Remarque : ceci est un travail de maturité = bac : il a été évalué B . Sans reprendre toute la mise en page du document rendu , il apparaît ici dans le texte rendu au final. Il n'a pas de caution scientifique ou autre, et, bien que cet éléve ait fait un travail remarquable dans le contexte scolaire, il ne peut prétendre être une source fiable d'informations ! |
RésuméPour mon travail, j'ai décidé de chercher beaucoup de documents sur l'orque en tant que mammifère marin car c'est le sujet que je traite mais aussi en tant que créature mythologique car il y a une certaine liaison, pour y analyser les différentes représentations qu'y font les auteurs. Je les ai classés en suite dans différentes catégories, regroupant les encyclopédies, les périodiques, les articles de presse, les livres pour enfants, la littérature et les légendes. Je cherchais à déterminer l'ambiguïté qui plane sur cet animal et qui fait de lui soit une terrible prédateur, soit un sympathique dauphin aimant jouer. Il était très intéressant de voir les avis divergents et des auteurs, et suivant les catégories de livres. J'ai aussi étudié la relation entre photos et textes dans les documents qui m'ont servis de sources. J'en suis arrivée à la conclusion que l'orque sera toujours définit dans n'importe quel document par ses deux caractéristiques contraires qui ne vont pas l'une sans l'autre. Dans tous les supports que j'ai étudié, j'ai remarqué des différences dans le temps et les catégories. Mais dans les ouvrages récents, tous, parlent des aspects de l'orque même si le côté " gentil " ressort un peu plus qu'auparavant depuis que cet animal intéresse bon nombre de chercheurs.
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Il appartient à l'ordre des cétacés à dents tout comme les dauphins et les marsouins. Il fait environ neuf mètres de long et pèse neuf tonnes. Le mâle se différencie par sa taille qui est un peu plus grande que la femelle et surtout par sa nageoire dorsale appelée aileron qui mesure deux mètres contre nonante centimètres pour la femelle. C'est un féroce carnivore qui se nourrit d'à peu près tout. Suivant les espèces, car ils n'ont pas tous le même régime alimentaire, cela peut varier entre petits poissons comme les sardines en passant par les phoques, les otaries, les manchots jusqu'à la grande baleine bleue. A la vitesse de 60km/h peu d'animaux peuvent lui échapper. Il n'a pas de prédateur, seul l'homme pourrait lui porter atteinte. Malgré sa grande férocité, cet animal a une facilité incroyable de dressage ce qui fait qu'il est très convoité par les zoos marins.
A priori le travail porte sur les orques dans le sens des mammifères marins, mais nous verrons au cours de la recherche qu'il existe différents type de créatures vivantes ou mythologiques appelées aussi orques ou orcs (créatures de légende comme nous le verrons plus tard) qui sont importantes pour les différentes représentations.
Cadrage théorique :
Mais ce que nous allons étudier ici n'est pas l'orque en lui-même mais ses différentes représentations à travers les médias et la littérature. Car ce sont ces moyens qui nous mettent en contact avec le savoir sur tout en général et l'orque dans ce cas précis. Nous le savons, ces documents sont écrits par des personnes qui ont des avis plus ou moins divergents et c'est pour cela que l'orque est perçu d'une telle ou d'une autre manière suivant le document que vous lisez.
Une représentation est tout d'abord le fait de montrer quelque chose par une image ou un texte ça peut être une sorte de description ou simplement une photo montrant l'objet dit. Mais sa définition va plus loin : " image d'un objet, donnée par les sens ou par la mémoire " (définition du dictionnaire, cf. bibliographie) ce qui montre aussi qu'une représentation n'est pas seulement quelque chose que l'on voit représenté mais quelque chose que l'on se représente nous-même. Ce qui veut dire que ce que l'on voit sur les orques dans les journaux ou les documentaires, etc. veut nous montrer et nous faire accepter l'opinion qui s'en dégage, de celui qui a écrit cet article et choisit la photo qui l'accompagne. Mais en même temps nous-même pouvons nous faire notre représentation, notre opinion de l'article que l'on lit. Le but de l'auteur est que l'article soit réellement convaincant.
Pour ce travail, avec l'aide de mon professeur accompagnant, j'ai décidé d'analyser toutes les représentations différentes de l'orque à travers divers documents et pour cela j'ai choisi nombreux livres de catégorie différentes pour pouvoir analyser chaque résultats trouvés et voir ainsi les différences ou les similitudes entre chaques livres, catégories ou tout simplement résultats. J'ai aussi fait un tableau des noms et adjectifs donnés à l'orque dans chacun des livres et des pages que j'ai analysés pour peser le pour et le contre, l'aspect négatif et positif de l'animal. Ensuite j'ai analysé tous les résultats obtenus par catégorie.
