, chacun de ses rats doit aller chercher sa nourriture dans un lieu ouvert et éclairé, donc à priori dangereux. Le premier rat va chercher sa nourriture et part pour la manger, ce qui est un comportement adapté. Le deuxième rat reste contre le mur parce qu'il est trop angoissé pour s'aventurer, ce qui est un comportement inadapté. Le troisième rat va chercher sa nourriture et reste au milieu de la pièce pour manger, cette inconscience est dû au tranquillisant, ce rat se trouve en danger sans s'en rendre compte. Conclusion : le rat qui avait une dose de stress raisonnable a eu le meilleur comportement !

Yerkes et Dodson3,10 (vers 1906) illustrèrent sous la forme d'une courbe (figure 8) le rapport entre l'intensité de la réaction de stress et le niveau de performance, ainsi ils montrent qu'il faut un équilibre pour que le stress soit le mieux pour nous.

Utilité de la réaction de stress (Yerkes et Dodson, 1906)

 

Fig.8 Utilité de la réaction de stress (Yerkes et Dodson, 1906)

Dans cette courbe (figure 8), nous remarquons qu'une absence de stress ne provoque pas d'adaptation, donc c'est nocif. Puis plus l'intensité de la réaction croît, plus la performance augmente jusqu'au sommet représentant le niveau maximal de performance, c'est le stress optimal, ce point se trouve à une intensité de stress moyenne. A partir de là, la courbe redescend, c'est-à-dire que l'intensité augmente, mais la performance baisse. Le bon stress (le eustress : en grec, eu signifie bon) est la partie montante de performance et le mauvais stress (le distress : en grec, dys signifie mal) est la partie descendante de la performance. C'est d'ailleurs à partir du modèle de la courbe stress-performance de Yerkes et Dodson (figure 8) que sont apparus les notions (peu scientifiques) de "bon" et "mauvais" stress 2.

Le stress optimal se situe au moment où l'intensité de la réaction de stress provoque une adaptation et performance de l'individu parfaite, c'est-à-dire que c'est le moment où le stress stimulera et motivera le plus ; ce stress optimal est variable selon les personnes, le stress optimal peut être très bas chez quelqu'un, alors que chez une autre, il est plus haut. Par exemple, un élève a besoin de se prendre avec de l'avance pour un exposé à faire pour que celui-ci soit bon, alors qu'un autre va s'y mettre au dernier moment parce qu'il aura besoin d'un niveau de stress élevé pour être efficace et rendre un travail de même qualité que l'élève jugé "consciencieux" par la plupart des enseignants.

SYNTHESE de la partie théorique:

Dans cette petite synthèse, nous allons essayer de mettre en relation les différents facteurs cité ci-dessus dans le paragraphe Personnalité.

Les personnes internalistes pensent que les bonnes choses comme les mauvaises sont le fruit de leurs efforts alors que les externalistes se sentent inactif face aux choses et ils ont tendance à dire : " c'est comme ça, à quoi bon ! ". Ce qui montre que les internalistes ont un meilleur sentiment de contrôle que les externalistes et, comme nous l'avons vu, le sentiment de contrôle baisse la réaction de stress. Donc les internalistes ont une réaction de stress plus faible que les externalistes. Ensuite, si la réaction de stress est trop forte, alors la personne se retrouve dans le mauvais stress et si la réaction de stress est plutôt basse, alors la personne se retrouve dans le bon stress dans la courbe stress-performance de Yerkes et Dodson. Donc nous pouvons dire que les internalistes sont plutôt motivés par le stress et les externalistes paralysés par le stress.

Les personnes de type A savent utiliser le stress pour être efficace, donc pour eux, une réaction de stress élevée aura tendance à les stimuler. Pour les personnes de types B, c'est l'inverse, ils donnent par exemple l'impression de tout faire pour minimiser la réaction de stress, donc lorsque le stress devient trop fort, ils auront tendance à être paralysés ou paniqués.

En mettant ensemble les types A-B et les exter-internalistes, nous pouvons dire que les personnes internalistes de type A sont plutôt motivées par le stress et les personnes externalistes de type B paralysées par le stress.

d) Les effets du stress :

Legéron prétend que le stress ne doit pas être considéré comme une cause de maladie, mais seulement comme un facteur de risque ! Le rôle du stress sur le cours de la maladie ne doit pas faire oublier d'autres facteurs déterminants : infection, génétique ou l'environnement.

Les risques supplémentaires du type A :

La plupart des personnes qui connaissent le termes de personnes de type A s'imaginent qu'ils ont plus de risques d'avoir des problèmes cardiovasculaires, d'ailleurs c'est ce qui est écrit dans plusieurs livres, ce qui n'est pas faux, d'ailleurs beaucoup d'études ont été faites sur ce sujet.

