Un modèle de codage visuel (Groupe µ, 1992)



D'après le Groupe µ, 1992, p.91.

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Le système visuel produirait dans les trois modalités que retiennent les membres du Groupe µ –spatialité, texture et chromatisme– des structures de percepts élémentaires, intégrant et organisant les stimuli à partir de structures spécialisées: extracteurs de motifs, de directions, de contrastes, etc. On obtiendrait ainsi la production de figures puis de formes et enfin d'objets. Les figures naissent d'un processus " d'équilibration des zones d'égalité de stimulation " –d'où les notions de champ, de limite, de ligne, de contour, etc.– tandis que les formes font " intervenir la comparaison entre diverses occurrences successives d'une figure et mobilise[ent] donc la mémoire". Le passage à l'objet interviendrait ensuite par l'adjonction de propriétés non visuelles provenant des autres modalités sensorielles au moment où la forme se doterait de caractéristiques permanentes. L'objet qui s'apparente à la notion de type est alors considéré comme fort proche de celle du signe: " De ce que les objets sont une somme de propriétés, douées de permanence et guidant l'action, on peut avancer que cette notion rejoint celle de signe. Le signe est en effet, par définition, une configuration stable dont le rôle pragmatique est de permettre des anticipations, des rappels ou des substitutions à partir de situations. Par ailleurs le signe a, comme on l'a rappelé, une fonction de renvoi qui n'est possible que moyennant l'élaboration d'un système."

(Extrait de Peraya, D., Vers une théorie des paratextes, Recherches en communication, 1995, 4, 119-154, p.128.)


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| Mis à jour le | 15/04/98| Daniel Peraya |