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Remarque : ceci est un travail de maturité = baccalauréat.
Il n'a pas de caution scientifique, médicale ou autre, et, bien que cette élève ait fait un travail qui a été accepté dans le contexte scolaire, il ne peut prétendre être une source fiable d'informations !

Travail de maturité 2005-2006 Collège Calvin

Rêve-t-on à Genève comme à Tokyo ? Les rêves sont-ils influencés par la culture ?

Sandrine Muller, groupe 406

maître acccompagnant F. Lombard

  • Table des matières   Introduction

    • Petite définition du rêve
    • Freud et les catégories de rêves
    • Matériel des rêves
    • Quelques théories émises par Freud
    • Le travail du rêve
    • La façade du rêve
    • La formation du rêve, (théorie neurobiologique)
    • Les parties du cerveau en activité lors du rêve
    • Fonctions possibles du sommeil paradoxal
    • Composantes et sources du rêve
    • Synthèse
    • Méthodologie
    • Tableau des résultats
    • Questions, résultats et graphiques
    • Observations
    • Interprétation des résultats et conclusion
    • Annexes
    • Bibliographie

  • Introduction :

    Le rêve, cette partie de nous même qui se produit dans la moitié inconsciente de notre vie, cette activité énigmatique et incontrôlée de nous même, est intrigant à souhait. On peut se poser à son propos une foule de questionsD’où viennent les rêves? A quel moment apparaissent-ils? Pourquoi rêve-t-on de certaines choses? Etc.C’est pour sa large étendue et sa grande part d’ombre que j’ai choisi le sujet des rêves. Plus particulièrement le sujet du contenu des rêves m’intéressait.

    Je me suis alors posée des questions qui figureront dans ce travail et qui sont : Les rêves, leur contenu, la manière dont on les rêve, par quoi tout cela est-il influencé?Je me suis aussi demandée si on rêve partout dans le monde de la même manière? Et j’ai pensé que ce qui nous différencie le plus d’un pays à un autre, d’un continent à un autre, est la culture. A partir de là, on peut se poser la question suivante : Est-il possible que la culture soit un facteur d’influence dans nos songes?Sur ce sujet justement, j’ai lu un article parlant de la télévision noir et blanc. A l’époque de celle-ci, nombreux ont été les gens à rapporter avoir rêvé ennoir et blanc. Cela appuie ma question car vraisemblablement la t.v. peut avoir une influence sur, si ce n’est le contenu, en tous cas la manière de rêver. Alors si un élément aussi anodin que la t.v. peut avoir une influence sur nos songes, pourquoi n’en serait-il pas de même avec la culture en général?

    Cela m’a amené à ma problématique : rêve-t-on ici, à Genève, comme ailleurs, à Tokyo par exemple?

    Pour répondre à cette question, j’ai crée un questionnaire interrogeant les gens sur leurs rêves, leur culture et différents liens qu’il était possible d’établir entre les deux. Ce questionnaire a été répondu à Genève, les personnes interrogées étaient surtout des Genevois/Suisses, étant donnée la consigne, à l’occasion du 450ème anniversaire de notre collège, voulant que tous les travaux de maturité aient un lien avec Genève.  Mais ce questionnaire a aussi été rempli par des gens venant d’autres cultures, étant donné la richesse culturelle de Genève.J’ai ensuite analysé les résultats afin d’obtenir une réponse ou des éléments de réponse.

    Mais avant cela, ce travail traite tout d’abord de différentes approches, plus ou moins modernes, du rêve. D’un point de vue psychologique premièrement, puis d’un point de vue neurobiologique. Etant donné l’ampleur de ce sujet, je n’ai choisi que quelques théories qui m’ont parues intéressantes. Sur le point de vue psychologique, je me suis basée uniquement sur Freud car c’est un des pères de la psychanalyse et qu’il fut un des premiers à s’intéresser aux rêves sous cet angle là. Après cette partie plutôt théorique viendra le partie plus ‘’pratique’’, celle des résultats du questionnaire ainsi que de son analyse et les réponses qu’elle peut nous fournir à la question de savoir si la culture a une influence sur les rêves et, si tel est le cas, dans quelle mesure ?

    Dans ce travail, les mots comportant une * et étant soulignés se référent au lexique se trouvant dans l’annexe.

    Petite définition du rêve

    La fonction, l’organisation et le contenu des rêves ont été et sont toujours l’objet de nombreuses recherches. De multiples théories ont été émises à ce propos, certaines allant même jusqu’à nier l’existence même des rêves (théorie du neurobiologiste Jean-Pol Tassin, voir page 7). Les rêves ont toujours fasciné les gens. De l’Antiquité où l’on pensait que les rêves renfermaient un message des dieux jusqu’à nos jours où l’on mène des expériences sur le rêve et le sommeil un peu partout dans le monde. De nos jours, beaucoup s’accordent à définir le rêve comme étant uniquement associé au sommeil. Les rêves sont surtout considérés comme le produit du fonctionnement d’un cerveau isolé du monde extérieur sans (ou presque) entrée sensorielle ou acte moteur.

    Freud et les catégories de rêves

    Un des premiers à avoir commencé à s’intéresser aux rêves d’un point de vue scientifique et psychologique est Sigmund Freud. Selon l, les rêves sont les gardiens du sommeil. Ils suppriment des désirs empêchant de dormir en les exprimant et les accomplissant autrement, sous forme de rêve. Il existerait pour lui plusieurs types de rêves : les rêves de type enfantin, qui seraient l’accomplissement d’un désir, l’achèvement de quelque chose. Ce type de rêve se retrouve quasiment uniquement chez les enfants. Les rêves deviennent avec l’âge adulte des ‘’substitut[s] remplaçant[s] les trajets de pensée chargés d’affects et riches de sens.’’(Freud, Sur le rêve, 1988)  Freud divise, dans son ouvrage Sur le rêve, les rêves en trois catégories :

    a) les rêves sensés et compréhensibles,

    b) les rêves cohérents, ayant un sens clair mais exerçant sur le dormeur un effet déconcertant et

    c) les rêves qui n’ont ni sens ni intelligibilité.

    Selon les théories de Freud,

    Le type de rêve a) appartient typiquement aux enfants, bien que les adultes en aient de temps à autre. Ils sont souvent brefs, susceptibles de se laisser intégrer à notre vie psychologique sans nous heurter de quelque façon que ce soit et apparaissent, généralement, peu dignes d’attention car ils ne comportent pas de surprise ni d éléments déconcertants. Cela peut se comprendre facilement puisque ce type de rêve est considéré par Freud comme l’accomplissement de choses qui n’ont pas pu l’être pendant la période d’éveil, d’un désir ou d’un projet, connus de la conscience mais laissés de côté dans la vie diurne. Toutefois, chez les adultes, il peut y avoir un sens caché derrière l’apparent accomplissement de désir. De ce fait ils sont pour Freud éminemment dignes d’intérêt.

    La catégorie b) de production onirique est difficile à placer dans le contexte de notre vie psychique car bien qu’ayant un sens clair, l’effet ressenti par ces rêves nous laisse perplexe.

    La troisième catégorie, les rêves de type c), comporte tous nos rêves les plus absurdes, confus et incohérents. Les rêves de cette catégorie sont majoritaires dans notre production onirique. Ces rêves sont eux aussi l’accomplissement d’un désir qui se dégage de la pensée du rêve mais sous une forme méconnaissable. (Lors de l’analyse on ne  peut l’expliquer que par ‘’rétrogression’’*). Le désir est soit lui-même refoulé, étranger à la conscience, soit en liaison étroite avec les pensées refoulées. Ces rêves sont l’accomplissement voilé de désirs refoulés. C’est ce qui se produit lorsque nous ‘’voyons ‘’ l’avenir dans nos rêves : en réalité nous visualisons ce que nous aimerions qu’il se produise.