La plus ancienne et la plus importante des études est celle de la Western Collaborative Group Study 2 (WCGS) qui a été faites sur 3500 hommes en bonne santé depuis 8 ans en leur faisant un questionnaire sur la personnalité de type A. Il en est ressorti que les personnes de type A avaient deux fois plus de risques que ceux de type B d'être victime d'un incident coronarien. Cette étude fut très importante parce qu'elle mettait en évidence qu'une caractéristique psychologique évaluable pouvait prédire l'apparition d'une pathologie somatique, ce qui représente un avantage important en cardiologie et en psychosomatique.

Puis la "Mutiple Risk Factor Intervention Trial"1,2 (MRFIT) a fait une étude sur 3000 hommes sains mais présentant divers facteurs de risques coronarien en les évaluant psychologiquement pendant 7 ans. La MRFIT montra qu'il n'y avait pas plus de personnes de type A que de type B présentant des problèmes cardiovasculaire. Ce qui alla à l'encontre de la première étude de la WCGS. Alors, dans les années cinquante, la MRFIT refit une étude sur 1800 salariés d'une entreprise de Chicago et sur 250 étudiants de Caroline du Nord, mais cette fois les tests de personnalités étaient dirigés vers la tendance aux émotions hostiles des sujets. Réévalués 25 ans plus tard, les salariés avec un haut score d'hostilité eurent une fois et demi plus de maladie coronaire et de décès et les étudiants aussi avec le score d'hostilité le plus haut eurent quatre à cinq fois plus de maladie coronaire et sept fois plus de décès, toutes causes confondus. L'étude montra donc que ce ne sont pas les personnes de type A qui avaient plus de risques de maladie cardiovasculaire, mais ceux dont l'hostilité est élevé (ce qui est d'ailleurs une caractéristique de la personne de type A !).

Aujourd'hui, les scientifiques pensent que seules l'urgence du temps et l'hostilité du sujet de type A (et non son implication et sa rapidité dans l'action) s'avèrent être de véritables facteurs de risques coronariens.

Les effets à court terme du stress:

La plupart de ces symptômes sont des signaux d'alarme, ils traduisent un " je n'en peux plus... ".

 Fig.9 Je n'en peux plus...

Mais aussi, certains de ces symptômes sont dû à l'adrénaline qui augmente le rythme cardiaque et la pression artérielle, qui contracte les muscles et modifie l'activité électrique du cerveau (cf. Réaction physiologique du stress).

Les effets à long terme du stress:

Maladie Cardio-vasculaire :

Il y a l'athérome qui est dû à un dépôts graisseux sur la paroi interne des artères. Mais, surtout, la maladie principale du stress est quand même l'hypertension artérielle qui est une augmentation de la pression... Les principales victimes de maladie cardio-vasculaire sont les personnes de type A (cf. Les risques supplémentaires du type A).

Infections :
Depuis fort longtemps, nous savons que le stress peut affaiblir les défenses immunitaires. Depuis une quinzaine d'années, des scientifiques1,2 ont montré sur des animaux que lorsqu'ils étaient soumis à des chocs électriques sur lesquels ils n'avaient aucun contrôle, leurs lymphocytes T étaient diminués. Les lymphocytes T sont des cellules faisant partie des globules blancs, ils sont impliqués comme élément du système immunitaire dans les mécanismes de défense, ils y jouent d'ailleurs un rôle très important. Donc, en restant dans la même logique, nous pouvons dire que si une personne est soumise à un agent stressant sur lequel elle a un sentiment de perte de contrôle pendant une longue durée, elle aura moins de lymphocytes T et donc un système immunitaire diminué, ainsi elle résistera moins à une infection. Avec ce même raisonnement nous pouvons comprendre pourquoi le stress peut être un facteur de cancer : dans des conditions normales, le système immunitaire est en mesure de reconnaître les antigènes anormaux qui se trouvent en surface des cellules cancéreuses et de détruire ces dernières. Autrement dit, si le système immunitaire est diminué, il y a plus de risque que la personne développe un cancer. En résumé, le stress peut être un facteur dans beaucoup de maladie auto-immunes comme la sclérose en plaque ou dans le sida (d'ailleurs un programme de gestion de stress a déjà été développé pour les patients séropositifs qui consiste à faire des exercices physiques aérobics qui permettent de faire remonter le nombre de lymphocytes T).
Maladies de l'appareil digestif :

Nous pouvons en nommer plusieurs dont l'ulcère duodénal, causé par un excès de sucs gastriques ou par une hypersensibilité de la paroi interne de l'estomac, l'inflammation du côlon ou de l'intestin comme l'iléite qui est une inflammation aiguë ou chronique de l'iléon (partie terminale de l'intestin grêle) caractérisé par des vomissement accompagné d'anémie, de crampe abdominale, de perte de poids, de fièvre et parfois de sang dans les diarrhées.


PARTIE EXPERIMENTALE

Question expérimentale : Quelles sont les facteurs de conditionnement qui rendent une situation stimulante ou paralysante ?

