Cette approche vise tout d’abord une maîtrise des connaissances de base. Une pédagogie par objectifs est donc requise. C’est-à-dire que l’on cherche à apprendre vite et efficacement. L’apprentissage se construit d’une façon rigoureuse et individualisée. Beaucoup d’ateliers de raisonnement logique sont développés pour les apprenants.

Ici, le développement personnel de l’apprenant constitue le fil conducteur. L’histoire de vie et l’autonomie tiennent une place principale. La rentabilité n’a donc aucune importance dans ce type d’approche.

Le formateur place au centre les intérêts et les besoins des apprenants. Nous constatons donc que le projet personnel et l’autoformation distingue ce type d’approche de la techniciste. Même si le groupe est souder l’individualisation reste forte puisque l’on cherche à aider l’apprenant a réaliser son projet personnel.

Pour cette approche le but final se détermine par la qualification sociale, donc le partage du savoir, des pouvoirs. L’homme est considéré comme un acteur du changement social, l’on pratique donc une pédagogie de conscientisation, comme par exemple celle de Paulo Freire au Brésil. Bien souvent des réseaux d’échange du savoir s’installent. Chacun se retrouve donc demandeur et offreur de formation.

Ce type d’approche se caractérise par une participation active de l’apprenant. L’aspect de vie communautaire et associative est vivement développé. Pour finir, relevons que ce type de formation se base énormément sur l’interculturel.
 

La finalité se détermine par une articulation formation-emploi. La problématique centrale est que la formation doit servir à trouver, retrouver ou approfondir un emploi. L’on dit que l’approche est en rupture avec avec l’approche scolaire dans le sens ou elle se base en premier sur les compétences, pour s’intéresser ensuite à la pratique. Le savopir se construit dans le contexte.

La didactique est professionnelle, c’est-à-dire que l’action de formation est construite à partir d’une situation trouvée dans le travail.