    Freud crée trois autres classes de rêve, proche du premier classement, à la différence que celui-ci les classe en fonction de leur comportement à l’égard de l’accomplissement des désirs.

    Classe 1 : ce sont les rêves sans voiles, le désir n’y est pas refoulé. Ils sont typiquement enfantins (voir rêves de type a)

    Classe 2 : ces rêves s’expriment sous une forme voilée, le désir y est refoulé. La majorité de nos rêves est à placer dans cette catégorie. Pour les comprendre, il est nécessaire de les analyser.

    Classe 3 : ce sont des rêves qui sont régulièrement accompagnés d’une angoisse qui interrompt le rêve. L’angoisse est le substitut de la déformation du rêve. Comme les éléments perturbants ne sont pas transformés,’’adoucis’’, ils sont perçus comme angoissants. Cette angoisse n’est pas présente dans les rêves de classe 2 grâce au travail du rêve. L’angoisse est due à un désir qui entre temps a succombé au refoulement.

    Il existe aussi des rêves qui sont clairs mais dont le contenu est pénible bien qu’il ne soit pas ressenti en temps que tel durant le rêve. Il est l’accomplissement bien dissimulé de désirs refoulés. Il fait de ce point de vue parti de la classe 2. On voit ainsi à quel point le travail de déplacement est apte à dissimuler les désirs.

    Matériel des rêves :Dans le premier type ce sont surtout des situations et des images sensorielles (le plus souvent visuelles) qui sont la base de notre production onirique. Dans tous les types il est fréquent que les souvenirs soient le matériel. Ces souvenirs sont généralement d’ordre visuel. Mais les rêves sont aussi composés de discours et de fragments de pensée introduits sans changement dans le rêve.

    Freud s’est posé de nombreuses questions sur la corrélation entre notre vie onirique et notre vie diurne. Toujours selon ses idées, les rêves comportent deux contenus distincts : le contenu manifeste et le contenu latent.

    Le contenu manifeste : est le rêve tel qu’il existe dans nos souvenirs, tel que nous nous en rappelons  ou croyons nous en rappeler au réveil.

    Le contenu latent : est le matériel se rapportant au rêve, ce que l’on découvre lors de l’analyse psychologique du rêve.

    Cette différenciation de contenu se trouve essentiellement dans les rêves de type b) et c). Il pense aussi que le contenu du rêve est beaucoup plus court que les pensées dont on déclare qu’il est le substitut, c’est-à-dire dont il est ‘’issu’’.

    Quelques théories émises par Freud :

    Lors d’un rêve se produit un phénomène psychique que Freud nomme ‘’régression’’. Les liens logiques tenant le matériel psychique jusqu’au rêve se perdent au cours de cette transformation, ce processus.

    La transformation directe d’une chose en une autre lors d’un rêve figure la relation de cause à effet entre ces deux choses. Ces deux choses ne sont pas considérées comme des alternatives mais comme un ensemble, un tout.

    Quand deux choses sont en opposition mutuelle, elles sont généralement exprimées par le même élément.

    Une des seules relations logiques conservée dans le rêve est l’analogie, la propriété de traits communs, la concordance. Elle y est même favorisée : elle est un point d’appui pour la condensation du rêve.

    Selon Freud, les absurdités du rêve sont dues à l’ironie et au sarcasme dans la pensée du rêve. Et les ‘’obscurités’’ du rêve sont dues aux changements que la censure fait subir au matériel refoulé

    Freud affirme : ‘’ [] aucun rêve ne procède de motions autres qu’égoïstes.’’

    Il émet l’hypothèse que notre appareil psychique est composé de deux instances formatrices de pensées. La première est l’activité inconsciente. Elle ne peut parvenir à la conscience que par la deuxième instance, qui elle, voit ses produits trouver libre accès à la conscience. La frontière, le passage entre ces deux instances est une sorte de censure ne laissant passer que ce qui lui est agréable et retient le reste. Tout ce qui est écarté par la censure se trouve en état de refoulement.

    Dans certaines conditions, dont le sommeil fait partie, le rapport de force entre les deux instances se modifie de manière à ce que ce qui est refoulé ne puisse pas ou plus être entièrement retenu et peut alors se frayer un chemin jusqu’à la conscience. C’est le relâchement de la censure. Mais la censure n’est jamais complètement supprimée, elle est uniquement rabaissée. Le refoulé subit ainsi une modification atténuant ses aspects choquants. Ce qui devient alors conscient est un compromis entre les intentions d’une des instances et les exigences de l’autre. Lors de la formation de ce compromis, Freud observe un processus de condensation, de déplacement et d’associations superficielles d’éléments. A la fin de l’état de sommeil, la censure se rétablit totalement et peut détruire ce qui lui a été arraché lors de sa faiblesse, ce qu’elle n’a pu empêcher de passer. Cela peut expliquer certains oublis de rêves ou de parties de rêves.

    Toujours selon Freud, le schéma ‘’refoulement – relâchement de la censure – formation d’un compromis’’ est le schéma fondamental de la genèse d’un très grand nombre d’autres formations psychopathologiques où les choses se passent comme dans le rêve.

    Le travail du rêve :

    Le travail du rêve est le passage de la pensée du rêve dans le contenu du rêve. Il n’est pas créateur, ne développe pas de fantaisie particulière, n’émet ni jugement ni conclusion. Il se contente de condenser le matériel, de le déplacer, le remanier dans le sens de la visualisation et il s’y ajoute un petit apport variable d’un traitement interprétatif. Lorsque dans un rêve on a l’impression d’avoir fait un raisonnement, en réalité ce raisonnement intellectuel a déjà eu lieu dans la pensée du rêve et a uniquement été repris par le contenu de celui-ci. Il arrive parfois que ce raisonnement, cette conclusion, aient étés déplacés par le travail du rêve sur un autre matériel par exemple. Dans ce cas la conclusion devient absurde.

    Le travail du rêve est séparé en quatre activités qui consistent en une condensation, un déplacement et en un arrangement visuel du matériel psychique. Le rêve possède encore une autre activité, qui selon son hypothèse, n’agit qu’après coup sur le contenu du rêve, une fois celui-ci déjà constitué. Cette activité consiste à :

    -ordonner les constituants du rêve pour qu’ils s’assemblent de manière à peu près cohérente. Une sorte de composition de rêve.

    -le rêve obtient ainsi une sorte de façade bien qu’elle ne recouvre pas partout son contenu.

    La ‘’motivation’’ de ce travail est ‘’les considérations d’intelligibilité’’. Cela peut fausser la signification du rêve puisqu’il cherche à s’appuyer sur des éléments connus afin d’ordonner le rêve. Il en résulte que les rêves ayant subi ce traitement seront comme bien composés.

    Lorsque cette activité est défaillante (ni ordre, ni interprétation n’ont tenté d’être introduits), on juge au réveil que le rêve est confus.

    Les rêves sont souvent obscurs afin de ne pas exprimer des pensées prohibées. Ces pensées prohibées sont ce que Freud nomme le refoulement. Le refoulement déforme les rêves. Cette déformation est l’œuvre du travail du rêve et sert de dissimulation. Si certaines pensées n’étaient pas transformées, elles  provoqueraient une réaction violente d’opposition.

    La façade du rêve :

    Elle nous montre directement le noyau proprement dit du rêve, qui avait été déformé par le mélange avec d’autres matériaux.