I Introduction :

Je cherche à illustrer, dans le collège Calvin, que les facteurs de conditionnements (expliqués dans la partie théorique du travail), ont un rapport avec la façon dont les élèves perçoivent la situation stressante, c'est-à-dire s'ils se sentent stimulés ou paralysés. S'ils se sentent stimulés, ils vont donc être motivés pour fournir un travail chez eux, et ainsi bien se préparer à une épreuve ou faire un exposé, une dissertation, un rapport scientifique, ... S'ils se sentent paralysés, ils vont être découragés et démotivés pour travailler chez eux et se préparer à un examen, ce qui peut aussi les amener à paniquer et perdre tout leur moyen.

Je pense que les personnes internalistes sont moins victime du stress que les externalistes parce qu'ils ont un sentiment de contrôle de la situation plus marqué que les externalistes et comme nous l'avons vu dans la partie théorique, le sentiment de contrôle réduit le niveau de stress et inversement le sentiment de perte de contrôle augmentent fortement la réaction de stress. Donc les internalistes seront des personnes qui paniqueront moins devant une situation stressante.

Je pense aussi que les personnes de type A sont plus stimulées par le stress parce qu'ils se nourrissent de stress pour vivre et réagir, ils sont aussi souvent plus vifs mentalement et physiquement, donc ils doivent sûrement mieux utiliser le stress, donc ce sont des personnes qui sont stimulées par le stress.

Les personnes ayant besoin de peu de stress pour réagir seront paralysées par un trop plein de stress, alors que les élèves ayant besoin d'un fort niveau de stress seront motivés par ce taux de stress élevé, donc ce sont des personnes plus facilement stimulées par le stress.

La première hypothèse de recherche à vérifier est que les personnes internalistes, de type A avec un besoin de niveau moyen ou élevé de stress pour réagir sont stimulés par le stress et que les personnes externalistes, de type B avec un besoin d'un niveau faible de stress pour réagir sont paralysé par le stress.

Je pense que les bons élèves sont des personnes qui savent utiliser le stress à bon escient, donc des personnes qui sont stimulées par le stress, alors que les élèves moins bons sont pénalisés par le stress qui les bloque et les paralyse, d'ailleurs le stress pourrait être un facteur d'échec scolaire, mais ceci reste bien entendu une supposition !

Si ma première hypothèse s'avère être correct, il serait intéressant comme deuxième hypothèse de recherche de savoir si les élèves stimulés par le stress sont de bons élèves et si les élèves paralysés par le stress sont des élèves moyens ou des doubleurs.

J'aimerais trouver à partir de mes résultats les caractéristiques de la personne qui se sent stimulée, de celle qui se sent paralysée et de celle qui se trouve entre les deux, en espérant que ses résultats se rapprocheront le plus possible de ma première hypothèse de recherche énoncer ci-dessus. Puis, à partir de là, j'aimerais trouver le nombre de personnes qui représentent toutes les caractéristiques d'une personne stimulée, paralysée ou les deux.

 II. Matériel et méthodes :

D'abord, il a fallu réaliser le questionnaire, j'ai donc sélectionné dans plusieurs livres que j'avais lu au sujet des tests sur le type A et B, sur les externalistes et internalistes et sur le besoin d'un niveau de stress pour être efficace. Après avoir lu plusieurs bouquins, je suis tombé sur un livre (Légeron, Le stress au travail, Editions Odile Jacob, 2001) avec les trois questionnaires dont j'avais besoin. Grâce à ces trois tests je ciblais quelques traits de personnalité de l'élève, mais ce n'est pas tout parce qu'il est aussi intéressant de connaître de l'élève son âge, sa classe et ses notes pour pouvoir ainsi le classer dans l'école. Après avoir délimité quelques caractéristiques de l'élève à partir des nombreuses questions, il faut poser les questions pertinentes pour trouver les situations dans lesquelles quelques étudiants sont paralysés et paniqués par le stress et dans d'autres où l'étudiant est stimulé ; et c'est là que cela a posé certains problèmes... Pour finir, j'ai surmonté mon obstacle et j'ai questionné les élèves sur des situations diverses en leur demandant s'ils étaient stimulé ou paralysé. J'avais enfin fini mon questionnaire. Ouf !

J'ai photocopié le questionnaire en 200 exemplaires le mercredi 2 avril, mais je ne les ai distribué que le jeudi 3 avril. Pour la distribution, j'ai mis 5 questionnaires dans chaque casier d'élève. Mais, certains camarades me firent remarquer que le questionnaire (annexe 1) comportait quelques confusions et erreurs qu'elles soient de compréhension ou de syntaxe, je n'étais donc pas au bout de mes peines ! Alors, certains élèves, me connaissant, ont pu me demander des précisions et ils ont ainsi pu y répondre correctement. Mais pour ceux que je n'ai pas croisé ou qui ne me connaissent pas, j'espère qu'ils n'ont pas été trop peiné pour y répondre. Donc, je dus améliorer le questionnaire (annexe 2) pour les futures copies que je devais faire, mais cette fois en faisant attention aux remarques que j'avais eu toute la matinée. Je refis alors 160 copies du questionnaires améliorés, ces copies fut distribuées dans les casiers d'élèves le vendredi 4 avril, mais cette fois je mis 5 questionnaires par casier principalement dans ceux de troisième année et quatrième parce que c'est là qu'il en manquait le plus ; peut être parce que les troisièmes sont des camarades ou connaissances et que les quatrièmes, ayant déjà dû faire un travail de maturité, savent que cela rend un grand service d'y répondre. Pour recevoir les questionnaires, la direction m'a autorisé d'utiliser un casier que j'ai nommé " retour du questionnaire sur le STRESS " pour la remise des questionnaires, mais certains me l'ont aussi donné de main à main.