J'ai décidé aussi de faire une brève analyse de chaque résultats en plus de l'analyse par catégorie et j'ai placé chaque petite analyse après chaque résultats dans la rubrique " résultats " au lieu de celle " analyse des résultats " car j'ai jugé plus pratique de pouvoir lire l'analyse directement après le résultat concerné plutôt que de se rapporter plus bas tout le temps.
Il y a deux documents dont je n'ai pas trouvé la bibliographie en entier. Le premier est un article de presse qui je m'en souviens provient de la Tribune mais ça fait longtemps que j'avais découpé cet article et je n'avais pas gardé la date du journal. L'autre est une fiche que j'ai dans un classeur qui regroupe plusieurs fiches sur des animaux et que je recevais un temps par la poste et il n'est malheureusement pas écrit qui est l'auteur des ces fiches. Si jamais cela pose problème, je peux vous amener ces deux documents.
Tous les documents et différentes représentations de l'orque à travers toute sorte de documents ainsi que l'analyse détaillée pour chaque résultats.
Durward T. Abbott and all, La vie fantastique des îles et des océans, 1972, Reader's Digest, pages 180-181
Photo : orque gueule ouverte
Légende : mâchoires armées de 50 dents très robustes.
Texte : -Titre : Orques, féroces tueurs.
-Orques = animaux très sociaux, rapides, puissants, intelligents.
-Baleine grises ont peur face aux orques.
-L'énorme rorqual bleu, lui-même n'est pas épargné.
-Redoutables prédateurs
-Animal intelligent, amical, enjoué, permettant aux baigneurs de nager dans son bassin.
-D'abord mal jugés, orques = malfaisants et redoutables mais sont intelligents et doux tout comme les dauphins et les marsouins.
Analyse : Dans ce livre nous pouvons remarquer que les premières impressions de l'orques sont plutôt négatives surtout la photo et la légende qui l'accompagne qui est ce que nous voyons en premier en tournant les pages d'un livre avant de lire le texte. Mais plus loin dans le texte nous apprenons que cette impression n'est pas la bonne et qu'en réalité l'orque est un animal très sociable.
Une remarque intéressante est que malgré l'ancienneté du livre, l'orque est déjà considéré comme gentil.
Vassili Papastavrov, Mammifères marins, 1993, Gallimard, page 22.
Photo : montrant la gueule d'une orque (et ses dents).
Légende : langue musculeuse, 10 à 13 paires de dents coniques sur chaque mâchoire.
2e Légende : régime alimentaire de l'orque = presque tout. Homme = rare proie à laquelle il ne s'attaque pas.
Analyse :
Ici c'est un avis plutôt neutre. La première légende explique la photo et la deuxième nous fait voir l'orque comme un animal qui a un grand appétit mais qui ne s'attaque pas à l'homme. C'est donc un avis plutôt positif car l'orque n'est pas représenté comme un féroce prédateur.
Vassili Papastavrov, Mammifères marins, 1993, Gallimard, pages 34-35.
Titre : l'orque, un prédateur vêtu de noir et de blanc.
Photos : orque chassant et donnant un coup de queue à sa proie (une otarie).
Légende : otarie = pauvre animal, sert de jouet avant d'être dévorée.
Texte : formidable prédateur.
1960, l'homme le craignait et le tuait mais depuis qu'il le connaît mieux, les choses ont changées. L'orque n'attaque jamais l'être humain. Il vit en petits groupes sociaux très unis. Il est doué d'une grande intelligence.
Analyse :
La photo et la légende qui l'accompagne sont plutôt négatives, ce qui est contradictoire car le texte vente tous les mérites de l'orque. En réalité, la photo et la légende montre l'aspect féroce prédateur de l'orque ainsi qu'une touche de cruauté en plus chez l'orque car il ne se contente pas de manger l'otarie mais il s'amuse avec comme pour la faire souffrir encore plus. Malgré cet aspect, le texte nous fait passer le vrai sentiment de l'auteur, c'est-à-dire que l'orque et intelligent, social et qu'il n'attaque jamais l'homme. En conclusion l'orque peut être cruel envers ses proies mais reste social et ne fait pas de mal à l'homme. C'est un résultat plutôt mitigé.
Jean George, Le grand livre des animaux, 1965, sélection du Reader's Digest, page 16.
Photo : tête d'orque émergeant de l'eau, entouré de glace.
Légende : carnivore féroce, l'orque ou baleine tueuse brise la banquise pour atteindre sa proie. Elle peut mettre en pièce des baleines d'une taille bien supérieur à la sienne.
Texte : terrible congénère pour les baleines grises. Elles prennent peur à l'approche de ces fauves marins.