    L’établissement de la façade du rêve fait souvent appel aux fantaisies du désir et sont fréquemment préformées dans la pensée du rêve. Ces fantaisies sont les mêmes que celles que l’on peut avoir dans notre vie éveillée et sont appelées ‘’rêves diurnes’’. Dans nos rêves nocturnes elles sont souvent les répétitions et le remaniement de scènes infantiles.

    Formation du rêve (théorie neurobiologique) : (article ‘’Les rêves’’ publié dans La Recherche, écrit par Laure Schalchli, 1.06.2004)

    Selon les connaissances actuelles, obtenues grâce à l’imagerie cérébrale et aux études chez l’animal, le rêve serait le résultat de deux facteurs principalement. D’une part des impulsion nerveuses envoyées par le tronc cérébral durant le sommeil paradoxal, ayant pour résultat l’activation du cerveau comme lors de l’éveil. D’autre part, du fait de cette activation, les neurones seraient amenés à travailler dans un milieu chimique très différent de celui de l’état de veille. En effet, l’environnement chimique ne comporte pas, à ce moment là, de noradrénaline* et de sérotonine*, deux neuromédiateurs modulant l’activité des neurones. Cette théorie accorde un grand rôle au tronc cérébral. (Voir schéma en page 9)

    Bien entendu tout le monde n’est pas d’accord avec cette théorie. C’est le cas du neuropsychologue Mark Solms qui pense que le processus qui génère le rêve est distinct de celui qui génère le sommeil paradoxal. Il pense notamment à la dopamine*, neurotransmetteur jouant un rôle dans les systèmes des récompenses et de motivation.

    D’autres encore pensent comme le neurobiologiste Jean-Pol Tassin (1988). Selon lui, les rêves se formeraient au moment du réveil. A ce moment, la brusque libération de noradrénaline et de sérotonine qui étaient bloquées pendant toute la durée du sommeil paradoxal, (pour plus d’informations, consulter l’annexe sur les phases du sommeil) amènerait un changement rapide au mode de fonctionnement cérébral. On passe alors d’un mode analogique* très rapide, non accessible à la conscience, à un mode cognitif, plus lent, permettant alors la construction du rêve. De ce fait le rêve ne serait que le résultat d’un brusque changement de mode de fonctionnement et ne durerait que quelques secondes correspondantes au temps du micro-éveil*, contrairement aux autres théories qui comptent le temps du rêve comme durant dix à vingt minutes, soit le temps que dure un épisode de sommeil paradoxal. Il est en tous cas certain qu’au moment de l’endormissement et du réveil se produisent des hallucinations qui sont appelées ‘’hypnagogiques’’ pour l’endormissement et ‘’hypnapompiques’’  pour le réveil.

    Sa théorie est tout à fait opposée à ce que Freud écrit dans son ouvrage Sur le rêve,(p.59) ‘’[ ] je comprends qu’il est inexact de considérer celui-ci (le rêve) comme un processus purement corporel, sans importance psychique, né de l’activité isolée de certains groupes de cellules cérébrales tirées du sommeil.’’

    Selon J. Allan Hobson (2002), psychiatre et neurobiologiste, le rêve comporterait 5 traits essentiels :

    1)   des hallucinations sensorielles détaillées (surtout une suite d’images visuelles)

    2)   une illusion de la réalité

    3)   une pensée illogique

    4)   des émotions intenses

    5)   une difficulté à se souvenir avec précision du rêve au moment du réveil

    Toujours selon lui, les rêves et leurs incohérences, leurs absurdités, seraient apparentés à un délire psychotique, à un disfonctionnement cérébral dont il serait inutile de chercher un sens caché. Certains vont même jusqu’à mettre le rêve en parallèle avec la schizophrénie (bien que dans cette dernière les hallucinations soient plus auditives que visuelles).

    Les chercheurs Nathaniel Kleitman, Eugen Aserinsky et William Dement découvrent dans les années 50, grâce à l’électroencéphalogramme de dormeurs, que l’activité cérébrale est à certains moments aussi forte que celle à l’éveil. La respiration et le rythme cardiaque s’accélèrent, les yeux, fermés, décrivent des mouvements rapides. C’est d’ailleurs pour cela que cette phase est appelée ‘’sommeil REM’’, REM signifiant Rapid Eyes Movements. Lorsque les sujets d’expériences sont réveillés dans cette phase, ils sont entre 80% et 90% à affirmer avoir été en train de rêver. Le sommeil REM s’accompagne d’une atonie musculaire (abolition du tonus musculaire) et d’une absence de réponse aux signaux extérieurs. Cette phase est aussi nommée ‘’sommeil paradoxal’’ (voir annexe sur les phases du sommeil).

    Bien que longtemps considéré comme le seul sommeil permettant les rêves, le sommeil paradoxal n’est aujourd’hui plus vu pareillement ; en effet, on a constaté que lors du sommeil lent pouvait aussi survenir une activité mentale semblable aux rêves bien que ceux-ci soient généralement de courts récits voir même simplement des pensées abstraites.

    Les parties du cerveau en activité lors du rêve :

    Si l’on part du principe que les rêves sont présents dans le sommeil paradoxal, on peut alors dire quelles sont les zones en activité lors des songes. Grâce à des études de neuro-imagerie employant la tomographie par émission de positons (TEP)* on a constaté une répartition très particulière et très différente de celle de l’état de veille de l’activité des neurones dans le cerveau.

    Les zones activées sont :

    -       Le tronc cérébral, à la base du cerveau qui contrôle l’entrée en sommeil paradoxal.

    -       Le système limbique (hippocampe, amygdale, et gyrus cingulaire, situé dans le corps calleux), lié aux émotions, d’où le caractère émotionnel de nos rêves.

    -       Les aires visuelles du cortex, dans les lobes occipitaux, d’où la prédominance d’images visuelles. (Schéma en page 11)

    http://www.medecine.unige.ch/~bertrand/cours1/anatomie/general/general2.html

    Par contre la partie frontale du cortex, très active pendant la période d’éveil est inactive. Cela pourrait expliquer pourquoi lors de nos songes nous n’avons ni esprit critique ni orientation temporelle.

    Fonctions possibles du sommeil paradoxal :

    Il existe de nombreuses théories et suppositions à propos du sommeil paradoxal, et, par extension, du rêve.

    Michel Jouvet émet dans les années 1990 une théorie selon laquelle le sommeil paradoxal servirait de reprogrammation génétique. Cela serait, selon lui, possible par l’activité neuronale du cerveau dans cette phase et par l’absence d’information externe. Cela permettrait de reprogrammer la personnalité psychique de chacun.

    Une autre hypothèse très courante mais aussi beaucoup remise en question est que le sommeil en général et le sommeil paradoxal en particulier, permettraient une meilleure mémorisation et un apprentissage facilité. Cette théorie est surtout basée sur le fait que lors du sommeil paradoxal le système limbique connaît une forte activité et que l’on sait que ce système possède un grand rôle dans les processus de mémorisation. En partant de l’hypothèse que les rêves participent au traitement et à la consolidation des informations collectées durant la journée, on pourrait expliquer que certaines personnes aient fait des découvertes scientifiques par exemple, pendant leurs songes.

    Mais cette hypothèse rencontre des difficultés lorsqu’on constate que les dauphins ne passent pas par des phases de sommeil paradoxal lorsqu’ils dorment et pourtant sont connus pour être des animaux ayant de grandes capacités d’apprentissage. De plus, certains anti-dépresseurs bloquent ou perturbent le sommeil paradoxal des patients sur de plus ou moins longues durées, et cela sans incidence particulière.