Je reçus 25 questionnaires le jeudi 3 avril, 19 le vendredi 4 avril, 20 le lundi 7 avril, 10 le mardi 8 avril, 1 le mercredi 9 avril, 8 le jeudi 10 avril, 9 le vendredi 11 avril, 2 le lundi 14 avril, 2 le mardi 15 avril et 5 le mercredi 16 avril, ce qui me fitun total de 101 questionnaires rendus.

Une fois les questionnaires répondus et rendus, il faut les analyser. Pour les trois questionnaires trouvés dans les livres, la façon d'analyser les résultats étaient déjà expliqué ; mais pour les autres, c'est plus compliqué.

Comportement du type A :

L'autoquestionnaire de Bortner tiré du livre (Légeron, Le stress au travail, Editions Odile Jacob, 2001)

Chaque réponse aux quatorze items donne une note.

1. Pour les items " directs " (2, 5, 7, 11, 12, 13, 14), la note obtenue est déterminée par la case cochée, selon les indications suivantes :

|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|_6_|_7_|_8_|_9_|_10|_11|_12|_13|_14|_15|_16|_17|_18|_19|_20|_21|_22|_23|_24|

2. Pour les sept items " indirects " (1, 3, 4, 6, 8, 9, 10), la note obtenue est déterminée par la case cochée, selon les indications suivantes :

|_24|_23|_22|_21|_20|_19|_18|_17|_16|_15|_14|_13|_12|_11|_10|_9_|_8_|_7_|_6_|_5_|_4_|_3_|_2_|_1_|

J'ai additionné les quatorze notes.

Le total est ensuite divisé par 14, pour obtenir une note moyenne qui correspond au score du test (compris entre 1 et 24).

Le score est compris entre 20 et 24 :

La personne est un " type A1 ", c'est-à-dire que ses comportements sont presque tous de type A, c'est pour cette raison que je les ai appelé Apure.

Le score est compris entre 15 et 20 :

La personne est un " type A2 ", c'est-à-dire que ses comportements sont majoritairement (mais pas exclusivement) de type A, c'est pour cette raison que je les ai appelé Amodéré.

Le score est compris entre 11 et 15 :

La personne est un " type AB ", c'est-à-dire que ses comportements sont mixtes, à la fois de type A et de type B.

Le score est compris entre 6 et 11 :

La personne est un " type B4 ", c'est-à-dire que ses comportements sont majoritairement (mais pas exclusivement) de type B, c'est pour cette raison que je les ai appelé Bmodéré.

Le score est compris entre 1 et 6 :

La personne est un " type B5 ", c'est-à-dire que ses comportements sont presque tous de type B, c'est pour cette raison que je les ai appelé Bpure.

Avez-vous besoin d'un fort niveau de stress pour être efficace ?

(Légeron, Le stress au travail, Editions Odile Jacob, 2001)

J'ai fait le total des points ainsi obtenus, c'est-à-dire 3 points pour "tout à fait vrai", 2 points pour "plutôt vrai", 1 point pour "plutôt faux" et aucun point pour "tout à fait faux".

Si le total est inférieur à 6 : la personne fonctionne au mieux de son efficacité avec un niveau plutôt bas de stress. C'est ce que j'ai appelé dans le tableau " Besoin niveau faible de stress ".

Si le total est compris entre 6 et 12 : la personne a besoin d'un certain niveau de stress pour être performant. C'est ce que j'ai appelé dans le tableau " Besoin niveau moyen de stress ".

Si le total est supérieur à 12 : pour être efficace la personne se nourrit du stress, ce qui n'est pas sans risque. C'est ce que j'ai appelé dans le tableau " Besoin niveau élevé de stress ".

Etes-vous " externaliste " ou " internaliste " ?

(Légeron, Le stress au travail, Editions Odile Jacob, 2001)

Toutes les affirmations impaires correspondent à une attitudes " internalistes " et toutes les affirmations paires correspondent à une attitude " externalistes ".

J'ai compté le nombre d'affirmation d'internaliste et le nombre d'affirmation d'externaliste et la majorité de l'un correspond à la tendance de la personne.

Si la personne a plus d'affirmation d'internaliste que d'externaliste, cela veut dire qu'elle a des attitudes " internalistes " ; c'est-à-dire un sentiment que l'on peut contrôler les événements.