L'orque déchire, arrache la langue et lacère les ailerons des baleines.
Analyse :
Nous voyons ici pour la première fois un avis complètement négatif. L'orque est représenté vraiment comme un animal sordide, dénué de sentiments et ne pensant qu'à manger et à faire du mal aux baleines. Il n'y a aucune phrase positive pour l'animal.
Stefano Nicolini and all, Terre sauvage no 101, décembre 1995, A. et E.
Morris/Windrush Photos.
1er texte : hommes = fol espoir d'effleurer la douce peau des géants des mers.
Titre : l'irrésistible désir de la caresse interdite.
Photos : la tête et l'aileron de l'orque apparaissant à la surface de l'eau.
Orque nageant (air gentil).
Légende : orque = grand, beau, malin, puissance fabuleuse + intelligence étonnante. Violence de la chasse et douceur des caresses.
2ème Texte : les plongeurs se moquent des anciennes peurs qu'il y avait sur les orques qui étaient des dangers potentiels pour les hommes. A l'heure actuelle, ces craintes sont infondées.
Analyse :
Au contraire de l'article précédent, celui-ci est totalement positif. La photo, la légende et le texte représente l'orque comme un animal gentil, beau et malin. Il nous montre comment l'auteur est effaré devant la magnificence et le désir de caresser cet animal. Ainsi on voit bien que les hommes considèrent l'animal comme très gentil et ne portent pas attention aux histoires qu'on racontaient sur lui.
Bertil Hessel and all, Vie sauvage, encyclopédie Larousse des animaux, l'orque, 1991, Larousse, pages 8-9.
Titre : un chasseur redoutable.
Photos : 4 photos montrant l'orque attaquer des otaries la gueule ouverte, les mordant. On voit le sang des otaries.
Légende : otaries paient lourd tribut aux orques patrouillant à proximité du rivage, guettant toutes les occasions pour satisfaire leur appétit.
Texte : montre un peu la terreur des animaux, ce qu'il fait à ses proies mais reste très neutre dans l'ensemble.
Analyse :
La photo est très démonstrative de l‘aspect négatif car on voit la souffrance de l'otarie et surtout un peu de sang ce qui est très évocateur et qui touche sûrement beaucoup de gens. C'est d'ailleurs la seule photo que j'ai trouvé avec du sang. Comme jusqu'ici, la légende colle bien à la photo en montrant le sujet de l'orque que l'on trouve le plus dans les livres, c'est-à-dire son appétit démesuré et sa technique de chasse très élaborée. Donc l'ensemble reste neutre tout en penchant vers le négatif.
Bertil Hessel and all, Vie sauvage, encyclopédie Larousse des animaux, l'orque, 1991, Larousse, pages 16-17.
Photo : vue d'une baleine (du dessus) attaquée par un groupe d'orques.
Texte : le fait que l'orque s'attaque à de gros mammifères marins lui a valu une mauvaise réputation de tueur sanguinaire et sa voracité a été fortement exagérée.
Milieu du siècle dernier : dans l'estomac d'un orque = restes de 13 marsouins et 14 phoques. a Mauvaise interprétation de voracité car proies englouties à intervalles différentes.
Record de voracité bien réel : orque capturé en 1956, estomac renfermait 8 marsouins aptères (1,60 m. de long).
Analyse :
L'ensemble est assez contradictoire car d'abord on nous montre une photo négative qui nous montre des orques attaquant un animal passablement plus gros que lui, ensuite dans le texte, on nous dit que l'orque a une mauvaise réputation de voracité mais qui est fortement exagérée, donc c'est plus positif. Puis on nous donne un exemple d'orque qui a avalé une quantité énorme de nourriture mais on nous démontre que cet exemple est erroné, donc c'est encore positif. Mais pour finir on nous montre un autre exemple de voracité qui lui est véridique. Que penser de cela ? C'est un avis mitigé qui montre vraiment les deux aspects mais qui ne penche pas plus vers l'un que vers l'autre.
Bertil Hessel and all, Vie sauvage, encyclopédie Larousse des animaux, l'orque, 1991, Larousse, pages 18-19.
Photo : bateau avec beaucoup de gens (touristes) observant un groupe d'orques.
Titre : un nouvel ami de l'homme.
Texte : il y a quelques années, orque = défini comme vorace prédateur. Maintenant = industrie touristique.
Tout le reste du texte parle de la capture des orques.
Delphinarium : ils prennent des orques jeunes, immatures, ce qui explique leur manque d'agressivité.
