retour au menu
Tradition orale
Le Valais
Les composantes du conte:

La nature

Le religieux

Les personnages fantastiques

La magie
Quelques contes
Liens
Auteurs

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Les composantes du conte :

LES PERSONNAGES FANTASTIQUES

LES FEES

Le Valais incorporé à une nature 
sauvage et souvent mystérieuse
ne pouvait pas ignorer les fées. 
Dans la plupart des récits, 
il en existe deux sortes :
- Les bonnes fées, qui déploient
tous leur pouvoirs surnaturels pour 
aider les mortels qui leur sont
sympathiques. Ces créatures 
présentent généralement les 
atouts les plus séduisants.
- Les fées aux pouvoirs maléfiques,
véritables valets de sorcellerie.

Contrairement aux sorciers et 
aux sorcières, les fées ont un statut intermédiaire. Elles ont certes des 
pouvoirs magiques, mais ils ne relèvent 
pas de puissances sataniques. On peux
ainsi faire disparaître les méchantes
fées, moyennant certaines ruses.

LE DAHU

Le dahu fait partie de 
ces animaux mystérieux tels le yeti  et le monstre 
du Loch Ness. 

Principalement en 
Savoie et en Valais
il est à la base de 
toute une série de
légendes
et d’anecdotes. 
Dans ces pays montagnards,
son existence réelle 
est souvent le sujet de véritables polémiques. 
 

Les Valaisans en 
donnent toutes sortes
de descriptions,
du lapin jusqu’au yeti, 
en passant par le renard,
le chamois, le 
bouquetin,… 
Mais le trait caractéristique du 
dahu réside dans 
ses pattes plus courtes
d’un côté que de l’autre, 
qui l’obligent à se 
déplacer toujours 
dans la même 
direction. 
 

La chasse au dahu
est l’une des activités
les plus célèbres liées à l’animal. 
Elle consiste à se placer derrière lui et à 
émettre un sifflement 
aigu. Le pauvre animal 
se retournerait à ce moment-là et perdrait l’équilibre, ses pattes 
les plus courtes se retrouvant vers 
l’aval de la pente.
 
 
 
 
 
 
 
 

 

LES   REVENANTS 

Les revenants sont des êtres morts après avoir commis une mauvaise action. Ils n’ont donc
pas reçu le pardon 
divin et sont condamnés 
à purger leur peine en hantant la terre. 
Ces âmes en peine se présentent aux 
hommes  sous des traits humains ou animaux.
 


 

Afin d’être délivrées,
elles doivent se faire 
dire une messe. 
Les revenants 
essaient donc d’entrer
en contact avec les
hommes en errant 
dans un lieu où se 
trouvent aussi des
vivants, afin que 
ceux-ci entendent 
leurs souhaits de délivrance et les transmettent au curé.

Le jour est réservé 
aux vivants et le 
monde nocturne 
aux morts. 
Les fantômes rôdent 
donc de préférence 
la nuit, pendant l’hiver 
ou l’automne, lorsque
le temps est mauvais. 

Ils se manifestent le plus souvent lors de processions, durant lesquelles d’étranges bruits se font entendre, comme lors de la       "Chenegouda". 

LE FOLLATON

Le follaton est un esprit malin qui joue des tours. Ce petit farceur est indescriptible puisqu’invisible, mais sa présence se manifeste souvent par une simple impression, très difficile à définir. 
 

Le follaton renverse les pots, fait tourner le lait, et excelle dans la plaisanterie de relever les jupes des filles. 
 

Cependant, ce follet a aussi des intentions bienveillantes. Il participe parfois aux tâches domestiques, prépare les repas, fait le ménage. Il mérite alors une récompense !
 
 

Voici une photo de follaton...

LES GEANTS
 

Dans une région où les montagnes
sont les plus hautes et les plus 
imposantes d’Europe, les récits de 
géants ne pouvaient pas manquer.

La figure de Gargantua
est liée à tous les blocs 
erratiques laissés par les 
glaciers et aux rochers aux  formes 
étranges.
Ainsi, Gargantua a créé de 
nombreux édifices en voyageant à 
travers le pays.  La colline de Monthey,
par exemple, serait due au 
géant qui aurait laissé choir 
sa hotte remplie de terre. 
Le compagnon de Gargantua 
s’appelle Cervin. La légende 
s’accorde parfois à dire que ce 
dernier serait à l’origine de la 
naissance de la célèbre pointe 
du même nom. Sous le poids
du géant, la montagne se serait 
écroulée, sauf le pan prisonnier 
de ses jambes qui a donné 
la forme pyramidale du 
Cervin. 

LE DIABLE
 

C’est au Moyen-Age que le diable investit la tradition valaisanne. Il apparaît sous des traits vaguement
humains : le corps velu et recouvert depoils roux, des cornes, des pieds de 
chèvre ou de cheval.
Il peut aussi prendre
la forme d’une jeune fille vivante, mais il oublie alors souvent de transformer 
ses pattes en jambes, c’est pourquoi il est découvert. 
Satan ne sort en effet jamaisvainqueur de ses entreprises : il est
toujours dupé, car il suffit d’avoir recours à la religion (un signe de croix, 
une bénédiction) pour le faire disparaître.

Les diablats quant à eux sont des êtres imbéciles qui obéissent aux ordres du diable, leur chef suprême. 
Ils vivent souvent dans des cavernes obscures et leur méfaits se résument principalement à la provocation de chutes de pierres.


LE LOUP-
GAROU

Le loup-garou des 
récits valaisans est un 
être ambigu qui peut se manifester tantôt sous 
son aspect humain, 
tantôt sous sa forme 
animale. Cette créature 
obéit aux lois de la 
nature.  Sous les traitsd’un loup, elle court et dévore. 
 

Le « lycanthrope »
(nom  scientifique du loup-garou) peut
soit être victime
d’un sortilège, 
soit se transformer 
de sa propre volonté
grâce à des pouvoirs extraordinaires. 
 

La transformation se 
réalise principalement 
en revêtant une peau d’animal. Les espaces inhabités sont les 
lieux de prédilection 
du loup-garou, 

      puisqu’il y trouve 
   des troupeaux qu’il  pourra manger.
LA VOUIVRE
 

La vouivre est une sort de dragon
très présent dans les contes de 
Suisse romande. 
Ethymologiquement,
ce mot est dérivé du latin vipera 
(la vipère) , qui est un 
serpent-fée.
 

La vouivre appartient à un
mondeprimordial, à un temps
de chaos. 
C’est un énorme serpent ailé qui 
marche sur deux ou quatre pattes. 
Il porte généralement un diadème
scintillant sur la tête ou la queue. 
Le soir, la vouivre vole de cime en cime,
et se sert  de son unique œil qui brille
dans la nuit comme une boule de feu. 
 

Elle habite souvent près d’un lac ou 
d’un torrent et ôte à chaque baignade son 
diamant, ce qui incite bien des hommes
à vouloir la combattre.

retour au sommet