Si la personne a plus d'affirmation d'externaliste que d'internaliste, cela veut dire qu'elle a des attitudes " externalistes " ; c'est-à-dire un sentiment d'impuissance par rapport aux événements.

Un total de réponses impaires (internaliste) plus élevé, et donc un " lien de contrôle " plus interne, est associé à une meilleure maîtrise du stress.

Dans quel degré êtes-vous ?

Quel genre d'élève êtes-vous ?

Le stress vous stimule-t-il ou vous paralyse-t-il ?

 III. Résultats :

Remarques :

Dans les questionnaires que j'ai reçu, je n'ai trouvé aucune personne de type Apure et de type Bpure, ils étaient tous modérés et de type AB.

 

Stimulé

Paralysé et stimulé

Paralysé

Total

Total

56

35

8

99

Type A

20

11

-

31

Type AB

24

20

6

50

Type B

12

4

2

18

Besoin niveau faible de stress

12

6

4

22

Besoin niveau moyen de stress

36

21

3

60

Besoin niveau élevé de stress

8

8

1

17

Internaliste

43

20

4

67

Internaliste et Externaliste

2

3

-

5

Externalise

-

2

-

2

On ne sait pas

11

10

4

25

1er

10

6

4

20

2ème

6

7

-

13

3ème

27

12

2

41

4ème

13

10

2

25

Doubleurs

4

9

2

15

Elèves moyens

17

15

5

37

Bons élèves

8

4

-

12

Très bons élèves

27

7

-

34

On ne sait pas

-

-

1

1

 IV. Analyse des résultats :

Les différents types :

 

Stimulé

Les deux

Paralysé

Type A

36 %

(=20/56)

31.5 %

(=11/35)

0 %

(=0/8)

Type AB

43 %

(=24/56)

57 %

(=20/35)

75 %

(=6/8)

Type B

21 %

(=12/56)

11.5 %

(=4/35)

25 %

(=2/8)

Graph.1 Les types A, B ou AB : sont-ils plutôt paralysés ou stimulés par le stress ou les deux ?

Les types A sont plus souvent stimulés par le stress ou les deux à la fois.

Les types AB sont le plus souvent paralysés ou les deux à la fois, et moins stimulés.

Les types B sont le plus souvent paralysés par le stress, mais ils peuvent aussi être stimulés, mais en tout cas, le moins souvent les deux.

Les types A sont plus stimulés par le stress parce qu'ils se nourrissent en général d'un plus grand taux de stress pour réagir ; par exemple, ils on tendances à travailler à la dernière minute, ce qui augmente considérablement l'intensité de la réaction de stress. Ils donnent l'impression d'accroître volontairement, c'est-à-dire de leur propre initiative en travaillant à la dernière minute, en faisant beaucoup de choses en même temps et en s'imposant des délais très court, leur réaction de stress de façon à se rendre plus efficace. Ceci a pour effet qu'un haut niveau de stress stimulera davantage les personnes de type A, sauf si cette quantité devient vraiment trop élevée et alors ces personnes seront paralysés ou paniqués.

Pour les types B, c'est l'inverse, ils ont plutôt tendances à se calmer pour minimiser le stress ; par exemple, ils prennent le temps de finir une activité à fond avant d'en commencer une autre et ils prennent les choses comme elles viennent. Tout cela a pour conséquence que lorsqu'ils sont assaillis par une source de stress trop élevé, ils vont être paralysés ou paniqués parce qu'en général, ils ne sont pas habitués à beaucoup de stress.

Le niveau de stress nécessaire pour réagir :

 

Stimulé

Les deux

Paralysé

Niveau faible de stress 

21 %

(=12/56)

17 %

(=6/35)

49 %

(=4/8)

Niveau moyen de stress

65 %

(=36/56)

60 %

(=21/35)

38 %

(=3/8)

Niveau élevé de stress

14 %

(=8/56)

23 %

(=8/35)

13 %

(=1/8)


Graph.2 Ceux qui ont besoin d'un niveau faible, moyen ou élevé de stress pour réagir : sont-ils plutôt paralysés ou stimulés par le stress ou les deux ?

Ceux qui ont besoin d'un niveau faible de stress sont majoritairement paralysés par le stress.

Ceux qui ont besoin d'un niveau moyen de stress sont stimulés ou les deux à la fois.

Ceux qui ont besoin d'un niveau élevé de stress sont paralysés et stimulés, c'est-à-dire les deux à la fois.

Ceux qui ont besoin d'un niveau faible de stress ont leur stress optimal placé à une faible intensité de la réaction de stress, ce qui a pour conséquence qu'un niveau élevé de stress vont les paralyser ou paniquer. Ceux qui ont besoin d'un niveau moyen de stress ont leur stress optimal placé à une moyenne intensité de la réaction de stress, ce qui a pour conséquence qu'un niveau très élevé de stress risque les paralyser ou paniquer. Ceux qui ont besoin d'un niveau fort de stress ont leur stress optimal placé à une intensité élevé de la réaction de stress, ce qui a pour conséquence qu'un niveau élevé de stress ne les paralysera pas ou ne les paniquera pas. Sauf si ce niveau de stress est vraiment trop élevé et à ce moment-là, la personne se retrouvera dans le mauvais stress, c'est-à-dire qu'elle sera paralysée ou paniquée.