    Autre thèse à ce sujet : le sommeil paradoxal n’aurait aucun rôle, en tous cas chez les adultes. Son rôle serait, uniquement chez le fœtus et le jeune au cerveau immature, de favoriser la formation de circuits neuronaux en étant un stimulateur endogène du cerveau. Des expériences menées sur des chatons auraient tendance à confirmer cette hypothèse : en effet, dans les années 60 le neurophysiologiste Howard Roffwarg a observé que la privation de sommeil paradoxal chez les chatons perturbait le développement des vois visuelles. Le sommeil paradoxal, et par extension le rêve, serait donc dans ce cas seulement un résidu de l’enfance.

    Composantes et sources des rêves :

    Durant les années 60, Calvin S. Hall et Robert L. Van de Castle, ont d’après de nombreux récits de rêves établit que les rêves

    -ont quasiment toujours une composante visuelle et dans plus de la moitié des cas aussi une composante auditive mais seulement très rarement des sensations de goût et d’odeur.

    -ne sont que très rarement influencés par des stimulus externes comme des sons etc.

    -pour la plupart comportent des éléments identifiables de la vie éveillée, beaucoup venant de la veille du rêve.

    -sont prédominés par des émotions négatives comme la peur et l’anxiété plutôt que par des émotions positives.

    Il existe, selon eux, des rêves typiques que tout le monde aurait fait au moins une fois dans sa vie comme par exemple être attaqué ou poursuivi, tomber dans le vide etc.

    Selon Tore A. Nielsen et Philippe Stenstrom, (Nature, 27 octobre 2005) la source du rêve est la mémoire, selon eux nous rêvons des événements de notre vie éveillée.

    Nous pouvons mettre en lien ceci avec une étude menée dans les années 1950, époque de la télévision noir et blanc. Dans cette étude, la majorité des gens avaient répondu ne rêver que rarement ou même jamais en couleur. Nous pouvons alors nous demander si d’autres phénomènes culturels que la télévision ont une influence sur le contenu de nos songes.

    Synthèse :

    Ces diverses théories ont un impact sur la question principale de ce travail. Certaines en annulent la validité telle celle de M. Jean-Pol Tassin qui va même jusqu’à remettre entièrement en cause l’existence des rêves. Des gens comme Freud ou comme les chercheurs Tore A. Nielsen et Philippe Stenstrom ainsi que Calvin S. Hall et Robert L. Van de Castle qui donnent comme origine du rêve la mémoire, les événements de la veille, confirment d’une certaine manière l’hypothèse que la culture influence nos rêves puisque selon moi, notre culture marque notre vie de tous les jours donc nos souvenirs aussi. Et pour finir l’article sur la télévision noir et blanc est en total accord avec notre question. Ces différentes théories me permettent déjà de voir qu’au niveau scientifique les théories existantes sont contradictoires et que cela risque d’être de même pour les réponses que je vais collecter.

    Méthodologie :

    Pour tenter de répondre à cette question, j’ai d’abord conçu un questionnaire interrogeant les gens sur leurs expériences propres et leurs avis personnels à propos de leurs souvenirs de rêves, des changements éventuels constatés lors de voyages, si ces changements étaient de type culturel, s’il pensent rêver pareillement à des gens vivant dans des pays lointains, quelles étaient les différences possibles, en quoi la culture joue-t-elle un rôle dans ces changements, quelles sont leurs origines, à quelle culture se sentent-il rattachés  et enfin je leur ai posé la question de savoir si, comme la t.v noir et blanc avait influencé les rêves des gens, pouvait-il en être de même pour la culture en général. Pour la plupart de ces questions il suffisait de cocher la bonne réponse. J’ai toujours mis un nombre pair de réponses possible afin que les gens, par peur peut-être de se démarquer, ne choisissent simplement la réponse du milieu. Je voulais tout d’abord faire passer ce questionnaire à l’aéroport, afin d’avoir l’avis de gens venant de partout dans le monde. Malheureusement je n’ai pas pu obtenir d’autorisation, l’aéroport voulant éviter tout dérangement à ses passagers. J’ai alors effectué un sondage auprès de 50 personnes dans quelques cafés de Genève. J ai tenté, afin d’être le plus objective possible, d’interroger des gens d’âge, de sexe et d’origine différents, mais cela n’a pas toujours été possible au niveau de l’origine car bien que Genève soit une ville internationale et diversifiée, la majorité des gens interrogés ne sont pas d’origine étrangère. Avec les données collectées, j’ai d’abord crée un tableau qui comportait une colonne pour chaque question et une ligne pour chaque questionnaire afin de pouvoir consulter les réponses d’un seul coup d’œil. Pour me faciliter la tache j’ai mis en couleur certaines réponses que j’avais triées par groupes (telles les réponses de la question 5). Ensuite j’ai compté le nombre de chacune des réponses, et ce pour chaque question. J’ai ensuite calculé les pourcentages et crée des tableaux pour chaque question. Ensuite j’ai tenté de faire des liens entre plusieurs réponses de différentes questions. Tout cela se trouve dans le chapitre suivant. (Voir annexe pour le questionnaire)

    Tableau des résultats (tels quels) :

    Question 1

    Question2

    Question 3

    Question 4

    1)  souvent

    oui

    peu influencé

    non

    2)  rarement

    oui

    très influencé

    non

    3)  rarement

    non

    peu influencé

    non

    4)  rarement

    non

    peu influencé

    non

    5)  souvent

    oui

    peu influencé

    non

    6)  souvent

    non

    assez influencé

    oui

    7)  souvent

    non

    non répondu

    non

    8)  rarement

    non

    peu influencé

    non

    9)  rarement

    non

    pas du tout influencé

    oui

    10) rarement

    non

    pas du tout influencé

    oui

    11) rarement

    oui

    peu influencé

    non

    12) rarement

    oui

    pas du tout influencé

    non

    13) jamais

    non

    pas du tout influencé

    oui

    14) souvent

    oui

    assez influencé

    non

    15) rarement

    non

    non répondu

    non

    16) souvent

    non

    non répondu

    oui

    17) rarement

    oui

    assez influencé (habits, lieux, nourriture)

    oui et non

    18) rarement

    non

    non répondu

    oui

    19) souvent

    non

    non répondu

    non

    20) souvent

    non

    non répondu

    non

    21) rarement

    oui

    assez influencé

    non

    22) souvent

    non

    pas du tout influencé

    oui

    23) souvent

    non

    non répondu

    non

    24) rarement

    oui

    très influencé

    non

    25) rarement

    oui

    assez influencé

    non

    26) souvent

    oui

    très influencé

    non

    27) toujours

    non

    peu influencé

    oui

    28) souvent

    oui

    assez influencé

    non

    29) rarement

    non

    non répondu

    non

    30) rarement

    oui

    assez influencé

    non

    31) souvent ou rarement (selon les périodes)

    non

    non répondu

    oui

    32) souvent

    non

    non répondu

    oui

    33) rarement

    oui

    peu influencé

    oui

    34) jamais

    non

    pas du tout influencé

    non

    35) rarement

    oui

    pas du tout influencé

    oui

    36) souvent

    oui

    assez influencé

    oui

    37) souvent

    oui

    assez influencé

    oui

    38) rarement

    non

    non répondu

    non

    39) rarement

    non

    non répondu

    non

    40) souvent

    non

    pas du tout influencé

    oui

    41) souvent

    oui

    peu influencé

    oui

    42) souvent

    non

    assez influencé

    oui

    43) rarement

    oui

    assez influencé

    oui

    44) souvent

    non

    non répondu

    non

    45) rarement

    oui

    très influencé

    non

    46) souvent

    oui

    peu influencé

    non

    47) souvent

    oui

    assez influencé (décors)

    non

    48) souvent

    oui

    un peu influencé (textures, odeurs)

    non

    49) souvent

    oui

    très influencé

    non

    50) souvent

    oui

    assez influencé (par les impressions, stress)

    non

    Question 5

    1)  Pas les mêmes préoccupations ni désirs.