Analyse :
Cet article nous montre bien que l'avis négatif de l'époque sur les orques n'est plus justifié, qu'à la place d'être craint, l'orque est maintenant poursuivi pour le plaisir des yeux mais aussi pour la capture car il est facile à dresser. Mais en même temps il est précisé qu'ils prennent des orques jeunes qui n'ont pas encore appris beaucoup de la vie ce qui prouve que la vie de liberté dans la mer les rendent tout de même agressifs. Mais c'est quand-même plutôt positif.
Titre : le saviez-vous ?
Texte : le nom orcus était le nom d'une divinité infernale de l'antiquité dont on a affublé l'orque à cause de sa férocité envers les autres mammifères marins.
Analyse :
Voilà plutôt une sorte de légende qui montre elle aussi comme nous allons le voir plus bas l'aspect négatif de l'orque jusqu'à donner son nom à une divinité infernale. A cause de sa grande voracité l'orque est comparé au diable ici, le gardien des enfers.
Christophe Lagrange and all, Le règne animal, l'orque, Marshall Cavendish, page 250.
Photo : orque jetant en l'air une otarie avec la queue.
Titre : plaisir procuré par la capture d'une proie ou jeu cruel.
Texte : l'orque malmène sa victime en la lançant en l'air avec sa gueule ou sa queue et la frappe. Comparaison avec chat s'amusant avec une souris.
Analyse :
Encore un côté négatif de l'orque. Ici on nous dit que l'orque prend plaisir à malmener sa proie et qu'il joue avec lui. Nous pouvons en conclure que la chasse est plus un jeu qu'autre chose pour l'orque.
Christophe Lagrange and all, Le règne animal, l'orque, Marshall Cavendish, page 258.
Titre : le saviez-vous ?
Texte : l'orque est le seul de la famille des delphinidés qui ne coexiste pas avec les autres.
Analyse :
Encore un article négatif. Ici nous voyons que l'orque est le seul animal qui ne peut pas coexister avec d'autres animaux pas comme les dauphins coexistent avec les baleines par exemple. Cela sûrement car il mange d'à peu près tout donc tous les autres animaux doivent avoir peur de lui.
Christophe Lagrange and all, Le règne animal, l'orque, Marshall Cavendish, page 264.
Photo : du film " sauvez Willy ", orque sautant sous les ordres d'un jeune garçon dans un bassin.
Légende : l'allure imposante de l'orque, sa grande intelligence et sa bonne volonté renforcent l'intérêt de l'utilisation de ce superbe dauphin comme bête de foire.
Analyse :
Article essentiellement positif qui met en avant toutes les valeurs de l'orque. La photo le représente positivement car elle est tirée du film " Sauvez Willy " dont Willy, l'orque a le rôle d'un animal doux, gentil, attachant qui va être sauvé par une bande de jeunes animalistes si l'on peut dire.
(fiche) L'univers fascinant des animaux, L'orque
1ère page : Photo : orque sautant
Légende : orque = seul à s'attaquer à d'autres mammifères marins. Il est même capable de tuer une baleine bleue.
2ème page : Texte : récits marins font de l'orque une tueur féroce alors qu'il ne s'attaque que rarement à l'homme. Sa voracité s'explique par sa grande taille.
Titre : Comportement
Texte : orque = très joueur.
Analyse :
Le début est plutôt négatif. Il montre l'orque comme un grand mangeur par contre le texte n'est pas vraiment lié à la photo car elle le montre d'un air plutôt gentil mais il est vrai qu'elle montre aussi sa puissance. Le reste est positif et trouve une excuse valable à sa voracité.
Tribune
Photo : L'orque Keiko (célèbre orque de " sauvez Willy ") moitié de la tête émergeant de l'eau, semblant sourire.
Texte : Parle de l'histoire de Keiko, du retour à la liberté qui a échoué. " Cétacé étrange ". " Hommes rêvent de le voir quitter la captivité pour la liberté ". " Des enfants barbotent avec lui et lui grimpent sur le dos ". " Public enthousiaste lui jette de poissons qu'il mange volontiers "
Analyse :
Cet article montre bien l'adaptation et la facilité de dressage incroyable de l'orque. L'orque qui a joué dans ce film est devenu plus doux qu'un chien si l'on peut dire. Les parents n'ont pas peur de laisser leurs enfants nager avec elle. C'est un exemple très démonstratif de la gentillesse de cet animal malgré sa grande taille. Après toutes ces années Keiko ne veut plus retrouver la liberté mais rester auprès de ceux qui s'occupent d'elle.
Livres pour enfants :
Janelle Hartherly, Delia Nicholls and all, La petite encyclopédie des dauphins et marsouins, 1991, éd. Bordas, pages18-19.
Photos : Montrant l'orque chasser (s'échouant sur la plage pour attraper ses proies).
Texte : Orque a une mauvaise réputation. " Baleine tueuse ".
Film " orca " : il y apparaît comme un animal sanguinaire, démolissant les bateaux.