Pour mieux comprendre, prenons le point (a), nous remarquons que pour la courbe, ce point se trouve dans la descente, donc dans le mauvais stress, cela montre que la personne sera paralysée par le stress ; pour la courbe 2, le point se trouve au sommet, donc sur son stress optimal, ce qui démontre que la personne sera la plus efficace et la plus stimulée par ce stress pour réagir ; pour la courbe 3, le point se trouve sur la montée, c'est-à-dire le bon stress, ce qui indique qu'elle sera stimulé par le stress, mais pas de manière la plus efficace parce que le point n'est pas sur le stress optimal, mais au moins, elle ne sera pas paralysée ni paniquée.

 

Courbe une intensité de stress pour trois cas (Inspiré de Yerkes et Dodson, 1906)

Fig.10 Courbe une intensité de stress pour trois cas (inspiré de Yerkes et Dodson, 1906)

 

Internaliste ou Externaliste 

Remarque :

 Le test internaliste/externaliste n'a pas été fait par tout les élèves à cause d'une erreur de ma part, c'est pour cette raison que je n'en tiendrait pas vraiment compte.

 

Stimulé

Les deux

Paralysé

Internaliste

76 %

(=43/56)

56 %

(=20/35)

50 %

(=4/8)

Externaliste et Internaliste

4 %

(=2/56)

9 %

(=2/35)

0 %

(=0/8)

Externaliste

0 %

(=0/56)

6 %

(=3/35)

0 %

(=0/8)

Indéterminé

20 %

(=11/56)

29 %

(=10/35)

50 %

(=4/8)


Graph.3 Les internalistes et les externalistes : sont-ils plutôt paralysés ou stimulés par le stress ou les deux ?

Les Internalistes sont plus souvent stimulés par le stress.

Les Externalistes et Internalistes sont le plus souvent les deux à la fois.

Les Externalistes sont le plus souvent paralysés et stimulés par le stress, donc les deux à la fois.

La classe :

 

Stimulé

Les deux

Paralysé

En 1er 

18 %

(=10/56)

17 %

(=6/35)

50 %

(=4/8)

En 2ème 

11 %

(=6/56)

20 %

(=7/35)

0 %

(=0/8)

En 3ème 

48 %

(=27/56)

34 %

(=12/35)

25 %

(=2/8)

En 4ème 

23 %

(=13/56)

29 %

(=10/35)

25 %

(=2/8)


Graph.4 Les 1er, 2ème, 3ème et les 4ème  : sont-ils plutôt paralysés ou stimulés par le stress ou les deux ?

En 1er, les élèves sont le plus souvent paralysés par le stress.

En 2ème, les élèves sont généralement les deux à la fois.

En 3ème, les élèves sont en majorité stimulés par le stress.

En 4ème, les élèves sont souvent les deux.

Nous avons vu dans la partie théorique qu'un trop fort niveau de stress devenait un distress (mauvais stress) qui peut paralyser la personne, donc lorsque les élèves de première année sont majoritairement paralysés par le stress, c'est parce qu'ils sont assaillis par un niveau de stress trop élevé. Ce niveau de stress élevé peut être causé par l'environnement inconnu et par conséquent incontrôlable du collège, car pour ces élèves la vie collégial est récente.

Les élèves de deuxième n'ont pas un niveau de stress trop élevé parce qu'ils ne se paralyse pas face à cela, je pense que c'est dû au fait que la deuxième soit considérée comme facile parce qu'elle n'est que la continuité de la première sans le côté "nouveau environnement" du collège, en effet, les élèves avec un peu plus d'un ans, ont eu le temps de s'adapter.

Etonnement, les élèves de troisième sont généralement stimulés par le stress.

Les quatrièmes sont à la fois stimulés et paralysés par le stress, c'est peut-être dû à une appréhension des examens de maturité tempéré par le fait qu'ils sont des habitués du collège (en trois ans, ils ont le temps de s'adapter à l'environnement du collège) et que d'après ce que les anciens quatrièmes disent, la quatrième est considéré comme l'année la plus simple.

Le niveau scolaire des élèves :

 

Stimulé

Les deux

Paralysé

Très bons élèves 

49 %

(=27/56)

20 %

(=7/35)

0 %

(=0/8)

Bons élèves 

14 %

(=8/56)

11 %

(=4/35)

0 %

(=0/8)

Elèves moyens 

30 %

(=17/56)

43 %

(=15/35)

62 %

(=5/8)

Doubleurs

7 %

(=4/56)

25 %

(=9/35)

25 %

(=2/8)

Indéterminé

0 %

(=0/56)

0 %

(=0/35)

13 %

(=1/8)


Graph.5 Les bons et très bons élèves, les élèves moyens et les doubleurs : sont-ils plutôt paralysés ou stimulés par le stress ou les deux ?