    2)  Néant

    3)  non répondu

    4)  Niveau de vie différent donc différents rêves.

    5)  La culture forge les éléments constituants les rêves. Chaque société véhicule un message.
     Et c'est par le biais de ces messages que le rêve se produit.

    6)  non répondu

    7)  Cultures différentes, habitats, nourriture, métiers différents.

    8)  non répondu

    9)  non répondu

    10) non répondu

    11) non répondu

    12) non répondu

    13) non répondu

    14) Dans nos rêves on reproduit situations vie quotidienne. Donc le quotidien, la culture,
     les codes de conduite influencent nos rêves.

    15) Le rêve prend ses racines dans le quotidien qui diffère selon les latitudes.
    La culture c est ce qui nous construit et le rêve la prolonge lors du sommeil.

    16) non répondu

    17) Contenu plus ou moins équivalent mais pas de la même manière (p. ex: mariages).

    18) Les problèmes, les peurs, les envies des gens sont identiques, qu’importe la culture.

    19) Nos pensées sont différentes.

    20) Nos pensées changent selon les individus.

    21) Les expériences récentes influencent les rêves.

    22) non répondu

    23) Nos journées sont différentes donc nos rêves aussi car une grande partie de nos rêves
    sont issus de notre quotidien.

    24) Les conditions sociales économiques et financièresinfluencent les rêves:
    on rêve à des choses que l'on n'a pas.

    25) Les rêves expriment le subconscient. La culture, les traditions apportent
     des contraintes ou règles souvent rejetées ou acceptées.

    26) Le rêve est fonction du contexte du rêve et des préoccupations.
     La culture va influencer de par le lieu et les rapports aux autres.

    27) Cela dépend de ce qu'on vit tous les jours.

    28) Nous avons des vies différentes, des habitudes différentes,
    ce qui doit influencer nos rêves.

    29) De par une vie différente, des principes différents,
    une liberté d'expression différente.

    30) Différents styles de vie, citadin, rural, rencontres.

    31) non répondu

    32) non répondu

    33) La culture définie comme environnement crée par l'humain est partout différente
    (dans chaque région). Ainsi les buts, les attentes sont toujours différents
    et mènent à des rêves différents.

    34) La religion.

    35) Ne croit pas que ce soit différent.

    36) Ce n'est pas la culture qui influence les rêves mais l'état physique et
    spirituel du moment de la personne.

    37) non répondu

    38) Les rêves sont influencés par:la symbolique des images,
    objets et sentiments ainsi que leurs importances.

    39) La culture influence les rêves en fonction de l'impact qu'elle a sur nous.

    40) Pense que c’est en fonction de ce que chacun vit au quotidien.

    41) Elle les définit selon la façon de penser de l'individu en général.
    Un américain ne rêvera pas dans la même langue qu'un chinois!

    42) non répondu

    43) non répondu

    44) La culture influence beaucoup.

    45) Niveau croyances locales, des petites histoires entendues dans notre enfance,
    des lieux, des légendes du coin, l’habitude d'être plus à l'écoute de nos intuitions et du mystique,
     de nos principes fondamentaux, des valeurs données par la société, de nos envies,
    de nos attentes, (toujours suivant notre société... souvent, ces dernière varient!)Etc.

    46) Nous rêvons pareillement sur plan neurologique mais pense que plus on est habitué à un lieu
     plus on en rêve. On n'oublie pas les lieux qui nous ont marqués.

    47) Façon de penser, connaissances différentes, décors, paysages.

    48) La culture empreint la vie qu on mène et vu que les rêve sont une rétrospective de notre vie,
     alors ils changent d'un endroit à l'autre.

    49) La culture a énormément d'importance dans notre caractère, selon notre environnement social.

    50) Autres styles de vie, manière de faire, de penser se reflète dans le comportement qu ils ont
    dans leurs rêves.

    Question 6

    1)  non répondu

    2)  Européenne

    3)  non répondu

    4)  Catholique Suisse

    5)  Entre France, Genève et Orient

    6)  non répondu

    7)  France et Orient

    8)  Occident nordique

    9)  Régions occidentales, Europe

    10) Culture occidentale

    11) Culture européenne

    12) Européenne

    13) Italie

    14) Suisse romande et Italie

    15) Celle qui d'abord reconnaît toutes les cultures.
    (L'homme de demain est l'Homo Culturus)

    16) Par rapport à entourage proche (amis-famille-collègues etc.)
    -propres références de régions

    17) Suisse

    18) Suisse et Italie

    19) Suisse

    20) Suisse

    21) Europe

    22) Suisse

    23) Suisse romande

    24) France, Europe du nord

    25) France, banlieue parisienne

    26) Européenne

    27) Brésil mais depuis quelques années
    rêves sont principalement à Genève

    28) France

    29) France

    30) Origine portugaise mais depuis longtemps en Suisse, ne rêve qu en français et souvenirs à l'encontre de sa culture.

    31) Suisse, Genève

    32) Suisse

    33) Allemagne, Europe

    34) Afrique

    35) Européenne

    36) Européenne

    37) Amérique du sud

    38) Europe centrale francophone

    39) Européenne

    40) Europe et Orient

    41) Europe:suisse-allemand, français, italien et pieds noir d'Algérie

    42) Chrétien Suisse

    43) Chrétien Suisse

    44) Afrique

    45) Suisse, protestante mais surtout à une société
    industrialisée européenne qui rêve avec les mythes
    anciens ou étrangers.

    46) Avant: Ghana, maintenant la Suisse

    47) Suisse

    48) Suisse montagnarde

    49) Française mais origine antillaise donc culture métissée

    50) Pays-Bas, Groningen mais depuis établissement en Suisse,
     aussi rêves en Suisses

    Question subsidiaire

    1)  non répondu

    2)  Non

    3)  non répondu

    4)  Oui, peut-être

    5)  Non

    6)  non répondu

    7)  Oui

    8)  non répondu

    9)  Non, pense que culture n'influence en rien le subconscient mis à part peut-être
     les interdits qui changent selon les pays (ex:polygamie).

    10) Non, la culture n a pas d'influence directe sur la façon de rêver.

    11) non répondu

    12) non répondu

    13) Non

    14) Tout a fait. L'environnement visuel influence les rêves.

    15) La télé n'est qu'une infime partie de la culture, voir même réductrice.

    16) Oui

    17) La culture influence les rêves, surtout leur contexte mais finalement
    les sentiments sont universels donc tout le monde peut rêver des mêmes
     choses mais d'une manière différente.

    18) Quel est le rapport entre la TV et la culture?

    19) Ce n'est pas parce qu'on rêve en noir et blanc ou autre que
     c'est la TV ou la culture qui nous ont influencées.

    20) non répondu

    21) Oui

    22) Non

    23) Oui, pense que la culture dans laquelle nous vivons et nos rêves sont liés.

    24) Non, le rêve est une vue de l'esprit, peu importe les couleurs.

    25) Oui

    26) Non. Certains rêves sont peut-être juste imprégnés
     d'un événement de la journée.

    27) Oui, nos rêves sont en rapport avec ce qu'on vit sur le moment,
    la vie quotidienne.

    28) Oui, elle doit nous influencer dans nos rêves.

    29) Oui si l'on part du principe que notre culture nous influence
    pareillement dans nos rêves.

    30) Ne pense pas. Si on rêve de notre culture c est ce qu on a vu avec les yeux,
     donc en couleur.

