Note sur ce document : ces notes n'ont pas la prétention d'être
un reflet fidèle de la journée, mais de ce que j'ai choisi d'en
retenir...
les rédiger m'a aidé à mettre quelques idées au
clair et les placer sur le web me permet de m'y référer ultérieurement
Si ça peut servir à d'autres tant mieux...
Contenu de ce document
Quelques remarques relevées lors d'une tentative de définition
Le but
Le projet est tourné vers un la réalisation d'un évènement public (Le public peut être la classe, l'école, le quartier, le WEB, etc)
L'apprenenant est acteur
L'adhésion des élèves au projet est essentielle. Le risque des enseignants enthousiastes est qu'ils n'arrivent pas à "lâcher" leur projet pour que les élèves se l'approprient. Le risque dans ce cas est que le projet soit celui du maître et absolument pas des élèves, que ce dernier se retrouve en train de le le porter jusqu'au bout, qu'il se leurre sur leur participation et qu'il se sente obligé de leur doner une bonne évaluation vu qu'il s'évalue un peu lui-même.Difficile de savoir, pour le maître, susciter la motivation des étudiants par son enthousiasme et puis avoir le renoncement de les laisser prendre en main le projet, en recueillir le succès.
Nature collective du projet
Le projet doit être collectif, réalisé à plusieurs. De cette dynamique naît des questionnements, un élargissement des points de vue et des solutions. Par contre il faut gérer les difficultés relationelles.
Le rôle du prof
Il coordonne, focalise, motive et aide à gérer les découragements et les difficultés techniques ou relationelles.Savoir passer la main.Il faut laisser l'enthousiasme aux élèves.Le maître doit avoir du recul. Le maître est plutôt un architecte. Il n'est pas le seul ni même la principale source de savoirs,...
Il doit savoir gérer la surcompétence que les élèves aquièrent parfois dans les projets.
Il doit savoir aider à identifier des compétences nécessaires et comment les trouver, sans forcément pouvoir les fournir lui-même. Peut-être doit-il s'abstenir même s'il peut les fournir lui-même.Il doit checher son estime personelle dans la progression des élèves vers une réussite de leur projet plutôt que d'impressioner les élèves par son propre savoir.La diversification du projet est l'effet de l'enthousiasme des élèves. Il y a donc un besoin de refocaliser que l'enseignant doit gérer.Souvent le savoir est éparpillé (surout sur internet) le prof. doit aider à développer des outils de synthèse, de critique, de tri.Il a aussi le rôle de gérer les freins institutionnels qui ralentiraient le projet. Mais cela constitue un facteur de découragement du maître. Il doit veiller à ce que le projet progresse entre les forces centrifuges (l'enthousiasme, la richesse des matières abordées, la curiosité des élèves, leur désir de globalité, etc) et les forces centripètes (le temps limité, les autres matières de l'élève, les contraintes institutionnelles, les limites éthiques, etc.). Cf les neuf principes de Goguelin ... je note en particulier : 2 le principe de congruence : un projet doit être l'expression des vaIeurs, des besoins et de la personnalité de son auteur : ce dernier doit se reconnaÓtre dans son projet ;6 le principe de respect de l'autre : Le le facilitateur ne doit pas se substituer à l'auteur, II est le catalyseur du projet, qui doit être entièrement l'oeuvre de l'auteur ;
Le projet peut-il dépasser le stade rebelle ?
Les qualités du projet dans les expressions actuelles sont-elles intrinsèques ou liées à la nouveauté et au côté parfois un peu rebelle de ceux qui sont le fer de lance de ces innovations. En d'autres terme une pédagogie du projet peut-elle réussir si elle est érigée au rang d'institution ?D'autant plus que le projet casse souvent les limites des disciplines, des branches.
Remise en question de l'image que l'enseignant a de sa branche, de sa place (centrale forcément) dans le champ des savoirs...
Le mythe de l'enseignant qui sait tout, est miné par cette approche.
Cf "le projet doit tenir compte de données contradictoires, ce qui amène à gérer l'incertitude et la complexité des situations. " Jean Pierre Boutinet, In SCIENCES HUMAINES N0 39 MAI 1993
Généralisable ?
Si tout est projet, l'élève peut-il souffler ? Et le maître ?
Les caractéristiques du projet sont-elles propres à son caractère exceptionnel :
Hullen pense qu'on peut; scepticisme de certains. En tous cas ça doit se gérer de manière coordonnée au niveau du programme de l'élève. Comment concilier enthousiasme et programme raisonnablement chargé ?
Evaluation :
Comme l'évaluation formative est constitutive du processus, l'évaluation normative finale n'a guère de sens, car on n'évalue que la capacité de l'enseignant à effectuer les corrections en cours du processus.Si le prof aide l'élève, il ne peut pas être celui qui fait l'éval normative ? Ou alors il doit être schizophrène. D'autres pensent que c'est possible et que nous le faisons tout le temps ( exple dans la branche Dessin)Sauf si on a une évaluation finale et normative dissociée du tuteur, ce qui de plus permet une attitude relationelle entre le maître et les élèves plus appropriée, de type "je t'aide à atteindre ce but là-bas" (mais je ne suis pas caché derrière la note"Solution ?: co-évaluation ou auto-évaluation.L'évaluation de quoi ? du projet ou des objectifs d'apprentissage ? distinguer. Les obj. d'appr. peuvent tout à fait être atteints même si le projet est raté et vice versa. La réussite du projet et le problème du maître sous l'angle de la gestion, la résussite des obj. d'apprentissage est un problème sous l'angle de l'enseignement.Mais les modalités d'évaluation doivent être inclues dans le plan dès le départ.
Degré de difficulté "défi" du projet
Le projet doit constituer un défi; La difficulté du projet doit se trouver dans le juste possible mais nouveau (Zone proximale de Wygotski)
Calendrier, gestion du temps
A ne pas négliger, à élaborer très précisément avec les participants.C'est l'expression du principe de réalité qui fait avancer le projet et évite que le rêve reste stérile.La durée du projet doit être calibrée au public : de quelques minutes à un trimestre. Hullen ne connait pas de projet de plus longue durée. Risque de s'embourber de se perdre. Alors fractionner en sous-projets plus courts. (YRE)
Synthèse de quelques point dans la perspective du travail de maturité.
Quelques points que je relève qui me semble pertinents à la réflexion autour de l'élaboration du travail de maturité.
Bibliographie :
Document encore à recevoir de J. Hullen.en attendant j'ai noté : -Vive la pédagogie de projet, Collectif Morissette Péruset, 2000 (sic), ed Chenevière/ McGraw-Hill
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