Les doubleurs sont en général paralysés par le stress ou le sont les deux, de même pour les élèves moyens. Les bons et les très bons élèves ne sont pas paralysés par le stress, mais plutôt stimulés par celui-ci.

Nous remarquons que le stress peut avoir un rapport avec la réussite scolaire. Les bons et les très bons élèves sont plutôt motivés par le stress, ils savent utiliser le stress pour se motiver au travail et donner de bons résultats scolaires. Les élèves moyens ou les doubleurs sont plutôt paralysés par le stress ou paniqués par le stress, donc ils ne peuvent pas se motiver au travail et ni donner un résultat aussi efficace que les bons élèves. Nous observons clairement que les élèves moyens et les doubleurs sont paralysé par le stress, mais ce que nous n'arrivons pas à définir est le lien de cause à effet, c'est-à-dire si les élèves sont paralysé par le stress du collège parce qu'ils n'ont pas d'excellent résultat scolaire ou s'ils sont des élèves moyens parce qu'ils sont victimes du stress qui les paralyse. Si la deuxième solution s'avérait être la bonne, alors les élèves pourraient apprendre à mieux gérer leur stress pour qu'il ne les paralyse plus afin qu'ils produisent de meilleurs travaux et qu'ils aient de meilleurs résultats scolaires. Mais à ce moment-là, il suffirait à l'élève de savoir gérer son stress pour qu'il soit meilleur ; ce qui serait trop simple !, mais je pense que cela aiderait quand même l'élève en difficulté. Donc je crois pouvoir dire que les deux affirmations au sujet du lien de cause à effet sont corrects.

Stimulé

Type B

Type AB

Type A

Besoin d'un niveau faible de stress

2

4

6

Besoin d'un niveau moyen de stress

8

16

12

Besoin d'un niveau élevé de stress

2

4

2

Les deux

Type B

Type AB

Type A

Besoin d'un niveau faible de stress

0

1

5

Besoin d'un niveau moyen de stress

1

15

5

Besoin d'un niveau élevé de stress

3

4

1

Paralysé

Type B

Type AB

Type A

Besoin d'un niveau faible de stress

0

3

0

Besoin d'un niveau moyen de stress

2

2

0

Besoin d'un niveau élevé de stress

0

1

0

Conclusion de la partie expérimentale :

Je suis étonnée du pourcentage de questionnaires restitués par rapport à la quantité envoyée, en effet il est d'à peu près 28% (101/360), ce qui n'est pas trop mal pour un sondage, d'autant plus qu'il était très long...

Il faut d'abord préciser que la conclusion peut être considérée comme peu fiable parce que les questionnaires et leurs résultats dépendent de l'indice de confiance des élèves et de la quantité de questionnaires reçus. Pour que cette conclusion soit scientifiquement correcte, il faut d'abord que le nombre de tests rendus soit plus élevés et surtout que les élèves y aient répondu le plus sincèrement possible, mais attention cela ne veut pas dire que les élèves ont mal fait. En effet, nous savons que quand nous demandons à des personnes de décrire leur comportement et que nous mesurons les représentations qu'ils se font de leur attitude, nous remarquons qu'il est souvent assez loin de la réalité. Si les élèves ont mal répondu au questionnaire, notamment en donnant des réponses qui les arrangeaient ou qu'ils pensaient être vraies, mais qui se trouvent en fait être assez loin de la réalité, cela peut modifier les données et par conséquent les conclusions.

Dans la partie théorique du travail, nous avons vu quelques caractéristiques ou facteurs qui peuvent déterminer si le stress sera perçu positivement ou négativement, parmi ceux-ci, il y a le fait d'être de type A, B ou A-B, le fait d'avoir besoin d'un niveau faible moyen ou élevé de stress pour réagir et le fait d'être externaliste ou internaliste.

Les personnes de type A sont plus stimulées par le stress parce qu'elles se nourrissent de stress pour vivre et réagir, elles sont aussi souvent plus vives mentalement et physiquement, donc elles doivent sûrement mieux utiliser le stress, ce sont par conséquent des personnes qui sont motivées par le stress.

Les personnes ayant besoin de peu de stress pour réagir seront paralysées par un trop plein de stress, alors que les élèves ayant besoin d'un fort niveau de stress seront motivés par ce taux quand il est élevé, donc il s'agit de personnes plus facilement stimulées par le stress. Nous savons aussi qu'un niveau trop élevé de la réaction de stress est mauvais parce qu'il peut "paralyser" la personne ou la paniquer alors qu'un niveau trop bas ne fera pas réagir la personne, il faut par conséquent un certain niveau de stress pour être efficace, ce niveau s'appelle le stress optimal et il est différent suivant les personnes.

Les personnes internalistes sont moins victimes du stress que les externalistes parce qu'elles ont un sentiment de contrôle de la situation plus marqué que les externalistes. Le sentiment de contrôle réduit le niveau de stress, et inversement, le sentiment de perte de contrôle augmente fortement la réaction de stress. Donc les internalistes seront des personnes qui paniqueront moins devant une situation stressante.