    31) Oui, surtout lorsque l'on fait un long séjour à l'étranger on commence à rêver
    dans la langue du pays seulement lorsqu'on est totalement imprégné de la
    culture/langue du lieu.

    32) Oui, la culture évolue selon les époques, avancées techniques.
     Les rêves sont le reflet de ce que l'on vit, par conséquent ils reflètent
     également notre époque.

    33) non répondu

    34) non répondu

    35) Ne sais pas en quelle couleur rêve.

    36) non répondu

    37) Oui un peu

    38) Oui

    39) Oui

    40) Pense que le TV noir et blanc ou en couleur n'a pas une grande importance
     dans la vie et les rêves.

    41) Ne pense pas, peut être pour les non-voyants de naissance qui ne peuvent
    en aucun cas définir la couleur.

    42) Oui

    43) Oui

    44) Non

    45) Bien sûr! On rêve suivant ce qu'on vit, ressent, voit.
    p.ex:un occidental moyen ne rêvera pas tout a coup de samouraïs
    ou ninjas alors qu'un japonais y sera plus enclin.

    46) Possible, notre cerveau est assez complexe pour faire ce genre de choses.

    47) Oui

    48) Pourquoi pas, imagine qu'on est empreint de ce qui nous entoure,
    de ce dans quoi nous vivons, en l'occurrence la culture.

    49) non répondu

    50) Pense qu'en général les rêves reprennent tous les événements,
    impressions et espoirs (in)conscients de notre vie.
    Donc on peut dans un rêve se trouver dans un décors noir&blanc après avoir vu
     un film noir& blanc.

    Commentaires

    1)

    2)

    3)

    4)

    5)

    6)

    7)

    8)  Chaque rêve est différent donc difficile de cerner les facteurs d'influence potentiels.

    9)

    10)

    11) Dans les rêves il n'existe pas de différences selon les cultures.

    12) Les rêves peuvent être liés à plusieurs événements importants.

    13)

    14)

    15)

    16) Ne pense pas que le rêve soit rattaché à la culture mais
     uniquement aux événements et personnes qui nous influencent
     au jour le jour.

    17) Le rêve est une sorte de condensé de la réalité du monde
     qui nous entour et de nos émotions propres. Chaque rêve
    reflète notre état d'esprit donc chaque rêve est unique. Mais
     des éléments sont identiques dans tous ces rêves,
     ce qui explique pourquoi on peut les interpréter.
    Tous les hommes ont des sentiments identiques
    quelle que soit leur culture; ce sont des sentiments
     que l'on retrouve dans tous les rêves. Le contexte du rêve,
    lui, change; selon la culture, le lieu...il est donc différent dans les rêves.

    18)

    19)

    20)

    21)

    22)

    23)

    24)

    25)

    26)

    27)

    28)

    29)

    30)

    31)

    32) Les rêves sont importants:ils nous permettent d'évacuer
    des tensions, d'affronter des peurs, mais surtout
    il arrive qu'ils puissent donner des informations sur l'avenir.

    33)

    34)

    35)

    36)

    37)

    38)

    39) Les rêves dépendent de la personne, si c est un homme
     ou une femme, un enfant ou un adulte.

    40)

    41)

    42)

    43)

    44) Les rêves sont inspirés par l’homme, seul l’homme décide.

    45)

    46)

    47)

    48)

    49)

    50)

    Questions, résultats et graphiques

    La première question visait à savoir à quelle fréquence les gens disaient se souvenir de leurs rêves :

    Les résultats ont étés les suivants :

    §      Toujours                               1/50 →    2%

    §      Souvent                                25/50 → 50%

    §      Rarement                              22/50 → 44%

    §      Jamais                                  2/50 →  4%

    La deuxième question avait pour but de savoir si les rêves qu’ils faisaient lors de séjours à l’étranger leur paraissaient différents de ceux qu’ils font habituellement chez eux.

    Les résultats ont étés les suivants :

    §      Oui            25/50 → 50%

    §      Non           25/50→  50%

    La troisième question voulait savoir  dans quelle mesure le rêve à l’étranger leur paraissait influencé de culture locale.

    Les résultats furent les suivants :

    §      Très influencé               5/50 → 10 %

    §      Assez influencé             13/50 → 26 %

    §      Peu influencé                11/50 → 22 %

    §      Pas du tout influencé     8/50 → 16 %

    §      N’ont pas répondu                 13/50 → 26 %

    La quatrième question visait à savoir si les personnes interrogées pensaient rêver pareillement à des gens vivant à l’autre bout du monde.

    Les résultats :

    §      Oui   19/50 → 38%

    §      Non   31/50 → 62%La cinquième question, liée à la quatrième, demandait dans quelle mesure ils pensaient rêver différemment et quelle était l’influence de la culture sur les rêves.

    Les résultats :

    §      Non répondu                                                            15/50 → 30%

    §      Les traditions, les valeurs et le milieu socio-culturel     13/50 → 26%

    §      Les aspects psychologiques et personnels                     10/50 → 20%

    §      Pas de différence donc pas de lien                               4/50 →   8%

    §      Les lieux                                                                  3/50 →   6%

    §      Autres                                                                     3/50  →   6%

    §      Les expériences, la vie quotidienne                             2/50 →   4%

    §      La religion                                                               1/50 →   2%

    Attention : certaines réponses incluaient plusieurs catégories et ont donc été comptées deux fois.

    La sixième question portait sur l’origine, la culture des gens interrogés. Les résultats ont étés divisés en 9 catégories :

    §      Europe, occident                                                  19/50 → 38%

    §      Suisse                                                                 13/50 → 26%

    §      Origine étrangère mais depuis longtemps en Suisse   4/50 →  8%

    §      Suisse et autre origine                                            3/50 → 6%

    §      Deux cultures/ origines (autre que Suisse)                                         3/50 → 6%

    §      Afrique                                                                        2/50 → 4%

    §      Amérique du Sud                                                                   1/50 → 2%

    §      Autres                                                                                  2/50 → 4%

    §      Pas de réponse                                                                       3/50 → 6%

    La dernière question était une question subsidiaire car pas forcément facile à comprendre et à répondre. Elle portait sur le sujet abordé plus tôt : si à l’époque de la télévision noir et blanc les gens disaient rêver sans couleur, la culture en général pourrait-elle avoir une influence pareille ?

    Les résultats obtenus :

    §      Oui                     23/50 → 46%

    §      Non                    12/50 → 24%

    §      Autre                  4/50 →   8%

    §      Pas de réponse     11/50 → 22%

    Observations :

    Après avoir observé ces données, on remarque différents points importants :

    v   La moitié des gens interrogés affirme se souvenir souvent de ses rêves. Beaucoup (44%) ne s’en souviennent que rarement. Rare sont ceux qui affirment (ou osent affirmer) s’en souvenir toujours ou jamais.

    v   Exactement la moitié des personnes ayant répondu au questionnaire dit avoir rêvé différemment lors de séjours à l’étranger alors que l’autre moitié affirme ne pas avoir constaté de différence.

    v   58% des interrogés pensent que la culture locale influence, à diverses échelles, les rêves à l’étranger contre 16% qui pensent qu’elle n’a aucune influence.

    v   Il est étrange de constater que des gens ayant répondu n’avoir pas constaté de différence entre leurs songes dans leur pays et à l’étranger ont tout de même répondu parfois que la culture influence les rêve entre ‘’peu’’ et ‘’assez’’.

    v   La plupart des sondés (62%) s’accorde sur le fait qu’ils pensent rêver différemment que des gens vivant de l’autre côté du globe.