Contrairement à ces images de violence, l'orque est très doux avec l'homme, dauphin des plus gentils et facile à dresser.
Analyse :
Comme la plupart des résultats il y a une antithèse dans cet article plus simpliste que les autres car il est destiné aux enfants mais qui encore montre le grand pouvoir de chasse des ces mammifères et aussi leur mauvaise réputation qui n'est pas fondé car l'animal est doux et n'attaque pas l'homme.
A. De Beauchainais, BUFFON Illustré à l'usage de la jeunesse, 1880, éd. Théodore Lefèvre.
Texte : L'orque est déjà appelé comme maintenant mais aussi sous le nom de marsouin orque.
Il exerce un empire redoutable sur les autres habitants de l'océan.
Il est décrit comme ayant une grande puissance. L'endroit le plus gros de son corps peut aller jusqu'à cinq mètres de circonférence.
Il est noir avec une grosse tâche blanche à côté de l'?il.
On dit sur lui, qu'il dévore les poissons et les phoques et qu'il est si hardi, vorace et féroce qu'il se jette aussi sur les baleines. Il déchire leur peau à coups de dents et les force à prendre la fuite sous ses attaques meurtrières.
Analyse :
L'orque est décrit assez grossièrement dans ce livre. On y voit un aspect plutôt négatif mais qui reste assez léger dans les mots car c'est un livre explicatif pour les enfants. Mais on voit bien que le style est très différent des livre vus jusqu'à maintenant et qu'il n'est pas question de positif dans ce document.
Emilie Beaumont et Lindsey Selley, Les animaux de la mer, 1992, éd.
Fleurus enfants, page 7.
Photo : C'est un dessin d'un orque ayant la gueule ouverte, voyant apparaître ses dents, poursuivant un phoque pour le manger.
Texte : L'orque est représenté comme un animal redoutable qui se déplace rapidement, qui mange un peu de tout et ne " dédaigne " pas de temps en temps des poissons comme le thon. Mais il est aussi dit qu'il est doué d'une grande intelligence, qu'il s'apprivoise facilement et qu'il s'attache à l'homme.
Analyse : La photo représente l'orque négativement. Le début du texte est bien en accord avec la photo car l'orque y est décrit un grand mangeur, donc négativement. La fin du texte montre que un aspect positif de l'orque. Le fait qu'il s'attache à l'homme le montre aux enfants comme un animal gentil peut-être comparable à un chien. Mais malgré ça ce que les enfants retiendront surtout de cet animal, c'est la photo qui le représente et la légende qui sous-entend un tueur.
Stuart Harrison, Le festin de l'orque, 2002, Albin Michel S.A.
Montre les orques comme de gentils, sociables, et doux animaux. Ils sont très solidaires, ils s'entraident. Quand une d'elle est malade par exemple. Ils fuient les hommes quand ils les savent dangereux.
Anecdote : Un pêcheur tombe à l'eau à cause des vagues qu'a fait une orque. Celle-ci lui fonce dessus. Le pêcheur s'attend à se faire manger mais au contraire l'orque repart dans l'autre sens. C'était juste un amusement.
" L'orque n'avait jamais considéré l'homme comme une proie potentielle, pas plus qu'il n'aurait tué l'un de ses congénères pour se nourrir. Il l'avait ignoré malgré sa vulnérabilité. Bien que jeune, il avait depuis longtemps appris à décoder les ondes cérébrales d'un prédateur hautement évolué, dont l'intelligence égalait la sienne ".
Analyse :
Dans ce livre, il est intéressant de voir contrairement aux légendes plus bas qu'un auteur voit les orques d'une manière beaucoup plus positive. Car effectivement cette histoire est fictive tout comme les légendes mais par contre ici l'auteur a décidé de montrer les orques sous leur meilleur jour. Il représente l'orque avec une intelligence égalant celle de l'homme et qui réfléchit à notre sujet, qui sait que l'homme est vulnérable mais qui ne l'attaque pas pour autant.
Blizzard Entertainment, Warcraft, consultée le 05.08.2003
www.blizzard.fr/war3/races/
Les orcs ici sont des individus légendaires sauvages appartenant à un jeu vidéo appelé Warcraft. Ils sont représentés comme brutaux et stupides et ne ressentent aucune humanité et sympathie pour les autres races.
Analyse :
Ici nous parlons d'orcs et non d'orques. Ce sont des créatures légendaires qui ressemblent plus à des monstres qu'à des animaux marins, mais j'ai choisit d'utiliser ce résultat qui n'a à priori rien avoir avec l'animal que nous étudions car le nom qui a été donné a ces créatures est important. Effectivement cela conforte l'aspect négatif. Le fait de donner ce nom à des bêtes viles et monstrueuses ternit la réputation de l'orque lui-même.
