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La biodiversité : réellement utile pour l'homme ?

Frank Chillier


Introduction

Qu'est-ce que la biodiversité ?

Le terme « biodiversité » désigne la variété et la diversité du monde vivant. Il existe trois niveaux de biodiversité ; on distingue la diversité des gènes, celle des espèces et celle des écosystèmes.

La diversité génétique permet des variations entre individus d'une même espèce. On distingue la diversité des gènes due à l'hérédité de celle due à l'environnement.

Le spectre d'action de la sélection naturelle est directement lié à la diversité génétique, et si la diversité génétique d'une espèce est fortement réduite (ce que l'on appelle l'érosion génétique), ses perspectives d'évolution le sont aussi et le risque d'extinction de l'espèce augmente.

La diversité des espèces sur un territoire donné est mesurée en dénombrant le nombre d'espèces différentes qui y vivent ; c'est ce que l'on appelle la richesse spécifique.

La mesure de l'endémisme des espèces d'une région permet de savoir si la région en question contient des espèces rares, que l'on ne trouve que dans peu de régions voire quŒà un seul endroit, ou au contraire communes.

Il faut aussi tenir compte de l'éloignement, en terme d'évolution, entre les différentes espèces, afin de déterminer la diversité d'une région. Elle sera plus riche si elle contient des espèces éloignées.

La plupart des études prennent comme point de référence la biodiversité des espèces, car elle est considérée comme la plus importante.

La diversité des écosystèmes correspond à la diversité des habitats ou des communautés. On la définit entre autres par le climat, la biogéographie et la végétation existente et potentielle. Ces critères ne permettent pas de comparer des écosystèmes. On juge souvent de la diversité d'un écosystème d'après les proportions des différentes espèces qu'il contient. La diversité en sera accrue si les différentes espèces sont en proportions équivalentes, et à l'inverse diminuée si certaines espèces sont prédominantes et d'autres minoritaires.

Evolution de la biodiversité à travers le temps

(seulement une introduction, complément à trouver)

Tout comme les êtres vivants pris en temps qu'individus, les espèces vivent et meurent. La durée de vie moyenne d'une espèce est d'un million d'années. La disparition naturelle d'espèces laisse une place pour de nouvelles espèces, occupant les niches écologiques laissées par les espèces disparues. Depuis l'apparition de la vie sur Terre on a observé une quasi constante augmentation du nombre d'espèces et de la biodiversité des écosystèmes, si on excepte les vagues d'extinction.

Il y a eu six vagues d'extinction, liées à des changements climatiques, des activités volcaniques ou des catastrophes cosmiques comme la collision d'un astéroïde avec la Terre. La dernière s'est déroulée il y a 65 millions d'années et a vu entre autres la disparition des grands reptiles tels les dinausores. Nous sommes aujourd'hui confrontés à la sixième vague d'extinction, causée par une espèce vivante, l'Homme. Cette vague d'extinction est très rapide : une espèce disparaît tous les trois ans. Lors des vagues d'extinction passées, une espèce disparaissait en moyenne tous les 50 ans, ce qui fait une vitesse d'extinction 15 fois supérieure à ce que la Terre a vu par le passé.

Etat de la biodiversité aujourd'hui

(à compléter par la suite)

Si l'on écoute les récentes estimations concernant le nombre d'espèces peuplant la Terre, on obtient une fourchette comprise entre 1,5 et 30 millions. En fait, si la plupart des mammifères ont été recensés, certains milieux comme les profondeurs de l'océan n'ont quasiment pas été observés. Les taxonomistes ont déjà recensé entre 1,5 et 1,8 millions d'espèces.

Quelle biodiversité ?

Le nombre d'espèces varie grandement en fonction de la taille. S'il y a moins de 10 espèces dépassant les 5 mètres, on en trouve entre 105 et 106 dont la taille est comprise entre 0,5 et 1 cm. En fait le nombre d'espèces augmente lorsqu'on diminue la taille, jusqu'entre 0,5 et 1 cm, puis régresse lorsqu'on continue à diminuer la taille en-dessous de 0,5 cm. Dans la classification des organismes vivant contribuant à la biodiversité de Dobson, les insectes arrivent en tête, suivis par les plantes, et les mammifères se placent en dernière position (sur 19 groupes).