    v   Près d’un tiers des sondés n’a pas répondu à la cinquième question, certains car ils ne pensent pas rêver différemment. A cette question, la plupart de gens qui ont répondu, déclarent que les différences de rêves pouvant exister d’un endroit à un autre sont majoritairement d’ordre socioculturel, liées aux traditions et aux valeurs et au style de vie. Nombreux aussi sont ceux qui pensent que ces différences sont d’ordre psychologique, personnel. Cela rejoint d’une certaine façon ce que disent Tore A. Nielsen et Philippe Stenstrom ainsi que Freud ; les rêves prennent leur source dans notre mémoire, dans des événements vécus.

    v    8% des sondés insistent sur le fait qu’il n’y a selon eux pas de différence et par conséquent que la culture ne joue aucun rôle dans le contenu du rêve.

    v   70% des personnes interrogées se définissent comme de culture occidentale. Parmi eux, 32% sont Suisse ou Suisse et une autre culture. 8% appartiennent à une culture étrangère mais ont adopté la culture Suisse / Genevoise car ils y sont depuis longtemps établis. Relativement peu des gens questionnés viennent d’autres continents, l’Asie n’est même pas représentée. Par contre l’Afrique et l’Amérique du Sud ainsi que l’Orient (dans la catégorie ‘’deux cultures’’) sont représentés bien que faiblement.

    v   La dernière question a été vraisemblablement mal formulée car nombreux sont ceux qui l’ont mal, voir pas du tout comprise mais il en ressort tout de même que la majorité des résultats est d’accord pour dire que d’autres éléments culturels que la t.v. ont une incidence sur les rêves.

    v   Il est intéressant de voir l’esprit critique aiguisé de certaines personnes : certains mettent en doute les témoignages de gens disant avoir rêvé en noir et blanc alors que là n’était pas la question.

    v   La plupart des gens se définissant comme de culture Suisse sont, en regardant le tableau de réponses, d’accord avec le fait que des éléments culturels autre que la t.v. puissent avoir une influence sur nos rêves. (10/13)

    v   En ce qui concerne la question de la mesure des différence de rêve ici ou ailleurs, les réponses sont très variés et il est malheureusement impossible de faire un quelconque lien avec les origine des gens.

    Interprétation des résultats et conclusion :

    D’après les résultats obtenus lors de ce questionnaire, on constate que les avis sont divers et multiples, ce qui peut prouver l’intérêt de la question et de ce travail. D’après les résultats on pourrait conclure qu’une majorité de gens sont plutôt d’accord pour affirmer qu’il existe un lien entre le contenu des rêves et la culture car beaucoup constatent des changement dans leurs songes lors de voyages et sont d’accord pour dire que la culture locale les influence, même de façon minime (comme certains l’ont mentionné : au niveau du décors, des éléments le constituant tels que les odeurs, la nourriture, les vêtements etc.) De plus, pour la question portant sur la t.v. noir et blanc, notre question de départ, une majorité a affirmé que cela était tout à fait possible qu’il en soit de même avec la culture, qui, on l’a vu dans les réponses de la question 5, peut se diviser en différents domaines tels que le milieu dans lequel les gens vivent, les traditions, la religion etc. Il existe aussi, toujours selon les réponses obtenues, d’autres facteurs d’influence tels que les lieux, les expériences vécues par les gens ainsi qu’un facteur psychologique, personnel en fonction du caractère de chacun. Ce sondage a surtout interrogé des Genevois/Suisses et des Européens mais aussi des étrangers bien qu’il aurait été préférable d’avoir des proportions égales afin de pouvoir comparer le type de réponses. D’un autre côté peut-être n’aurait-ce pas été nécessaire car avec les réponses que nous avons déjà, nous n’avons pas pu constater d’uniformité de réponse en fonction de l’origine mis à part pour une seule question (sur un total de 7). Ce sondage a donc principalement été répondu par des Genevois/Suisses, c’est, de ce fait, surtout un avis local que nous avons ici.  On peut donc conclure de ce travail, tout en répondant à notre question de départ : que la culture a bel et bien une influence sur nos rêves !

    De ce fait on peut aussi répondre à la question titre : on ne rêve pas à Genève comme à Tokyo (quoi que nous n’ayons pas interrogés d’asiatiques). Mais la culture n’est pas la seule à avoir une influence sur nos songes. Comme nous l’avons vu plus haut, il existe d’autres facteurs d’influence et il y en a sûrement plusieurs autres que nous n’avons pas mentionnés mais cela n’étant pas le sujet de ce travail nous n’entrerons pas en matière. Nous pouvons dire que les rêves restent, et resteront certainement encore longtemps une zone de mystère fascinante qui entraînera bien des recherches car ce que nous apporte ce travail est très subjectif et n’éclaire qu’une minuscule des multiples facettes du rêve. On pourrait faire encore tellement d’autres recherches liées de plus ou moins près à ce sujet, telles celles qui sont faites sur le sommeil aux HUG par M. Schwartz S. et M. Seek (2006) sur l’influence de l’expérience sensorielle et motrice sur l’activité cérébrale pendant le sommeil et sur les performances comportementales. La première partie du sujet concerne les rêves, bien que pas uniquement, puisqu’il s’agit de l’activité de notre cerveau pendant le sommeil. Qui sait ce que nous découvrirons encore ?

    Bibliographie :

    Annexes :

    Table des matières:                                                               Pages :

    1)   Lexique :                                                                                1-3

    2)   Phases du sommeil :                                                              3-6

    3)   Questionnaire :                                                                      7

    4)   Remerciements :                                                                    8

    Lexique :

    Rétrogression (p.3) : Distincte de la régression selon Kurt Lewin, la rétrogression marque la résurgence d'une conduite abandonnée, à l'occasion d'un évènement particulier. (Pris directement sur : http://www.dicopsy.com/retrogression.htm)

    Noradrénaline (p.7): La noradrénaline est un neurotransmetteur important pour l'attention, les émotions, le sommeil, le rêve et l'apprentissage. La noradrénaline est aussi libérée comme une hormone dans le sang où elle contracte les vaisseaux sanguins et augmente la fréquence cardiaque. La noradrénaline joue un rôle dans les troubles de l'humeur comme la maniaco-dépression. (pris directement du site  http://www.lecerveau.mcgill.ca )

    Sérotonine (p.7) : La sérotonine contribue à diverses foncions comme la régulation de la température, le sommeil, l'humeur, l'appétit et la douleur. La dépression, le suicide, les comportements impulsifs et l'agressivité impliqueraient tous certains déséquilibres de la sérotonine. (pris directement du site  http://www.lecerveau.mcgill.ca )

    Dopamine (p.7) : La dopamine est un neurotransmetteur inhibiteur qui est impliqué dans le contrôle du mouvement et de la posture. Il module aussi l'humeur et joue un central dans le renforcement positif et la dépendance. La perte de dopamine dans certaines parties du cerveau entraîne la rigidité musculaire typique de la maladie de Parkinson. (pris directement du site  http://www.lecerveau.mcgill.ca )

    Mode analogique (p.7) : traitement de l’ information et de communication spécifique au cerveau droit et à l’ inconscient, c’ est le mode de travail en hypnose favorisant l’ accès à la mémoire, l’ imagination, les sensations, les émotions et les remaniements internes. (pris directement du site mode cognitif http://www.hypnosesurlenet.com)

    L’analogie fait appel à la ressemble entre la forme de l’information perçue expérimentée par le système neurobiologique et la forme utilisée pour présenter cette information. (Pris directement sur le site : http://www.hemispheres-formation.com/index.asp?Mode=Texte&Code=P66)

    micro-éveil (p.7) : les micros éveils sont  susceptibles de se produire plusieurs fois dans la nuit et ne durent que 300ms à 1 seconde tout au plus ! (http://www.barbier-rd.nom.fr/journal/article.php3?id_article=552)