Ismu, Dépeçage de Donjon & Dragon 3e Edition, consultée le 27.05.2003
www3.sympatico.ca/ismu/3e_Critique_races.html
Point 1.7.6 : Les demis-orques
Ce texte parle de personnages légendaires faisant partis d'un jeu.
Les demis-orques sont représentés comme des individus subtils, préférant la bataille aux discussions. Ce sont un croisement entre hommes et orques. Il est mentionné que comme ils ont des gènes orques, ils sont rarement accueillis chaleureusement auprès des autres races.
Analyse :
Ici c'est un autre exemple légendaire du même type que celui juste au-dessus. Ces demis-orques préfèrent la bataille à la discussion ce qui nous permet de faire le rapprochement avec le cétacé qui aimerait se bagarrer alors que ce n'est pas le cas.
Jude Fisher, Le seigneur des anneaux, La communauté de l'anneau, Le livre du film, 2001, Les Préaux Clercs, pages 64-65.
Ici encore ce sont des créatures de légende tout droit sortis de l'imagination du célèbre écrivain J. J. Tolkien et adapté au cinéma par Peter Jackson.
Photos : On voit deux têtes de deux de ces créatures à l'air très méchant ressemblant plus à des monstres que de simples créatures légendaires.
Texte : Il est dit que ces orques ont étés créés par les puissances des ténèbres. Ils sont destinés à opprimer les autres peuples habitant dans la Terre du Milieu tout comme eux. Ils se déplacent en armées très nombreuses et sont dotés d'une volonté maléfique. Ils sont très laids, bossus, sombres de peau, vicieux et mauvais. Quand ils sortent des cavernes où ils habitent en essayant de fuir la lumière, ils sont armés jusqu'aux dents et animés d'une énergie démoniaque.
Analyse : L'aspect négatif de ces créatures ne laisse aucun doute. Il est beaucoup plus prononcé que sur les deux autres documents vus auparavant.
Il est intéressant de noter que leur nom s'écrit " orque " comme les cétacés et non " orcs " comme nous l'avons vu pour les autres créatures légendaires.
Les légendes du monde marin, consultée le 27.05.2003
http://oceano1.free.fr/mm74.htm
La légende d'Old tom :
L'auteur qui ici est inconnu nous apprend que cette histoire n'est pas une légende bien qu'elle en ait tout l'air.
A Tworford Bay, sur la côte du sud-est de l'Australie, depuis 1830 la pêche à la baleine a commencé et a continué durant un siècle. Dans cette même région les aborigènes entretenaient des relations particulières avec les orques. Ils croyaient que ces animaux qui leurs obéissaient étaient la réincarnation des guerriers morts et ils les nourissaient. En 1860, un chasseur de baleine, Alexander Davidson constitua des équipages d'aborigènes pour exploiter leur ascendant sur les cétacés. Les hommes nourrissaient les orques avec des morceaux de baleine morte et ces derniers leurs amenaient les cétacés. Il s'est établit une telle familiarité entre eux que les hommes reconnaissaient les orques à leur moindre cicatrice. Il y aurait un orque qui aurait travaillé avec eux durant une bonne vingtaine d'années et qui est célèbre pour ça. Ils l'avaient appelé Old Tom. Il mourut de vieillesse et son corps fut récupéré le 17 septembre 1930. Aujourd'hui son squelette est conservé au musée d'Eden, près de Sydney, en Australie.
Analyse :
Voici une légende qui parle vraiment de l'orque en tant que mammifère marin et qui elle est positive. Elle montre bien la sociabilité des orques envers l‘homme ainsi que le respect de l'homme envers l'orque. Car au début de l'histoire l'orque n'est pas encore utilisé comme aide mais est tout simplement respecté comme un dieu, dans ce cas plus précisément comme un guerrier mort. Bien entendu il y a une certaine cruauté de la part de l'homme envers les baleines car ils les offrent en pâture aux hommes mais il est très intéressant de voir la relation presque amicale et la cohabitation entre ces deux espèces que sont l'orque et l'homme.