Il y a un très grand nombre d'espèces rares et peu d'espèces communes, bien que les espèces très rares soient peu nombreuses.

(Je tombe très souvent sur des exemples pour une espèce particulière, censés représenter des statistiques générales qui n'existent sûrement pas. Comment puis-je intégrer cela dans un commentaire général (car mon but n'est pas de débattre sur la rareté des espèces en fonction de leur taille ou du nombre d'individus qui les compose) ? )

Où se trouve la biodiversité ?

La biodiversité n'est pas la même partout sur Terre. Les régions proches de l'équateur abritent plus de biodiversité que celles proches des pôles, et la proximité des côtes contient plus de biodiversité que les régions plus reculées par rapport à la mer. (conservation et biodiversité, Dobson,&Mac183;.)

La revue « Nature » du 24 février 2000 contient une carte des 25 points chauds de la biodiversité dans le monde (annexe N°&Mac183;). On peut constater qu'en grande majorité, ces points chauds respectent la règle générale d'une biodiversité accrue proche de l'équateur et des côtes. Mais cette carte amène un autre point : 1,4 % de la surface continentale de la Terre contient « 44% of all species of vascular plants and 35 % of all species in four vertebrate groups » (problème de traduction )

Influence de l'Homme sur la biodiversité

(sources à trouver)

Utilité de la biodiversité pour l'Homme

(Points abordés pour chaque intérêt pour l'Homme :

1)Influences de la biodiversité sur l'Homme (Ramade, Le grand massacre et Ramade, Elements d'écologie)

2)Concilier humain-biodiversité

que changer ? (quasiment toutes les sources)

3)Comment changer ? (économie, valeur de la biodiversité) (besoin d'un complément de sources pour les possibilités économiques) )

La biodiversité a d'énormes influences sur l'Homme. Elle est essentielle à la production alimentaire, à la production de médicaments, à l'industrie, à la recherche scientifique, au tourisme et à la culture. On peut dire, suivant Ramade, que « la biodiversité représente en tant que telle une ressource naturelle essentielle au devenir de notre espèce ».

Production alimentaire

La diversité des plantes cultivées et des animaux élevés est en constante diminution, car une homogénisation des cultures et élevages permet une meilleure rentabilité avec les techniques modernes d'agriculture et d'élevage, et seules sont gardées les espèces les plus rentables.

Cependant, cette diminution de la biodiversité présente un danger. Il peut se produire un accident écologique tel qu'une maladie ou des conditions climatiques changeantes. Dans un tel cas, les dégâts sont plus importants et plus graves humainement parlant si l'espèce touchée représente une forte part de la production mondiale. A ce jour, les cinq plantes les plus cultivées dans le monde représentent la moitié de la production alimentaire mondiale (Ramade, Le grand massacre,&Mac183;).

Lorsqu'une culture est touchée par un fléau, il est souvent possible de la sauver en la croisant avec une espèce sauvage voisine, comme cela a été fait avec succès pour la culture du manioc en Afrique subsaharienne dans les années septante.

Le croisement d'une plante avec une espèce sauvage permet aussi, dans certains cas, d'améliorer sa productivité, en lui conférant des caractéristiques que la sélection seule ne permet pas d'obtenir. De plus, 3000 espèces de plantes comestibles ont déjà été découvertes, dont certaines ont un grand potentiel pour être cultivées

Mais si la conservation des populations primitives de plantes cultivées et plus généralement des plantes comestibles semble essentielle, celles-ci ne font que très partiellement partie des mesures de conservations comme par exemple la constitution de banques de gènes.

En ce qui concerne l'élevage, le constat est le même : le nombre d'espèces diminue pour ne garder que les plus rentables. Le risque de perte de caractères par une trop forte consanguinité existe, et dans ce cas, avoir une souche sauvage permet, par croisements, de rétablir le caractère perdu.

On pourrait penser élever dans une ferme ou cultiver dans un champ des espèces sauvages mais dans ce cas elles perdraient rapidement leur diversité génétique. Afin de conserver leurs particularités génétiques, les espèces doivent se développer dans leur milieu naturel, où elles sont soumises à certains paramètres environnementaux défavorables.