    Tomographie par émission de positons (TEP) (p.8): La Tomographie à Émissions de Positon (TEP) est une méthode d’imagerie médicale qui permet mesurer une activité métabolique en 3 dimensions (3D) en mesurant les émissions photoniques produites par la désintégration de positons. Il s'agit en fait d'une technique qui reprend le principe général de la scintigraphie qui consiste à injecter un traceur dont on connaît le comportement et les propriétés biologiques pour obtenir une image du fonctionnement d'un organe, d'un tissu ou d'un groupe de cellules. Ce traceur est marqué par un atome radioactif émetteur de positons afin de permettre sa détection et d'obtenir une image. Ainsi la TEP permet de visualiser les activités du métabolisme des cellules ; on parle d'imagerie fonctionnelle. Elle diffère des techniques d'imagerie par rayons X (radiologie, scanner) et par résonance magnétique nucléaire qui se limitent aux images de l'anatomie. Les changements physiologiques précèdent souvent les changements anatomiques et, par conséquent, la tomographie par émission de positons permet de déceler plus précocement certaines pathologies. Les images sont obtenues par injection dans l’organisme d'une molécule radioactive marquée par des isotopes émetteurs de positons du carbone, du fluor, de l'azote ou de l'oxygène notamment. Cette technique permet de localiser, en chaque point d'un organe, une substance marquée par un radioélément (marqueur) et de suivre dans le temps l'évolution de cette substance grâce à une caméra spéciale, une caméra TEP (tomographe à émission de positons). Elle fournit ainsi une image quantitative du fonctionnement de l'organe étudié. (Pris directement de : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tomographie_%C3%A0_%C3%A9mission_de_positon)

    Les phases du sommeil

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Sommeil#Phases_de_sommeil

     Stade1 sommeil léger

    Le sommeil léger correspond aux phases 1 et 2 : l'activité électro-encéphalique est faible, et le sujet est assoupi, bien qu'un stimulus quelconque soit en état de le réveiller. Le sommeil léger correspond environ à 51% du total du temps de sommeil

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Sommeil#Phases_de_sommeil

    Stade 2 sommeil léger

    Le sommeil léger correspond aux phases 1 et 2 : l'activité électro-encéphalique est faible, et le sujet est assoupi, bien qu'un stimulus quelconque soit en état de le réveiller. Le sommeil léger correspond environ à 51% du total du temps de sommeil

    Le sommeil profond correspond aux phases 3 et 4 : l'activité électrique est plus faible que pendant le sommeil léger, et les signes vitaux se ralentissent tout en devenant réguliers. C'est à ce moment qu'ont lieu les divisions cellulaires et la production de l'hormone de croissance, d'où l'importance du sommeil chez l'enfant. Le sommeil profond correspond environ à 52% du temps total de sommeil

    Sommeil paradoxal. Au contraire des autres phases, l'activité électrique du cerveau, des yeux et des muscles est très importante lors du sommeil paradoxal. La personne endormie semble être en état de veille, et peut se réveiller très rapidement. Cette phase se répète toutes les 45 à 90 minutes, en particulier lors du sommeil matinal. Des études scientifiques ont montré que la privation de sommeil paradoxal chez l'animal aboutit à sa mort dans le mois suivant, sans pouvoir toutefois expliquer ce phénomène. Le sommeil paradoxal correspond environ à 25% du temps total de sommeil.

    Le sommeil paradoxal est l'un des cycles du sommeil.

    Lors d'une nuit 4 à 5 cycles peuvent se suivre. Le cycle de sommeil est d'environ 90 minutes. Ce cycle se compose de cinq phases distinctes. Les quatre premières phases correspondent au « sommeil à ondes lentes », le SOL.

    Au contraire, lors de la phase 5 l'activité électrique du cerveau, des yeux et des muscles est très importante (d'où le terme anglais REM pour rapid eye movement, « mouvement rapide des yeux »). La personne endormie semble être en état de veille. Cette cinquième phase correspond au sommeil paradoxal.

    Les scientifiques ont longtemps pensé que le sommeil paradoxal produit les rêves, ce qui n'est pas tout à fait exact. Pour une personne normale, le sommeil paradoxal occupe environ 25% d'un cycle Le sommeil paradoxal permet de mettre en évidence la nature cyclique du sommeil. Celui-ci est prédominant lors du dernier cycle, au matin. Pour cette raison, il est plus facile de réveiller quelqu'un en fin de nuit.

    Le sommeil lent

    Le sommeil paradoxal

    • Immobilité presque totale mais tonus musculaire conservé (doigts serrés, muscles fermes)
    • Visage inexpressif
    • Pouls et rythme respiratoire lents et réguliers
    • Yeux immobiles derrière les paupières fermées
    • Ralentissement des ondes cérébrales et augmentation progressive de leur amplitude, jusqu’à une activité électrique lente et ample
    • Activité mentale faible
    • Economie d’énergie
    • Détente complète, (la plupart des muscles sont relâchés, doigts ouverts), avec parfois quelques brefs mouvements corporels
    • Visage mobile, expressif (reflet des rêves)
    • Pouls et respiration aussi rapides qu’en phase éveillée, mais plus irréguliers
    • Mouvements des yeux rapides derrière les paupières fermées
    • Activité électrique cérébrale intense, avec des ondes rapides et courtes, proches de celles de la phase éveillée
    • Véritable éveil mental "interne" (sans perception de l'environnement) qui correspond au rêve
    • Consommation de glucose et d’oxygène aussi importantes que durant les périodes d’éveil

    http://www.tastout.ulg.ac.be/pages/comm45.htm

    Sondage sur le lien entre les rêves et la culture

    1)-Vous souvenez vous de vos rêves (en général) ?toujours/ souvent/ rarement/ jamais

    2)-Rappelez vous un rêve lors d’un voyage et un rêve ici. Vous paraissent-ils différents?oui/ non

    3)-Si oui le rêve à l’étranger vous parait-il influencé par des éléments de culture locale?

    très influencé/ assez influencé/ peu influencé/ pas du tout influencé

    4)-Pensez vous rêver de la même manière que des gens venant /vivant par exemple en Chine, au Maroc ou en Sibérie?

    oui/ non

    5)-Si vous pensez que c’est différent alors en quoi? En quoi la culture influence t’elle les rêves?

    6)-Par rapport à quel pays/région définissez-vous votre culture principalement?..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

    -(Selon vous, en se basant sur le fait qu’à l’époque de la t.v noir et blanc beaucoup de gens rapportent avoir rêvé en noir et blanc, pourrait-on en dire de même sur la culture?).

    Commentaires, remarques, autres :

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    Remerciements :

    Je voudrais remercier tous ceux qui m’ont aidé dans la réalisation, parfois difficile, de ce travail.

    Tout d’abord je remercie mon maître accompagnant, M. Lombard pour son aide précieuse dés le départ, son investissement dans ce travail et sa patience.

    Merci aussi à ma famille, qui m’a encouragée et gentiment cédé l’ordinateur dès que j’en avais besoin, quoi que chacun soit en train d’y faire. Merci particulièrement à mon père pour l’impression et l’aide au niveau informatique.

    Merci à tous ceux qui ont été d’accord de bien vouloir répondre à la version test de mon questionnaire.

    Merci à Christabel Appiah-Mensah de m’avoir consacrée toute une journée pour la distribution de mes sondages.

    Et enfin merci à tous ceux qui m’ont encouragée et soutenue au long de ce travail. Ils se reconnaîtront.


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