Positifs |
Négatifs |
Sociaux | Robuste |
Intelligents | Armé |
Amical | Féroce |
Enjoué | Peur |
Doux | Tueur |
Irrésistible désir | Redoutable |
Caresse | Prédateur |
Espoir | Malfaisant |
Douce | Redoutable |
Grand | Géants des mers |
Beau | Violence |
Malin | Mauvaise réputation |
Puissance fabuleuse | Baleine tueuse |
Intelligence étonnante | Sanguinaire |
Douceur | Démolissant |
Doux | Dévoré |
Gentil | Formidable prédateur |
Facile à dresser | Redoutable |
Sociaux | Mauvaise réputation |
Très unis | Tueur sanguinaire |
Doué d'une grande intelligence | Vorace |
Voracité fortement exagérée | Vorace prédateur |
Ami de l'homme | Férocité |
Grande intelligence | Cruel |
Bonne volonté | Tueur féroce |
Superbe dauphin | Carnivore féroce |
Trèsjoueur | Baleine tueuse |
Il met en pièce | |
Terribles congénères | |
Fauves marins |
Cette liste que j'ai établie provient du mélange de tous le documents que j'ai étudié et représente un support intéressant à la simple analyse des documents. Car nous pouvons comparé directement tous les mots, adjectifs ou groupes de mots définissant l'orque.
D'après cette liste nous pouvons observer que certains termes tels que " baleines tueuses, féroces, prédateurs " pour les négatifs et " intelligents, doux " pour les positifs reviennent à plusieurs reprises.
Les orques ont toujours cette double personnalité qui se retrouve dans n'importe quels livres. Nous pouvons observer dans cette liste qu'il y a plus de mots qui décrivent l'orque comme méchant plutôt que gentil malgré le fait qu'il y a plus de livres (ceux que j'ai étudiés) qui sont positifs plutôt que négatifs. Nous pouvons expliquer cela par le fait que les livres qui sont en faveur ou en défaveur de cet animal mentionnent presque tout le temps sa double personnalité. Ce qui veut dire que même si un livre est positif, il mentionne souvent l'aspect négatif de l'orque avant de contredire cet aspect.
Comme nous l'avons vu les représentations de l'orque proviennent de plusieurs catégories, telles que les livres pour enfants, les périodique et encyclopédies qui parlent plus de l'aspect et l'anatomie de l'orque, les articles de journaux qui relatent le plus souvent une histoire spécifique à propos de l'orque, la littérature qui est généralement fictive, les films et aussi une toute autre catégorie qui est celle des légendes associant le mot orque à toute sortes d'êtres inventés qui en théorie n'ont rien à voir avec le sujet traité.
D'après les quelques résultats déjà obtenus nous pouvons déjà en tirer quelques informations :
Livres pour enfants :
En général les livres pour enfants nous parlent de l'orque comme d'un gentil dauphin et nous le montrent sous de bons aspects comme des photos de lui se faisant caresser la langue ou nageant avec des hommes. C'est en général le but de ces livres pour enfants que de montrer les côtés positifs de tout animal car les enfants suivent beaucoup l'avis des autres et ils se forgent souvent une opinion d'après ce qu'ils voient ou lisent ou entendent. Ils sont très influençables donc il faut leur donner une bonne image pour qu'ils ne partent pas négatifs sur ce qu'ils ne connaissent pas. Mais ces livres n'oublient quand-même pas pour certains de ne pas trop embellir la vérité. C'est à dire qu'ils expliquent quand-même leur technique très élaborée et qui fait leur réputation de tueur sans omettre de citer à la fin que l'orque reste un animal gentil et intelligent. Ce genre d'information est assez superficielle et c'est pour cela qu'elle est appropriée aux enfants.
Périodiques et encyclopédies :
Les périodique et encyclopédies ont à peu près le même rôle que les livres pour enfants sauf que eux sont plus réalistes et laissent moins de place aux détails qui ne concernent pas directement l'anatomie ou le fonctionnement de l'orque. On voit une grande évolution entre les livres datant des années soixante, septante et de ceux datant de notre époque. A l'époque on connaissait beaucoup moins cet animal et faute de moyen de s'en approcher pour l'étudier mieux, les seuls détails que l'on connaissait sur lui était sa force de redoutable chasseur et c'est pour cela que sa réputation de tueur lui fût donnée et reste encore aujourd'hui encrée dans certaines mentalités. La plupart des photos que l'on voit de lui le représente avec la bouche ouverte montrant ainsi ses longues dents coniques et robustes qui nous donnent une certaine indication sur la force dont il peut se servir pour manger ses proies.
Il est intéressant de noter que pratiquement à chaque fois qu'une photo montre un orque en train de chasser ou avec la gueule ouverte la légende qui l'accompagnent est plutôt négative.
Littérature :
La littérature donne une représentation de l'orque selon les impressions de l'auteur. Cela est important même si ce n'est pas forcément la vérité sur les orques car ce qui changent et font parties de ce monde sont les mentalités et on le voient très bien, dans la plupart des cas elles comptent plus que la vérité elle-même car les hommes sont loin de connaître la vérité sur tout donc ils se fient à leur sentiments. Ainsi dans la littératures nous pouvons observer les différents avis qui se rejoignent presque tous du côtés positifs. Je n'ai malheureusement pas trouvé de vieux écrits sur les orques dans cette catégorie car nous aurions sûrement pu voir tout comme les vieux écrits de la catégorie des encyclopédies les mentalités plutôt négatives, mais nous pouvons quand-même faire un parallèle avec Moby Dick qui est l'histoire d'une baleine blanche attaquant un bateau. Elle est représentée comme un féroce animal alors qu'à notre époque nous savons que les baleines n'attaquent pas les bateaux.