Si les problèmes de la rentabilité et de la nutrition d'une démographie galopante trouvent aujourd'hui une solution dans la réduction du nombre d'espèces, en réalité d'autres espèces végétales et animales non exploitées pour le moment pourraient s'avérer plus rentable dans certains cas. On peut citer comme exemples le Haricot ailé de Nouvelle-Guinée pour les pays tropicaux, les ongulés sauvages d'Afrique et la tortue géante d'Amazonie.

Toutes ces potentialités dépendent de la conservation des plantes et animaux comestibles sauvages, que l'on souhaite apporter de nouveaux caractères à des espèces déjà domestiquées ou domestiquer de nouvelles espèces.

Usage thérapeutique

Un grand nombre de médicaments utilisent des composés organiques. En fait, plus de 40 % des molécules commercialisées par l'industrie pharmaceutique contiennent un principe actif d'origine biologique. On peut citer parmi les plus utiles la pirèthre et la pénicilline. La plupart de ces principes actifs extraits de plantes se trouve dans les forêts tropicales, et beaucoup sont encore récoltés sur site.

A ce jour seuls 0,3 % des plantes connues ont été étudiées afin de déterminer si elles contiennent des substances pouvant avoir un usage thérapeutique. Il reste donc un grand potentiel de progrès de la médecine grâce à des substances extraites de plantes.

Si les plantes connues pour avoir un intérêt thérapeutique feront sûrement l'objet de mesures de protection, les 99,7 % de plantes dont l'intérêt médicinal n'a pas encore été étudié ne recevront sûrement pas la même attention. Leur utilité n'est pas immédiate, mais elles pourraient s'avérer essentielles pour les générations futures.

Usage industriel

Un grand nombre de branches de l'industrie utilisent le monde vivant, en dehors de la recherche pharmaceutique, dont l'industrie textile, l'industrie cosmétique et l'industrie du cuir et des peaux.

En ce qui concerne l'industrie textile, certains animaux ou plantes non-exploitées pour le moment pourraient avoir une grande importance dans le futur, et certains sont en danger d'extinction. Par exemple, la vigogne, une espèce sauvage voisine du Lama, dont la laine est très fine, a été sauvée d'extinction il y a quelques décennies. (Ramade, Le grand massacre,&Mac183;)

L'industrie cosmétique utilise de nombreuses substances extraites de plantes, et plus particulièrement l'industrie des parfums est constamment à la recherche de nouvelles flagrances qu'elle trouve dans des plantes exotiques.

Intérêt scientifique

L'étude d'espèces permet de mieux comprendre les mécanismes d'évolution, et elle présente un intérêt pour la biologie fondamentale et appliquée. Certaines espèces ont des propriétés biologiques exceptionnelles et leur étude peut permettre de grandes avancées dans la compréhension de phénomènes biologiques essentiels.

La plupart des espèces disparues par le passé n'ont pas pu être étudiées, et au rythme actuel de disparition, la plupart des espèces qui disparaîtront dans les prochaines cinquante années (au moins un million selon Ramade) n'auront pas pu être étudiées.

Autre point important, certaines espèces représentent la clé de voûte d'un écosystème, cŒest à dire quŒelles occupent une place importante dans lŒéquilibre de lŒécosystème, quŒaucune autre espèce ne pourrait occuper à leur place. La disparition de telles espèces peut profondément perturber l'écosystème dont elles font partie, et un nouvel équilibre ne peut pas toujours être trouvé.

Intérêt touristique

Intérêt culturel

Une vision centrée sur l'Homme ou sur la nature ?

(l'écologie et son histoire + d'autres sources à trouver)

Rapport homme-nature

Capacité de l'homme à nuire à la vie sur terre (qu'est-ce que polluer, qu'est-ce que naturel)

Conclusion

Bibliographie

Encyclopédie Encarta, 1999, Microsoft

Jean-Marc DROUIN, L'écologie et son histoire, 1993, Flammarion

François RAMADE, Le grand massacre, l'avenir des espèces vivantes, 1999, Hachette

François RAMADE, Elements d'écologie, écologie appliquée, 1989, McGraw-Hill

N. MYERS, R. A. MITTERMEIER, C. G. MITTERMEIER, G. A. B. da FONSECA, J. KENT, Biodiversity hotspots for conservation priorities, Nature, 24 février 2000, Macmillan Magazines

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