F. Dubouchet |
Groupe
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Concept 2
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Des études, notamment en physique, (L. Viennot sur les forces,S. Johsua, J-L. Closset et M. Caillot sur le courant électrique) montrent par exemple que beaucoup d'étudiants en physique donnent des réponses fausses à des problèmes qui semblent pourtant élémentaires pour eux. De même, les études de H. Stravidou (1990) montrent que de nombreux élèves, ayant suivi un cursus scientifique complèt, ne maîtrisent pas le concept de réaction chimique. Ces exemples illustrent bien "les notions qui ne passent pas", qui ont toujours étonné les enseignants. Tous les auteurs s'accordent pour dire que les pré-représentations ont la vie dure et résistent à l'apprentissage malgré les efforts des enseignants.
Ces conceptions initiales (ou induites parfois même par l'enseignement)lorsqu'elles sont fausses vont faire "obstacle" à l'apprentisage si on ne les prend pas en compte.
Les exemples sont trés nombreux, on peut citer celui de la laine "chaude", les élèves ont beaucoup de peine à admettre que dans une cave non chauffée, une couverture de laine sera à la même température que des objets métalliques, là, les pré-représentations erronées proviennent de nos sens qui perçoivent la laine comme plus chaude que l'acier. En chimie, les élèves ne comprennent pas l'interaction des produits lors des réactions chimiques, ne dit-on pas que l'acide attaque le fer?, laissant supposer que le fer est inactif dans cette histoire, là, c'est le langage courant qui induit la représentation fausse.
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Auteur de la fiche : Françoise Dubouchet | home | page travaux
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