Légendes :
Il y a une catégorie toute autre qui parle des orques ou " orcs " mais qui ne représente pas l'animal en tant que tel. Le nom " orque " peut représenter plusieurs autres créatures mais qui elles sont légendaires. Ce sont des créatures inventées pour des jeux vidéo, des livres mais tout est fictif. Mais ce qui est intéressant de voir pour cette recherche est que toutes ces créatures appelées orques sont de nature méchante et acariâtre. Tout cela nous montre un aspect réellement négatif de l'animal. Ce nom ne leur a sûrement pas été donné par hasard ce qui montre bien que dans certaines mentalités le nom " orque " rime avec méchanceté.
Pour conclure, ce que nous avons pu remarquer d'après les résultats obtenus, c'est que premièrement la plupart du temps un texte ou une légende critiquant négativement l'orque était accompagné d'une photo montrant les dents de l'orque, symbolisant la puissance de sa mâchoire ou l'orque frappant de la queue sa proie. Deuxièmement au niveau de la date, nous pouvons nous rendre compte que plus les livres sont vieux plus l'avis est négatif et la même chose dans le sens contraire. Ce qui montre bien que les mentalités ont beaucoup évolué. On parle fréquemment de la force de l'animal pour la chasse mais il ne faut pas oublier que les orques vivent et par conséquent chassent en groupe.
Ce que nous pouvons aussi souligner est que la représentation de l'orque change suivant les catégories de livres dans lesquels nous nous trouvons. Il a un aspect plus positif dans les livres pour enfants, plus neutre dans les encyclopédies, plus négatif dans les légendes.
Cet animal, comme tous les animaux est pourvu de sentiments et d'une certaine intelligence, comme nous l'avons remarqué à travers des documents récents, d'ailleurs le film " Sauvez Willy " qui incarne le gentil dauphin soumis à la volonté de pouvoir de l'homme, a su redorer l'image impopulaire de la bête tueuse.
Pour l'instant nous ne savons pas ce que pensent réellement les orques mais la seule chose que nous avons, est leur représentation d'après les hommes. Donc ce que nous pouvons tirer de ce travail est que l'orque malgré les études qui ont été approfondies depuis plusieurs années garde une certaine ambiguïté. Dans les documents étudiés, la réputation de l'orque restera toujours sa grande voracité mais ça n'en fait pas pour autant un animal méchant de nature, car nous avons pu le voir, il est aussi doux, intelligent et très sociable. De ce fait, les représentations de l'orque divergeront encore longtemps, car à l'heure actuelle l'orque se définit toujours par ses deux caractéristiques opposées qui resteront toujours propre à l'animal.
1. Durward T. Abbott and all, La vie fantastique des îles et des océans, 1972,Reader's Digest, pages 180-181
2. Vassili Papastavrov, Mammifères marins, 1993, Gallimard, page 22.
3. Jean George, Le grand livre des animaux, 1965, sélection du Reader's Digest, page 16.
4. Stefano Nicolini and all, Terre sauvage no 101, décembre 1995, A. et E. Morris/Windrush Photos.
5. Bertil Hessel and all, Vie sauvage, encyclopédie Larousse des animaux, l'orque, 1991, Larousse, page 8-9, 16-19.
6. Christophe Lagrange and all, Le règne animal, l'orque, Marshall Cavendish, page 245, 250, 258, 264.
7. Janelle Hartherly, Delia Nicholls and all, La petite encyclopédie des dauphins et marsouins, 1991, éd. Bordas, pages18-19.
8. A. De Beauchainais, BUFFON Illustré à l'usage de la jeunesse, 1880, éd. Théodore Lefèvre.
9. France Loisirs, Larousse encyclopédique en couleurs, éd. du Club France Loisirs, Librairie Larousse , 1979, no 18 p.7979
10. Blizzard Entertainment, Warcraft, consultée le 05.08.2003 www.blizzard.fr/war3/races/
11. Ismu, Dépeçage de Donjon & Dragon 3e Edition, consultée le 27.05.2003 www3.sympatico.ca/ismu/3e_Critique_races.html
12. Les légendes du monde marin, consultée le 27.05.2003 http://oceano1.free.fr/mm74.htm
13. Emilie Beaumont et Lindsey Selley, Les animaux de la mer, 1992, éd. Fleurus enfants, page 7.
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