1.2.3.1 La mémoire
L'unité de mesure de la mémoire est le byte, lequel permet de
stocker un caractère alphanumérique ou un petit nombre. On
exprime la taille d'une mémoire en kilobytes (milliers de bytes ou Kb),
megabytes (millions de bytes ou Mb), gigabytes (milliards de bytes ou Gb) ou
terabyte (mille milliards). La vitesse d'accès est exprimée en Mb
par seconde ou baud. Comme dans l'étude de la mémoire humaine, on
distingue différentes mémoires, qui remplissent
différentes fonctions:
- La mémoire sensorielle permet de stocker les inputs du clavier ou
de la souris dans des 'buffers' en attendant leur traitement.
- La mémoire de travail s'appelle mémoire vive (ou random
access memory - RAM). Elle permet à l'ordinateur de stocker des
informations pendant qu'il travaille. Ces informations sont perdues lorsqu'on
éteint l'ordinateur.
- La vitesse d'accès aux informations contenues en mémoire
vive varie de 10 à 120 Mb par seconde selon la technique utilisée.
- Comme mémoire à long terme, l'ordinateur utilise les
supports magnétiques ou optiques. Les supports magnétiques
incluent les disquettes souples ou dures (stockage: 800 Kb à 1,4 Mb),
les disques durs (stockage: entre 40 Mb et 2 Gb) et les bandes
magnétiques. Celles-ci servent surtout à l'archivage de copies de
sécurité car leur temps de lecture est plus long. Les supports
optiques permettent de stocker plusieurs gigabytes.
Les limites de
mémoire influencent les fonctionnalités que le concepteur peut
offrir: combien d'états intermédiaires du document peuvent
être mémorisés en vue de multiples 'undo', combien de
documents ou d'applications peuvent être ouverts simultanément ?
La taille des mémoires influence également la vitesse
d'exécution des programmes. En effet, lorsque l'ensemble des
informations nécessaires ne peuvent être maintenues
simultanément en mémoire vive, l'excédent d'information
est écrit provisoirement sur le disque dur ('paging'). Par exemple,
certains logiciels de traitement de texte ne chargent en mémoire vive
que les pages affichées à l'écran. Au moment d'afficher la
page suivante, le logiciel lit celle-ci sur le disque, ce qui ralentit
l'interaction.
Il est important de souligner que, malgré l'utilisation de techniques de
compression des données (voir module 9), l'insertion d'images
digitalisées ou de séquences vidéo implique des
capacités de stockage très importantes, qui dépassent les
capacités habituelles des disques magnétiques actuels.