A partir de cette théorie, nous avons formé notre première hypothèse, celle-ci supposait que les personnes internalistes, de type A avec un besoin de niveau moyen ou élevé de stress pour réagir sont stimuléEs par le stress et que les personnes externalistes, de type B avec un besoin d'un niveau faible de stress pour réagir sont paralyséES par le stress.

Dans la deuxième hypothèse, nous nous étions demandé si les élèves stimulés par le stress sont de bons élèves et si les élèves paralysés par le stress sont des élèves moyens ou des doubleurs.

 

Les personnes stimulées sont en général des personnes de types A qui ont besoin d'un certain niveau de stress, ces dernières sont souvent de bons, voire très bons élèves.

Il y a 14 personnes (14/99 = 14%) répondant aux critères énoncés ci-dessus, c'est-à-dire type A stimulées par le stress et ayant besoin d'un niveau de stress moyen ou élevé pour réagir. Parmi ces 14 élèves, 3 sont moyens (à cause d'une ou deux branches à 1 ou 2 dixièmes en dessous de la moyenne et une moyenne générale entre 4.5 et 5, donc ils sont à la limite d'être de bons élèves !), 3 d'entre eux sont bons et 8 très bons.

 

Il y a 7 personnes (7/99 = 7%)qui répondent aux critères ci-dessus, c'est-à-dire qui sont des personnes paralysées par le stress, qui ont besoin d'un niveau faible de stress et qui sont de type AB. Je remarque que ces élèves sont moyens.

 

Ils sont 25 (25/99 = 25%) répondant à ces critères, donc Type A ou AB avec un certain niveau de stress.

Nous remarquons qu'à peu près la moitié des personnes (46 sur 99) ont l'ensemble des facteurs pour être paralysées par le stress, stimulées ou entre les deux...

Malgré les statistiques peu fiables, l'hypothèse de départ semble se vérifier !

 

CONCLUSION :

Ce travail a été long, mais très captivant, parce qu'il a touché plusieurs domaines qui m'intéressent beaucoup tels que la biologie, la psychologie, la physiologie. Il m'a aussi permis de faire une sorte de petite étude sur les élèves de Calvin, ce qui est très sympa, surtout lorsqu'il a fallu déchiffrer les questionnaires rendus, d'ailleurs certains m'ont écrit des petits mots encourageants tel que "bonne chance", "bonne idée de sujet pour le TM"..., ce qui est très plaisant après plus de deux heures à décoder les tests.

Je pense que ce travail apporte un début de méthode utile pour la suite des études, mais il permet aussi de faire une activité plus personnelle dans le cadre du collège.

Je suis satisfaite d'avoir choisi ce sujet car il m'a permis de mieux comprendre ces "stressés de tout" qui, avant, auparavant dépassait ma compréhension ne percevant pas le stress occasionné par une épreuve, alors que de mon côté, je restais calme et zen, ne ressentant aucune tension. Maintenant ces personnes ne m'énervent plus parce que je saisis un peu plus leur cas, mais surtout parce que je comprends mieux pourquoi elles se crispent alors que je suis détendue, c'est dû à leur vécu, à leur personnalité, à leur environnement.

Quelques personnes parlent du stress comme quelque chose de négatif, c'est souvent parce qu'elles utilisent dans le sens de la conséquence, c'est-à-dire de "l'ensemble des perturbations biologiques et psychiques provoquées par une agression quelconque sur un organisme" et qu'en général, si nous parlons de perturbations, c'est souvent dans un sens péjoratif.

En fait, nous ne nous en rendons pas compte, mais nous pouvons aisément prétendre qu'il est nécessaire pour vivre, si nous le prenons dans le sens de la réaction, c'est-à-dire de "l'action des agents ou des conditions entraînant ces perturbations". En effet, c'est le stress qui nous fait agir et réagir, cela permet à notre corps de se mettre en action pour permettre une meilleure adaptation aux situations périlleuses. Mais, il peut être mauvais à trop forte dose. Par conséquent, il ne faut pas le supprimer, mais savoir le gérer afin de mieux l'utiliser pour qu'il devienne un moteur très efficace.

BIBLIOGRAPHIE :

SOURCES DES IMAGES :

REMERCIEMENTS :

Je remercie le Collège Calvin et notamment Monsieur Chappuis de m'avoir autorisé de soumettre les questionnaires aux élèves du collège.

Je remercie tous ceux qui ont eu la patience de remplir mon questionnaire, que je reconnais être très long ; je m'excuse auprès de ceux qui ont eu l'ancienne version pour les erreurs commises.

Je remercie ma cousine, Docteur Sophie Benmerabet Pizzio, pour toute l'agréable lecture qu'elle m'a envoyée.

Mes remerciements vont aussi, bien sûr, à monsieur Lombard qui m'a assisté dans la réalisa-tion de ce travail de maturité.

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